Avis de la rédaction – Les meilleurs ailiers forts de la saison NBA 2019-20 : place numéro 6, chacun donne son avis !
Le 18 mai 2020 à 14:19 par Giovanni Marriette
Voici le dernier petit jeu auquel la rédaction de TrashTalk s’est livré ces derniers jours : établir un Top 6 par poste, qui prend en compte uniquement la saison 2019-20 attention, car sinon le cinq de rêve de la rédac serait probablement composé de J.R. Smith, Lance Stephenson, Nick Young, Carlos Boozer et Joakim Noah, le tout coaché par Tyronn Lue. Huit rédacteurs, huit avis, une petite moyenne et let’s go, l’occasion aussi de revenir sur le bout de saison de nos loulous préférés. La suite vous la connaissez, on met les kevlars et les casques et on se retrouve en section commentaires ?
Bastien
Zion Williamson : j’aurais pu en faire une caisse sur John Collins, mais ça a déjà été assez fait à l’écrit. Surtout que, dans le jeu, les matchs joués par Zion ont révélé un impact saisissant pour un rookie. Sur toute la saison, il est derrière beaucoup d’ailiers forts, mais je souhaitais envoyer du love à Williamson qui semble toquer à une porte bien épaisse : le Top 3 des ailiers forts en NBA. Attention Siakam, attention Sabonis, Harris et les autres, la saison 2 du phénomène de New Orleans nous montrera si, oui ou non, il peut être un des trois meilleurs joueurs de la planète à son poste. Les prémices sont, en tout cas, plus que prometteuses. Pas juste un dunkeur, comme dirait l’autre. Bien plus que cela.
Alex
John Collins : il a été suspendu 25 matchs mais quand il a été là, il a envoyé du bois. John Collins propose la production d’un All-Star mais n’en a clairement pas le bilan collectif. Avec 21,5 points et 10 rebonds de moyenne, le tout à 58% au tir dont 40% de loin, l’ailier fort des Hawks a continué de progresser cette saison. Ses qualités athlétiques sont impressionnantes. Il comprend bien le jeu, sait se placer en attaque sur tout type de situations et a donc réussi à ajouter quelques nouveaux atouts à sa panoplie de scoreur (le tir à 3 points, un petit hook au poste). On attend impatiemment de le voir avec un groupe plus compétitif autour de lui (et Trae Young bien sûr) car, du haut de ses 22 ans, Collins est déjà une valeur sûre du poste 4.
Ben
Julius Randle : petit craquage mais il fallait bien s’assurer qu’il soit cité quelque part. En arrivant à New York en même temps que 36 autres ailiers forts, les perspectives du septième choix de la Draft 2014 étaient clairement mauvaises avant le début de la saison. Pourtant, il a éliminé ses concurrents les uns après les autres pour terminer la saison en tant que franchise player dans la Grosse Pomme. Pas trop dur diront certains mais encore fallait-il y arriver et les stats suivent. Il lui manque encore ce tir extérieur qui devient quasiment indispensable à son poste mais à 25 ans, Juju a déjà tout le reste et il s’agirait de ne pas l’oublier.
Nico
Zion Williamson : le gamin vient à peine de débarquer en NBA qu’il fait déjà partie de mon Top 6. En même temps, ce n’est pas n’importe quel gamin. En seulement une vingtaine de matchs, Zion Williamson a prouvé que toute la hype qui l’entourait au moment d’arriver dans la Grande Ligue était justifiée. Et s’il n’avait pas raté la première moitié de saison, il aurait sans doute été encore plus haut dans ce classement. On parle d’un véritable phénomène, qui a évolué à un niveau All-Star quand il était sur le terrain avec 23,6 points et 6,8 rebonds de moyenne en même pas 30 minutes de jeu. À partir de fin janvier, il a apporté un coup de boost aux Pelicans dans la course aux Playoffs et a même relancé le débat sur celle au trophée de Rookie de l’Année. Bref, une entrée spectaculaire comme on en voit rarement.
Gio
Zion Williamson : seulement 19 matchs au compteur et quelques jeunes avions du style John Collins ou JJJ qui auraient pu prétendre à mon Top 6, mais j’ai finalement décidé de faire la part belle à cette folle impression visuelle qui m’a frappé à partir de janvier. Probablement que je n’avais pas été aussi hypé par les débuts d’un joueur en NBA depuis… LeBron, et dès la première nuit, face à mes Spurs smh, Zion a prouvé que toute cette hype était fondée. Dès que le gros bébé touche le ballon il fait des différences, sa puissance est concrètement incroyable malgré son jeune âge, chaque match fut un concentré énorme de higlights, comme prévu hein, et si le gamin est encore un peu brut de décoffrage et qu’Alvin Gentry a appliqué à la lettre les consignes concernant son temps de jeu… ce serait mentir de dire que je n’ai pas regardé tous les matchs des Pelicans depuis janvier. Car Zion Williamson n’est pas seulement un phénomène, il est aussi et surtout UN phénomène.
Alexandre T.
Jaren Jackson Jr. : pas de Zion Williamson dans ce classement, trop peu de matchs pour le mettre dans un classement annuel. A la place, je préfère insister sur la bonne année sophomore de ce bon Jaren Jackson Jr, très précieux dans la quête de la huitième place des Grizzlies. On dit souvent que les comparaisons ne mènent pas à grand chose mais n’aurait-on pas un Chris Bosh bis en couveuse du côté de Memphis ? Le prototype même de l’intérieur moderne, suffisamment grand pour jouer pivot (2m13) mais avec la mobilité d’un ailier qui s’écarte au large pour offrir du boulevard à un Ja Morant par exemple. JJJ c’est aussi un bon défenseur, un gars qui, comme précisé auparavant, peut sanctionner de loin avec régularité (39,7%). On sent un joueur sérieux, avec du QI basket et une très belle marge de progression. Pour les petits bémols, encore trop de fautes évitables et trop peu de rebonds pour un joueur de son poste (4,7 seulement) mais à tout juste 20 ans, nul doute qu’il réussira à gommer tout ça avec le temps.
Clément
Tobias Harris : Zion Williamson ayant loupé trop de matchs, Tobias Harris gratte la sixième place. Le fait qu’il ait un contrat max en dérangera toujours plus d’un, mais force est de constater qu’il sait envoyer du bois quasi tous les soirs malgré une saison collective relativement décevante pour les Sixers. Plus régulier que Ben Simmons, plus polyvalent qu’Al Horford et plus solide que Josh Richardson, le sosie de J. Cole s’est imposé comme la deuxième véritable option offensive de Philly derrière l’indécrottable Joel Embiid. Complet en attaque et généreux en défense, il ne force pas son jeu et joue de la façon espérée par les Sixers lorsqu’ils ont fait sauter la banque pour lui. Si des jours sans peuvent arriver pour Harris, ne comptez pas sur lui pour ne pas donner le maximum chaque soir et livrer la feuille de stats la plus propre et garnie possible. A l’époque, Rob Hennigan avait à l’époque transformé Tobias Harris en Brandon Jennings et Ersan Ilyasova.
Arthur
Jaren Jackson Jr. : un exercice de sophomore on ne peut plus réussi pour JJJ qui voit ses moyennes statistiques augmenter : 17-5-1 à 47% au tir dont… 40% des trois points ! Il procure énormément de bien à Memphis qui peut se vanter d’avoir un poste 4 aussi hypant. En effet, Jaren Jackson Jr. est all-around : le môme mesure 2m11, drive, dégaine et défend… Tellement polyvalent qu’il colle parfaitement avec des systèmes basés sur le spacing et d’autres plus… traditionnels. Bon, il manque encore un peu de rebond pour prétendre être le successeur de Z-Bo mais la hargne viendra sans doute avec l’expérience. Le tandem avec Ja Morant fonctionne à merveille, Memphis est pour l’instant en Playoffs, JJJ progresse : l’avenir est doré pour le jeune Grizzlie.
Rédacteur | #6 | #5 | #4 | #3 | #2 |
#1 |
Nicolas | Zion Williamson | |||||
Giovanni | Zion Williamson | |||||
Ben | Julius Randle | |||||
Alex T. | Jaren Jackson Jr. | |||||
Clément | Tobias Harris | |||||
Arthur | Jaren Jackson Jr. | |||||
Alex M. | John Collins | |||||
Bastien | Zion Williamson |
Le n°6 c’est donc tout bon, et si vous êtes un petit malin vous aurez donc compris de quoi on risque de parler demain. En attendant ? On vous souhaite une bonne semaine spéciale ailiers forts, on commence à respirer là.