Les Sixers s’en sortent en prolongations face à Brooklyn : update, la raquette des Nets aime toujours autant se faire piétiner
Le 21 févr. 2020 à 06:54 par Giovanni Marriette
On l’avait dit et répété hier, les Sixers devaient mettre le bleu de chauffe pour lancer leur fin de saison. Mauvaise nouvelle tombée quelques heures avant le match, cela allait devoir se faire sans Ben Simmons, légèrement touché en bas du dos, mais “meilleure” nouvelle pour eux, cela pourrait se faire face à des Nets privés de Kyrie Irving, annoncé out un peu plus tôt et ce pour la fin de la saison.
Et on sera clairement passé par tous les sentiments dans ce match, comme très souvent finalement avec Philly. Un premier quart terrible défensivement, dans lequel les joueurs de Kenny Atkinson mettront un bon quart d’heure avant de trouver la route vers le panier. Très vite les Sixers prennent 16 points d’avance, Joel Embiid fait son chantier habituel face à l’un des ses paillassons préférés, et l’on se dit alors que de match il n’y aura pas. Les premières rotations se mettent en place, notamment avec un Al Horford officiellement devenu sixième homme, et tout à coup… presque poke Jacques Dutronc car il est 3h et Brooklyn se réveille. Garrett Temple, Caris LeVert, Wilson Chandler et Timothe Luwawu passent un 18-0 à une équipe subitement groggy, un 44-8 même entre la fin du premier quart et la mi-temps, et à la mi-temps donc c’est bien Brooklyn qui se positionne comme la potentielle troisième équipe capable de venir s’imposer au Wells Fargo Center (25-2 avant ce match).
Un match de série donc, et la suivante sera à mettre au crédit de Sixers revenus dans le match, des Sixers une nouvelle fois sur courant alternatif. Al Horford est inexistant, l’absence de Ben Simmons découvre un criant manque de cartouches offensives, heureusement finalement que Joel Embiid et Tobias Harris jouent avec les intérieurs des Nets comme un gamin joue à la plage avec des seaux et des pelles. Les deux grands qui continueront à faire du sale jusqu’au bout de la nuit, Jojo notamment, le Process terminant son match avec son record de la saison au point et une feuille de stats so Sixers – Nets (39/16/2/2/2). L’issue de la rencontre ? Elle se décidera finalement… en prolongations, grâce encore une fois à un Joel Embiid décisif, au buzzer et en défense s’il vous plait. Crêpe à la sauce clutch sur Wilson Chandler et c’est parti pour cinq minutes de plus, cinq minutes ors desquelles c’est… Alec Burks qui rassurera son nouveau front office quant à la pertinence du choix d’avoir misé sur lui à la trade deadline.
112-104 grâce à une overtime maitrisée, mais maitrisée comme l’aurait du être ce match dans son ensemble. Une fois de plus les Sixers étaient au dessus, une fois de plus les Sixers ont parfois joué les fainéants, et une fois de plus les Sixers s’en sortent au talent. Jusque-là ça marche, mais jusqu’à quand ?