Harrison Barnes ne se rasera plus jusqu’à atteindre 50% de win avec les Kings : James Harden a de la concu, la ligue a son nouveau barbu

Le 13 févr. 2020 à 12:03 par Jeremy Torres

Barbe
Source image : YouTube - Euronews

Alors qu’à Sacramento on tanke depuis quelques saisons dans le meilleur des mondes, un irréductible Harrison Barnes a su trouver l’argument pour renverser la vapeur. Pas de tondeuse jusqu’à atteindre les 50% de win, ou la fin de la saison, c’est selon. Si avec ça on ne joue pas les Playoffs à Sacto, on ne comprend plus.

Se fixer des défis ou des objectifs qui semblent impossibles en trouvant une source de motivation, en voilà une belle mentalité de champion. Bon, quand on s’appelle Harrison Barnes et qu’on joue pour les Kings, l’objectif impossible est alors d’atteindre un bilan neutre, et la motivation c’est donc de retrouver la tondeuse. Comment ça le défi n’est pas très épique ? Certes, on n’en fera pas un film mais le cœur y est, et on a même presque envie d’y croire. Et si finalement, cet outsider qui gratterait la huitième place des Playoffs n’était ni Memphis, ni Portland, […] ni Phoenix ni les Pelicans, […] ni Sochaux, ni Guingamp , mais bel et bien… Sacramento ? Et en Playoffs, Pat Ewing a bien réussi à taper les premiers de l’Est en étant huitième, alors qu’est ce qui empêcherait les troupes de… Kent Bazemore de faire un tel comeback sur la régulière ?  L’effectif ? L’entraîneur ? Les refs ? Non. Car… NBA, “Where amazing happens“.

Harrison Barnes isn’t cutting his hair or shaving until the Kings hit .500 or the season ends. He made the vow in mid-December and looks pretty rugged these days.

— Tim MacMahon (@espn_macmahon) February 12, 2020

Le challenge aurait commencé à la mi-décembre, et on comprend donc que ça commence à se remarquer. À l’époque, le bilan de son équipe était plus ou moins de 12-14 selon le moment, ce qui laissait présager une fin de défi plutôt rapide pour l’ailier. Pas de chance, les Kings sont maintenant à une solide place de treizième avec un bilan de 21 victoires pour 33 défaites, car ce serait dommage de gâcher un potentiel bon pick pour des poils de joue. Pour remonter à un bilan neutre, il faudrait du coup finir la saison sur un 21-8 collectif, faisable… quand on ne joue pas à Sacramento. Bonne chance à De’Aaron Fox et à toute la troupe pour venir en aide à l’ailier car le bilan va donc être difficile à chercher. Le mois d’avril devrait être plutôt léger à Sacramento, de quoi prendre le temps de bien raser tout ça et de retravailler les contours. Cette belle idée sera toujours l’occasion d’étudier match après match l’évolution pilaire du monsieur, à la manière des vidéos Youtube d’enfants qui grandissent jours après jours. Ici, le gosse fait déjà 2,03m, mais au fond, croire à un winrate de 50% pour les Kings, n’est-ce pas là le rêve d’un grand enfant ? Heureusement, le défi ne dure qu’une saison et là-dessus au moins, c’était plutôt bien senti. L’initiative reste quand même plutôt fun, et on va suivre ça tranquillement pour voir un Harrison sorti tout droit de Jumanji.

On entretient la hype comme on peut à Sacramento, quitte à donner de sa personne et de son corps. Alors, on attend quoi ? Un winrate neutre ou la fin de saison pour prendre la tondeuse ? D’ici là, pas d’inquiétude si vous voyez une boule de poils sur les parquets en mars, c’est juste Harrison Barnes.

Source texte : ESPN


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