Avis de la rédaction – Les meilleurs coachs de la saison NBA 2019-20 : place numéro 1, chacun donne son avis !
Le 16 mai 2020 à 12:47 par Giovanni Marriette
Voici le dernier petit jeu auquel la rédaction de TrashTalk s’est livré ces derniers jours : établir un Top 6 par poste, qui prend en compte uniquement la saison 2019-20 attention, car sinon le cinq de rêve de la rédac serait probablement composé de J.R. Smith, Lance Stephenson, Nick Young, Carlos Boozer et Joakim Noah, le tout coaché par Tyronn Lue. Huit rédacteurs, huit avis, une petite moyenne et let’s go, l’occasion aussi de revenir sur le bout de saison de nos loulous préférés. La suite vous la connaissez, on met les kevlars et les casques et on se retrouve en section commentaires ?
Bastien
Nick Nurse : c’en était presque devenu ridicule. La saison de Nick Nurse était tellement bonne qu’on ne savait même plus où donner de la tête. C’est bon ? On peut ranger les questions sur ses qualités en tant que coach ? Trop de blessés, trop d’absents, son meilleur joueur qui part, la flemme en sortie de titres : rien à foutre. Nurse a fait de la sorcellerie en offrant le 3ème meilleur bilan de la NBA aux Raptors, et en utilisant absolument tous les ingrédients dans son frigo. Nick, c’est le mec qui arriverait à nous faire jouer dans la Ligue en 2020, vous et moi.
Alex
Rick Carlisle : mis à part peut-être à Dallas et dans la fan base des Mavericks, beaucoup vont avaler de travers en voyant mon choix pour le numéro UNO du top 6 des coachs cette saison. Rappelons-leur que s’il est évident que Carlisle a tourné le jeu de son équipe autour du talent du prodige Doncic, ce n’était pas si simple et l’ami Rick l’a fait de main de maître, de manière historique même. Oui historique. Les Mavs n’ont juste proposé cette année la meilleure attaque de la ligue, et de trèèèèèèèès loin, mais tout simplement une des meilleures attaques all-time. L’éclosion de Doncic malgré tout son talent doit énormément au boulot de son coach et à la façon dont il a organisé l’équipe… Le retour et la remise en rythme de Porzingis, la saison et l’efficacité de Tim Hardaway Jr, la pertinence de l’utilisation de Dwight Powell ou de Maxi Kleber, le swag inégalé de Finney-Smith, le niveau de jeu de Seth Curry, la confiance des jeunes comme Jalen Brunson ou Delon Wright… Cette saison est une masterpiece de la part de Rick Carlisle. Et n’oublions pas que si les Mavs ne figuraient “que” à la 7ème place quand la saison s’est arrêtée, ils ne regardaient pas derrière mais bien devant puisqu’ils n’étaient qu’à 2,5 matchs du Jazz (4ème) et à 4 matchs des Nuggets (3èmes). Avec cet effectif, c’est une masterpiece.
Ben
Nick Nurse : Erik Spoelstra et Coach Bud, c’est déjà du costaud. Mais ce que le double N est en train de faire au Canada est peut-être du jamais vu. Jamais ? Si, Steve Kerr est bien devenu champion dès sa saison rookie en tant que coach avant d’obtenir le COY l’année suivante. Mais il n’avait pas perdu son franchise player pendant l’été ni un autre titulaire indiscutable d’une année sur l’autre. Non seulement il a réussi à faire devenir Pascal Siakam le franchise player que tout le monde espérait voir sans y croire. Mais il a réussi à impliquer tout le monde, de la première à la quinzième option pour faire de Toronto la troisième meilleure équipe de régulière derrière les Bucks et les Lakers. Défensivement ? Tout le monde se donne et les Raptors sont insupportables à jouer. Même lorsqu’ils sont menés d’une trentaine de points rien n’est jamais perdu. Tout le monde connaît son rôle et peut prendre celui du copain lorsqu’il est à terre. Car les champs n’ont pas été épargnés par les blessures et même comme ça on les retrouve pourtant sur le podium de la NBA. Tout simplement de la sorcellerie. On a hâte maintenant qu’il qualifie le Canada aux Jeux Olympiques pour réaliser le plus bel upset de l’histoire. Car avec Nick Nurse, tout semble possible.
Nico
Nick Nurse : difficile de présenter un meilleur dossier que celui de Nick Nurse cette année. Le bilan, le script, la tête qui va bien, tout y est. Malgré les départs de Kawhi Leonard et Danny Green durant l’intersaison et la longue liste de bobos ayant caractérisé la saison des Dinos, Toronto a conservé sa deuxième place de l’Est avec un magnifique bilan de 46 victoires pour 18 défaites. On a vu une superbe équipe des Raptors, talentueuse forcément mais surtout soudée et au collectif très séduisant, trouvant souvent les solutions pour enchaîner les wins. Évidemment, Nick Nurse n’est pas étranger à tout ça, lui qui a su maximiser son groupe en lançant notamment des jeunots dans le grand bain, et en mettant ses joueurs dans les meilleures conditions pour cartonner. Nicky a gagné le titre NBA lors de sa campagne rookie sur le banc des Raptors, il mérite cette saison de décrocher celui de Coach de l’Année.
Gio
Nick Nurse : cette année c’est pour lui. Déjà candidat très crédible la saison passée au bout d’une saison rookie ponctuée par un titre de champion, s’il vous plait, Nick Nutse a confirmé en année 2 avec une saison absolument ahurissante. No Kawhi ? No problem. L’infirmière a su recentrer sa hiérarchie autour d’un duo Siakam / Lowry toujours plus leader, d’une bande de stars reconverties en soutiers de luxe (Gasol, Ibaka) et d’une bande de jeunes joueurs dont le talent est définitivement sous-coté. L’explosion de Fred VanVleet, l’utilisation malicieuse des petits nouveaux (Davis, Boucher), tout ça porte la patte Nurse et le ressenti après avoir vu un paquet de matchs des Raptors 2020 est incroyable. Une vraie attaque évidemment, mais surtout une défense toujours aussi étouffante avec un coach qui n’hésite pas à commander des zones, mine de rien c’est assez rare, des press tout terrains et tout un tas de systèmes parfaits pour les joueurs dont il dispose. En deux saisons seulement Nick Nurse s’est imposé comme un stratège sur et en dehors du terrain et si la saison passée Budenholzer lui a grillé la politesse, son bilan chiffré doit cette fois-ci lui offrir son premier trophée. Spoiler, il pourrait bien y en avoir d’autres.
Alexandre T.,
Nick Nurse : à l’entame de cette saison 2019-2020, il semblait utopique d’imaginer Nick Nurse, Coach of the Year. La faute à une première saison déjà très aboutie, conclue par un titre. La faute aussi au départ de deux joueurs importants de son effectif dont le MVP des Finals, monsieur Kawhi – Grandes Paluches – Leonard. Où imaginer ces Raptors new look cette saison ? Certains disaient 4, d’autres moins confiant plutôt 6 ou 7 à l’Est et ça ne dépassera pas le deuxième tour. Et voilà Toronto, sur la même base que la saison passée si ce n’est mieux ! Ton Franchise Leader a été construit en deux saisons, la première pour le faire connaître, la seconde pour le faire exploser. Autour de lui, toujours plus de joueurs de devoirs et de bonnes surprises sorties de nulle part. Tu perds tes titulaires, parfois pendant des semaines sur blessure, et tu réussis malgré tout à garder ta cohésion en les remplaçant par des mecs de G-League que tu as responsabilisés. Les départs, les blessures, le renforcement des rivaux, tout semblait aller contre Nick Nurse cette saison et il a répondu de la meilleure des façons : comme un COY.
Clément
Nick Nurse :après le départ de Kawhi Leonard dans sa Californie natale qui n’a pas été compensé numériquement parlant, Nick Nurse avait fort à faire, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le coach champion en titre réussit parfaitement sa mission. Sous sa coupe, Pascal Siakam a pris une nouvelle dimension, Kyle Lowry représente toujours autant le cœur des Raptors, Serge Ibaka et Marc Gasol continuent leur travail de sape en sous-marin, et des gars valeureux comme Fred VanVleet, Norman Powell ou encore OG Anunoby ont répondu présent lorsqu’ils ont été davantage responsabilisés. Grâce à ce collectif bien huilé et aux progrès significatifs de chacun, les Raptors sont restés une place forte de la NBA malgré la perte de leur franchise player et demeurent même candidats au titre. Merci qui ? Merci Nick Nurse !
Arthur
Nick Nurse : depuis le départ de Dwane Casey, Toronto revit. Son padawan, Nick Nurse, est devenu maître dans l’art de gérer l’équipe canadienne. D’un point de vue extérieur, on sent que le coach des Raptors connaît l’environnement de la franchise et est le boss en interne. Aussi bête soit-il en contre-attaque, Pascal Siakam est le franchise player de l’équipe et Nurse l’a aidé à franchir ce cap. Kyle Lowry n’a jamais été aussi épanoui que sous la tutelle du velleda ricain et chaque joueur connaît son rôle. Honnêtement, le back-to-back était extrêmement peu probable en Septembre et l’est toujours aujourd’hui, mais les Dinos se battent avec honneur sans jamais se demander pourquoi ils réussissent si bien. Donc non, les Raptors ne sont plus une franchise en sur-régime mais bien une équipe majeure de NBA, mettons du respect sur le nom de Nick Nurse, coach et cerveau indépendant de ses joueurs.
Rédacteur | #6 | #5 | #4 | #3 | #2 |
#1 |
Nicolas | Billy Donovan | Frank Vogel | Taylor Jenkins | Erik Spoelstra | Mike Budenholzer | Nick Nurse |
Giovanni | Brad Stevens | Frank Vogel | Mike Budenholzer | Taylor Jenkins | Erik Spoelstra | Nick Nurse |
Ben | Billy Donovan | Taylor Jenkins | Frank Vogel | Mike Budenholzer | Erik Spoelstra | Nick Nurse |
Alex T. | Mike Budenholzer | Taylor Jenkins | Billy Donovan | Erik Spoelstra | Frank Vogel | Nick Nurse |
Clément | Nate McMillan | Frank Vogel | Mike Malone | Mike Budenholzer | Erik Spoelstra | Nick Nurse |
Arthur | Billy Donovan | Taylor Jenkins | Frank Vogel | Mike Budenholzer | Erik Spoelstra | Nick Nurse |
Alex M. | Brad Stevens | Mike Budenholzer | Frank Vogel | Erik Spoelstra | Nick Nurse | Rick Carlisle |
Bastien | Taylor Jenkins | Erik Spoelstra | Rick Carlisle | Mike Budenholzer | Frank Vogel | Nick Nurse |
Le n°1 c’est donc tout bon, et si vous êtes un petit malin vous aurez donc compris de quoi on risque de parler la semaine prochaine. En attendant ? On vous souhaite un bon dimanche en espérant pouvoir sortir très vite écouter le cui-cui des oiseaux.