TrashTalk Fantasy League – la review des Rockets : avec son monstre à deux têtes, Houston est désignée capitale de la TTFL
Le 06 avr. 2020 à 12:14 par Nicolas Meichel
Saison en suspens, saison terminée ou même saison de la reproduction ne sais-je, toujours est-il qu’à l’heure actuelle la NBA a appuyé sur le bouton pause et c’est une bonne partie de notre vie qui bégaie avec cette drôle de période. L’occasion de se pencher franchise par franchise sur ce qu’il s’est fait de mieux et de pire cette saison en… TTFL, mais si, vous savez, ce jeu du diable qui conditionne vos journées depuis maintenant quatre ans.
Quand Russell Westbrook a rejoint James Harden l’été dernier, on se demandait comment cette cohabitation allait se traduire sur les parquets. Au début, ce n’était pas fameux, avec un Brodie bien dans l’ombre de la machine Harden et une production TTFL loin d’être au top. Mais les Fusées ont décidé de tout miser sur le small-ball, lâchant ainsi la bête Westbrook.
# James Harden – Moyenne TTFL de la saison : 48,0 points
L’un des grands phénomènes de notre époque, un monstre statistique qui a l’habitude de régaler les joueurs TTFL. Cette année encore, le Barbu a enchaîné les performances de malade. Meilleur marqueur de la NBA avec plus de 34 points par match, accompagnés de plus de 6 rebonds et 7 passes, Harden a noirci les box scores soir après soir. Il fait partie des picks premium de chez premium, et sa moyenne de points TTFL aurait pu être encore plus élevée s’il n’avait pas ralenti la cadence en 2020, lui qui était notamment dans le dur en janvier. Et puis avec l’explosion de son copain Russ, il a arrêté de tourner à 40 pions par match comme c’était le cas en tout début de saison. Mais au final, quand on fait les comptes, on a encore la tête qui tourne.
# Russell Westbrook – Moyenne TTFL de la saison : 40,7 points
Pendant des semaines, Russell Westbrook a galéré dans sa nouvelle équipe, et les joueurs qui le prenaient en TTFL aussi. Ça scorait toujours, ça contribuait évidemment dans les autres catégories de stats parce qu’on parle quand même d’un mec auteur de trois saisons consécutives en triple-double, mais bonjour les déchets. Et puis l’année 2020 est arrivée. Et là, la transformation. Explosion au scoring (autour des 32 points par match), gros pourcentage au tir (oui oui, dans les 53%) avec beaucoup moins de tentatives à 3-points, un Brodie complètement lâché… un régal tout simplement. Au cœur de cette transformation, il y a eu la mise en place par les Rockets de ce small-ball de l’extrême, qui a permis de maximiser les qualités athlétiques de Russell Westbrook, comme un poisson dans l’eau.
# Clint Capela – Moyenne TTFL de la saison (en 39 matchs avec les Rockets) : 32,7 points
Trop grand pour évoluer à Houston, Clint Capela est désormais à Atlanta, et il n’a pas joué la moindre minute depuis la fin janvier à cause d’une fasciite plantaire. Cependant, il a quand même apporté une contribution solide dans le Texas avec quasiment 14 points et 14 rebonds de moyenne, à 63% au tir avec presque 2 contres par match. Ça pèse ! Avant sa blessure et quand il jouait encore un rôle important à Houston, il faisait partie des picks TTFL intéressants pour les soirées sans grosse option à disposition.
# Les carottes maison
Même avec son monstre à deux têtes, Houston a délivré quelques carottes gratuites. James Harden a notamment lâché trois matchs sous la barre des 15 points TTFL, le genre de perf où on a juste envie de lui couper la barbe. Privé de back-to-back, Russell Westbrook a lui raté 11 rencontres, sans oublier de nous mettre dans la mouise avec quelques prestations en carton, dont ce terrible 6 lors d’une énorme branlée à Miami en début de saison. 6, c’est également le score le plus faible de Clint Capela cette année, lors de son tout dernier match de la saison.
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