Dwight Howard voulait être meneur comme Magic : très bien, et Steve Nash pivot tant qu’on y est ?

Le 14 mai 2020 à 18:02 par Clément Labonne

Source image : NBA League Pass

Actuel Laker, dans une ère totalement débridée où tout va trop vite, et si Dwight Howard devenait le successeur de Magic Johnson ? Dans son enfance, Superman rêvait d’être un grand meneur comme Magic. Trop peu pour lui de faire les poubelles en tant que pivot.

Dans un live Instagram avec son coéquipier Jared Dudley, Dwight prévient la planète qu’il voulait être meneur en NBA quoi qu’il arrive. Jusqu’au lycée, Dwight jouait en effet à la mène et était l’organisateur du jeu des équipes de son enfance. Damn, une phrase qui fait froid dans le dos. Marqué comme beaucoup par cet extra-terrestre de 2m06 capable de faire des passes Magic et d’ouvrir un Showtime chaque soir, Howard n’avait d’yeux que pour le numéro 32 des Lakers.

“Je ne voulais pas jouer pivot sur un terrain de basket. Mon joueur préféré était Magic Johnson. […] Je voulais être un meneur de 2m06 et je pensais juste que Magic Johnson était la voie à suivre pour moi.”

On le comprend. Mais Magic, c’est Magic. Ça n’est pas donné à tout le monde d’être si grand, si bon, si technique à un poste tellement stratégique. Au fur et à mesure qu’il grandit, Howard comprend au début des années 2000 que la mène n’est pas faite pour lui. Sans dec’. Wilt Chamberlain remplace Earvin Johnson au titre de “joueur préféré de Dwight”. Wilt, mais pas Shaq. Jusqu’en 2001, Howard n’a aucune connaissance d’un certain Shaquille O’Neal.

“Je ne connaissais pas Shaq jusqu’à mon année junior au lycée. J’ai vu les Lakers jouer contre Philly lors des Finales 2001 et je me disais, ce mec [Shaq, ndlr.] détruit tout sur son passage, genre, il tue Dikembe [Mutombo, ndlr.]. C‘est contre ça que je dois jouer à mon arrivée dans la Ligue ?”

Point positif de cette lente découverte, le futur premier choix de la Draft 2004 va bosser et lever de la fonte pour faire face au Big Diesel. Grosse puissance, gros dunks, gros défenseur, D12 devient le pilier du Magic. Enfilant les double-doubles comme des donuts, Dwight amène Orlando jusqu’en Finales NBA avec 20 points et 13 rebonds par match chaque saison, et trois titres de Défenseur de l’Année consécutifs. Pas de doute, Howard fait bien partie de la lignée des pivots dominants. Huit fois All-Star, Superman a vu sa carrière dérailler au fur et à mesure des années qui ont suivi son départ d’Orlando en 2012, mais le garçon a connu un renouveau cette année à Los Angeles, où il a prouvé qu’on pouvait compter sur lui dans les tâches obscures. Comme quoi. Il est malgré tout impossible de ne pas s’imaginer une équipe drivée par le meneur magique qu’il voulait être. Passes aveugles, dribbles dévastateurs, shoot chirurgical, Dwight a toutes les armes non ?

Avec ce statement, on attend tous la reconversion du numéro 39 des Lakers. 32, 39, c’est presque pareil non ? Allez Frank, on veut voir ça. 

Source texte : Live Instagram de Dwight Howard


Voir toutes les News