Jim Boylen pense qu’il va garder son poste sur le banc de Bulls : c’est Zach LaVine qui va faire la gueule

Le 10 avr. 2020 à 16:17 par Ruben Dias

Jim Boylen
Source image : NBA League Pass

Nouveau GM pour les Bulls synonyme de renouveau ? Et pourquoi pas commencer par le coach. Toujours assez contesté du côté de Chicago, Jim Boylen s’attend quand même à démarrer une nouvelle saison sur le banc des Taureaux.

Après des années de torture sous le régime GarPax, une annonce est venue libérer tout Chi-Town. L’ancien manager général des Nuggets Arturas Karnisovas est le nouvel homme fort des Bulls. C’est donc la fin d’une traction Gar Forman – John Paxson qui nous aura bien fait marrer quand même… Petits anges partis trop tôt (ou pas). Un renouveau attendu depuis fort bien longtemps. Selon les sources locales, des rafales de vent ont été signalées dans l’Illinois, sûrement un souffle de soulagement de tous les fans. Des fans qui se rêvaient déjà d’une issue positive. Une lumière au bout du tunnel à laquelle s’accrocher quand Boylen prend des temps morts alors que les Taureaux sont à -15 à une minute de la fin. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Mr. Patate des Bulls est contesté. Contesté par les supporters, qui ont déserté le United Center, contesté aussi par certains joueurs. Des petites embrouilles notamment avec Zach LaVine. En même temps, quand tu sors ta star alors qu’elle est on fire, on peut comprendre qu’elle fasse la gueule. Parce que oui, c’est ça Boylen, des rotations binaires dignes de 2K, avec le charisme d’un caillou. Un bilan de 39 victoires pour 84 revers depuis fin 2018 – lorsqu’il a remplacé Fred Hoiberg, encore un petit ange parti trop tôt – et la progression d’un Lauri Markkanen qui n’avance à rien. Aucun poil sur la caboche, pendant que Zach se les arrache sur le banc, et une pauvreté de systèmes offensifs qui feraient passer Byron Scott pour Gregg Popovich. On comprend donc aisément pourquoi le bougre est contesté à Chi-Town. Mais même si le principal concerné est conscient qu’il va devoir se plier aux volontés du nouveau GM, il semble chaud pour rester selon le Chicago Sun-Times. No god please nooooo.

“Selon une source proche de la situation, Boylen a fait savoir aux membres de son personnel qu’il acceptera tout sort qui lui sera réservé. Mais il s’attend pleinement à retrouver son poste d’entraîneur en chef la saison prochaine.”

Le garçon est crédule, mais sait qu’il n’est pas intouchable.

“Sa seule préoccupation, selon la source, est qu’Arturas Karnisovas mène maintenant sa barque. Boylen espère au moins avoir la chance de s’asseoir avec ses nouveaux patrons pour discuter de son année et demie de travail avant qu’ils ne prennent une décision finale.”

Même si la NBA est loin d’être une science exacte, il y a une règle d’or, lorsqu’un nouveau GM arrive, il prend avec lui des hommes de main. On est d’accord, l’arrivée de Mike Malone est plus qu’improbable à Chicago, mais Karnisovas pourrait mettre en place un vrai nouveau coach. On sait déjà que la valse des entraîneurs pourrait être folle pendant la prochaine intersaison. Des chers voisins de New York, en passant par Philly où Brett Brown est sur la sellette, jusqu’à Mike D’Antoni en fin de contrat avec Houston, les changements risquent d’être nombreux. Et les Bulls vont-ils résister à un Kenny Atkinson sur le marché si ce dernier est intéressé ? Probablement pas. Mais est-ce que Karni pourrait aussi jouer la carte de la continuité ? Au moins à court terme, les joueurs cadres étant sous contrat, et peut-être avec un peu moins de blessures, les résultats suivraient peut-être. Prendra-t-il cette route-là, qui n’est pas sans risque ? Voir sa star bouder parce qu’elle ne pourra pas prendre part au All-Star Game faute de mauvais résultats ? Voir le United Center sonner creux encore un peu plus et terminer une nouvelle saison à la 11è place de l’Est ? Le tout pourquoi ? Pécho un énième septième choix de Draft, c’est ça le projet ? À Karnisovas de trancher.

Avec l’arrivée d’Arturas Karnisovas, Jim Boylen pourrait-il voir son aventure avec les Bulls tourner court ? Ne rêvez pas trop les gars, nouveau GM ou pas, ça reste encore Chicago preuve du contraire. 

Source texte : Chicago Sun-Times