Avis de la rédaction – Les meilleurs arrières de la saison NBA 2019-20 : place numéro 6, chacun donne son avis !
Le 27 avr. 2020 à 14:51 par Giovanni Marriette
Voici le dernier petit jeu auquel la rédaction de TrashTalk s’est livré ces derniers jours : établir un Top 6 par poste, qui prend en compte uniquement la saison 2019-20 attention, car sinon le cinq de rêve de la rédac serait probablement composé de J.R. Smith, Lance Stephenson, Nick Young, Carlos Boozer et Joakim Noah. Huit rédacteurs, huit avis, une petite moyenne et let’s go, l’occasion aussi de revenir sur le bout de saison de nos loulous préférés. La suite vous la connaissez, on met les kevlars et les casques et on se retrouve en section commentaires ?
Bastien
Zach LaVine : peu de joueurs ont fermé autant de bouches que Zach cette année à Chicago, avec une étiquette de soliste-croqueur qui lui collait à la peau. Elle n’a pas encore totalement disparu, certes, mais LaVine a montré qu’il faisait bien partie de l’élite des arrières en NBA. Hausse en production, meilleure lecture du jeu, plus grande régularité, à peu de choses près le marsupial aurait pu être All-Star dans sa ville. Une chose semble sûre, le débat LaVine-Markkanen a pris une sacré tournure cette saison, et il faudra observer de près comment le nouveau management de Chicago opérera autour de l’arrière
Alex
Zach LaVine : dans un contexte pas si simple, fait de blessures multiples dans le roster et de coaching que nous qualifierons de “particulier”, Zach LaVine a proposé une saison de grande qualité. Plusieurs des 22 victoires des Bulls sont dues en grande partie à une très grosse performance de l’arrière volant et désormais capable de bien varier en attaque, de faire bons choix de tirs pour rentrer 38% de ses tentatives lointaines. 37 points et victoires à Memphis, 49 points et victoire clutch à Charlotte, 42 et 44 points sur les Cavs. Il a allumé Boston, Indiana ou OKC sans trembler, dans des défaites frustrantes évidemment mais peut-être que si Chicago commence à mettre une structure autour de lui, les W tomberont plus souvent. Car le talent est bien là.
Ben
Zach LaVine : pas le plus grand fan du bonhomme à la base mais bien obligé de constater les progrès et le changement de son statut depuis un an. Passé de l’arrière slasher sympa à voir jouer et capable de changer le momentum d’un match avec un gros dunk mais pas plus à vrai franchise player digne de ce nom. De là à dire que c’est le patron qu’il faut aux Bulls pour redorer leur blason il y a encore un pas que je ne franchirai pas cette année mais il fallait marquer le coup puisque le jury l’a oublié de son All-Star Game, chez lui, à Chicago. Si c’est pas pour cette année ce sera pour l’année prochaine. En plus ça marche aussi pour les Playoffs. Merveilleux !
Nico
Jaylen Brown : désolé Zach LaVine, Jaylen Brown prend la place de numéro 6 dans mon classement des meilleurs arrières. La saison dernière, Jaylen a connu une campagne assez compliquée dans le bordel des Celtics mais il a parfaitement rebondi cette année, jouant libéré et justifiant ainsi son nouveau contrat signé avant le début de la saison. Tournant à plus de 20 points et 6 rebonds, Brown a brillé offensivement (49% au tir, 38,1% à 3-points) tout en faisant bien le taf dans sa propre moitié de terrain. Un vrai two-way player, qui a clairement contribué à la belle saison de Boston, sur le podium de l’Est au moment de la suspension de la saison NBA. Dans les discussions pour une place au All-Star Game, JB n’a finalement pas été sélectionné, laissant cet honneur à son copain Jayson Tatum. Mais clairement, il n’aurait pas volé sa place et ce n’est probablement qu’une question de temps avant qu’il ne participe à son tour.
Gio
Zach LaVine : gros dilemme avec Devin Booker mais les progrès du premier ont finalement eu raison de la grosse saison du second. Les résultats des Bulls ont beau avoir été bien décevants cette saison encore, il n’empêche que Zach LaVine n’a absolument rien à voir là-dedans. Parfois en manque de réussite, parfois levé du bon pied mais bien souvent irrésistible, l’ancien combo des Wolves est tout simplement la seule raison avec les veuchs de Coby White qui m’a fait regarder Chicago cette saison. Son match face aux Hornets en début de saison était à deux doigts de me pousser à le mettre plus haut dans ce classement, puis je me suis rappelé de l’équipe dans laquelle il jouait, puis je me suis rappelé qu’il ne défendait pas, puis je me suis demandé ce qu’il donnerait dans une vraie équipe de basket, et ainsi de suite. Mais rendons à Cézach ce qui est à Cézach, les frissons furent au rendez-vous cette saison et quelques records sont tombés à Chi-Town. Pour battre des records à Chi-Town il faut se lever de bonne heure, l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, cqfd.
Alexandre T.
Devin Booker : on pourrait avoir du mal à le croire en voyant le classement de Phoenix (13ème) mais il y a du mieux dans l’Arizona cette saison. Le premier élément qui sort du lot selon moi c’est que Devin Booker a (peut-être) enfin atteint l’âge de raison. Fini l’époque où on parlait de Booker et des autres, j’ai enfin l’impression que l’arrière pyromane s’est mis au service du collectif. Les chiffres sont sensiblement les mêmes que la saison passée mais il ne plante pas dans le vide, il choisit mieux ses shoots et on le sent plus impliqué que dans le passé. Même en défense, il y a du mieux c’est dire ! L’arrivée de Ricky Rubio a fait du bien et on voit la différence lorsqu’il a un meneur de métier à côté de lui. On attend désormais qu’il ramène les Suns en Playoffs et c’est le prochain palier pour lui faire gagner des places dans ce classement.
Clément
Devin Booker : là encore, on aurait pu parler des progrès de SGA, de CJ ou de Zach LaVine, mais le step-up est tellement réel au niveau du jeu de Devin Booker… un peu moins au niveau des victoires de ses Suns mais il est essentiel de souligner la progression du presque vainqueur du dernier concours à 3 points. Scoreur encore plus redoutable, défenseur beaucoup moins paresseux même s’il y a encore du boulot, le beau début de saison des Suns n’aurait pas vu le jour sans un D-Book à ce niveau. Même s’il bénéficie grandement de l’apport de ce véritable meneur d’expérience qu’est Ricky Rubio, Booker a franchi un palier au point d’être convoqué parmi les All-Stars. Quelque chose nous dit que le gamin aux 70 points n’en a même pas encore fini de nous impressionner ni de nous prouver qu’il est bien de la trempe des plus grands. Vivement que ça se traduise par des victoires.
Arthur
Shai Gilgeous-Alexander : on l’imaginait changer les chenilles du tank en pleine canicule et balancer des grands “clé de 12” à Abdel Nader, il n’en fut rien. Le padawan préféré de ton malteser préféré a excellé tout au long de la saison : défense hargneuse, tirs audacieux et totale dévotion au collectif, le sophomore a quasiment doublé ses moyennes statistiques ! La smooth-attitude et les longs segments du bonhomme font de lui une arme offensive redoutable. Shai doit continuer d’apprendre aux côtés de Chris Paul, puis développer peu à peu son leadership jusqu’à choper les clés de la franchise. C’est encore loin, on a le temps, mais le potentiel et la nette progression du guard annoncent de belles choses pour la suite.
Rédacteur | #6 | #5 | #4 | #3 | #2 |
#1 |
Nicolas | Jaylen Brown | |||||
Giovanni | Zach LaVine | |||||
Ben | Zach LaVine | |||||
Alex T. | Devin Booker | |||||
Clément | Devin Booker | |||||
Arthur | Shai Gilgeous-Alexander | |||||
Alex M. | Zach LaVine | |||||
Bastien | Zach LaVine |
Le n°6 c’est fait. Le prochain rendez-vous ? On vous laisse réfléchir, mais logiquement vous avez compris.