Boston démolit les Lakers au TD Garden : 139-107, les leaders des C’s ont assuré et Vincent Poirier a même participé
Le 21 janv. 2020 à 04:54 par Giovanni Marriette
Ce Celtics – Lakers ressemblait fort au main event de ce MLK Day, si l’on estime que le concours de qui tire le plus vite à Houston n’était pas vraiment du basket. Main event peut-être mais match à suspense… absolument pas, en tout cas pas à partir du retour des vestiaires car les Lakers n’ont rien compris au film quand les C’s ont accéléré.
Première bonne nouvelle, tout le monde était enfin là en même temps côté Boston, à part un vrai pivot mais ça c’est un autre problème. C’était peut-être donc le bon jour pour taper ces Lakers, et ce malgré le retour côté L.A. d’Anthony Davis pour enfoncer la fake raquette verte. Le bon jour également pour un Kemba Walker qui restait avant ce match sur un terrible… 0/28 en carrière face à LeBron James, un peu comme Richard Gasquet dans les grands matchs.
Bonne nouvelle pour Kemba et ses bros, les Lakers ont donc été vaincus et dans les grandes largeurs, le collectif et les trop nombreuses armes offensives des locaux ayant finalement eu raison de la meilleure équipe de l’Ouest. Le succès des C’s ? Il se sera dessiné en deuxième mi-temps, après une première période passée à jauger l’ennemi californien, en envoyant tour à tour et dans l’ordre Gordon Hayward, Enes Kanter et Jayson Tatum prendre la confiance. En face LeBron attaquait un match à la Scott Skiles version record (sept passes au premier quart), AD peinait à se remettre dedans et la fin du second acte annonçait déjà un grand danger pour les Angelinos. Plus quatorze Boston à la mi-temps, et très vite un écart définitif qui se dessinera, avec un Kemba Walker incisif au retour des vestiaires et un Jaylen Brown qui s’offrira une “Tatum 2018” en se permettant de postériser le King en personne. Match plié en milieu de troisième quart, à Los Angeles le seul fait notable reste que Frank Vogel n’a pas réussi une seule fois à faire rentrer en même temps cinq mecs avec des bandeaux, et la fin de match ne sera que l’occasion d’assister aux rares minutes des habituels porteurs d’eau. L’heure d’ailleurs d’adresser un big up à notre Vincent Poirier national, rentré à cinq minutes de la fin et auteur de cinq points dont un bucket du parking, avant d’envoyer un terrible air-ball sinon c’est pas drôle. Un concours à trois-points entre Vincent Poirier et JaVale McGee à 4h08 du matin, c’est la vie qu’on a décidé de mener, et ne venez plus nous dire qu’on ne regarde pas les matchs sinon on vous parle des nénés de Grant Williams et du crâne qui pèle d’Alex Caruso. Les Lakers pouvaient-ils l’emporter un soir où JaVale McGee score dix points de plus qu’Anthony Davis ? On vous laisse en juger, et noter au passage que les Celtics ont assenné ce soir à leur adversaire leur plus grosse défaite de la saison, CQFD.
Victoire de prestige pour des Celtics qui restent accrochés au wagon de tête à l’Est, alors que les Lakers marquent un temps d’arrêt pas vraiment gênant dans leur course à la première place sur la West Coast. On attendait un choc et on a plutôt eu un choke, mais c’est la vie comme dirait l’autre, et ça nous aura au moins permis de voir jouer le meilleur pivot de l’histoire de Clamart.