Ron Artest s’est lassé et change encore de nom : laissez-nous vous introduire Metta Ford-Artest

Le 06 mai 2020 à 18:17 par Robin Wolff

Ron Artest
Source image : YouTube

Il a beau être Defensive Player of the Year 2004, All-Star la même année et champion NBA en 2010, c’est pour une toute autre ligne de son palmarès que nous allons parler de Ron Artest aujourd’hui. Lassé du train-train quotidien, l’ancien joueur des Lakers a donc décidé de changer de nom pour la troisième fois de son existence. Joli record !

C’est bien connu, Ron Artest n’aime pas la monotonie. Toujours chaud pour un petit combat de catch improvisé sur les parquets lorsqu’il sévissait encore sur les parquets, il veut avoir l’impression que sa compagne change régulièrement de partenaire. De ce fait, il change de blaze pour qu’elle ne l’appelle pas pareil. Enfin en tout cas c’est la seule explication plausible que l’on a réussi à trouver. Parce que c’est peu commun, ce dernier a plus souvent changé de nom dans sa vie que Kyrie Irving n’a fait de déclarations intelligentes. Il a plus souvent changé de nom que Derrick Rose de genoux. Il a plus souvent changé de nom que le nombre de fois où Teheiura s’est fait trahir dans Koh-Lanta. Il a plus souvent changé de nom que Nicolas Anelka n’a changé d’équipes. Il a plus souvent changé de nom que Marco Verratti n’a récolté de cartons jaunes en carrière. Il a plus souvent changé de nom que Fabrice de Carglass n’a changé de pare-brise. Il a plus souvent changé de nom que Keen’V n’a vendu de places pour sa tournée. Il a plus souvent changé de nom qu’Elizabeth II n’a passé d’années au pouvoir. Enfin il a plus souvent changé de nom que Michel Drucker n’a fait d’émissions télévisées. On espère que vous avez compris l’idée.

Plus sérieusement, Ron Artest était devenu Metta World Peace pendant l’intersaison 2011 car il trouvait son nom trop explétif et que personne ne pouvait désormais dire qu’il détestait World Peace. Que des bonnes raisons en somme, mais ce n’est pas tout. Lorsqu’il est parti en Chine pour poursuivre sa carrière chez les Sichuan Blue Whales il était devenu The Panda’s Friend. Alors là, on n’a pas eu d’explication logique du Monsieur mais on pense tout de même pouvoir en deviner la raison. Donc exclusivité mondiale, il avait choisi ce nom car…. il aimait bien les pandas. Ne nous remerciez pas, on a plein d’autres scoops comme ça à la rédaction. Mais le lundi 4 mai 2020, la paix dans le monde et les pandas sont morts, on vous promet c’est censé être une phrase plutôt joyeuse, car Ron Artest est devenu Metta Ford-Artest. Voulait-il mélanger ses deux noms tout en prouvant son respect pour Henry Ford ? Non, la raison est plus simple est plus belle que ça. Il a tout simplement mélangé ses deux noms pour que ça représente au mieux sa personnalité, mais il a rajouté le nom de sa femme Maya Ford, elle qui fait désormais partie de son identité. Tel un adolescent qui se tatoue le prénom de sa petite-amie de colonie de vacances, Metta pense avoir trouvé la bonne et le lui fait comprendre. Le bon côté c’est que si jamais il y a rupture – on ne le lui souhaite pas – ça ne lui sera pas trop pénible de changer à nouveau de nom, le bonhomme connaît la procédure. Il va peut-être même devenir le premier homme à s’endetter auprès de l’administration pour une accumulation de démarches visant à refaire ses papiers.

Metta Ford-Artest, puisqu’il faut l’appeler ainsi désormais, fait un nouveau geste fou mais pour prouver cette fois-ci sa stabilité. Le garçon est rempli de paradoxe, mais le futur coach des Knicks est dans sa tête certain de bientôt enflammer le Madison Square Garden avec Maya en courtside. Et ça, c’est un beau projet de vie.

Source texte : cbssports.com


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