Les notes de Raptors – Mavericks : Kyle Lowry a redoublé trois fois avant de sauter quatre classes, on n’y comprend plus rien

Le 23 déc. 2019 à 01:39 par Giovanni Marriette

Kyle Lowry 23 décembre pari
Source image : YouTube

C’est l’une des nouveautés pour cette saison 2019-20, TrashTalk vous offre chaque dimanche soir les notes du NBA main event made in France. Disons qu’on a la chance de pouvoir profiter d’un match chaque semaine en prime time, disons que ça ne nous obligera plus à patienter devant un épisode claqué de Zone interdite, alors disons qu’on a décidé de profiter de tout ça pour rigoler un peu et pour vous faire part chaque semaine de notre bulletin de notes maison. Âmes sensibles s’abstenir, on n’est pas venus ici pour caresser la NBA dans le sens du poil, enfin pas toujours.

Quoi de mieux qu’un match entre les Mavs et les Raptors pour terminer la semaine à une heure décente, surtout quand on sait que trois des protagonistes principaux des deux équipes sont de mignons européens. Ah bon ? Pascal Siakam, Luka Doncic et Marc Gasol absent ? Allez hop on se concentre du coup sur un Letton, un Allemand, un Portoricain, un Serbe et un autre Espagnol mais d’Epinal. Ca commence comme une blague, méfiez-vous de comment ça va finir.

Debrief du match juste ici, parce qu’on ne pouvait pas tout mettre dans un simple bulletin de notes

Toronto Raptors

Kyle Lowry (2 puis 12) : une première mi-temps compliquée car beaucoup de maladresse, puis Mister Gros Boule est rentré dans une autre galaxie en fin de match. Tout simplement inarrêtable et auteur de vingt points au dernier quart, y a même pas de vanne avec le quatre-quarts.

Fred VanVleet (0 puis 2) : si les Raptors ont réussi l’impossible, ce n’est clairement pas grâce au héros des dernières Finales. Pas dans le rythme, des ballons perdus et un duel manqué face au Hall Of Famer Jalen Brunson, merci mais non merci.

Serge Ibaka (4) : il n’a pas pesé des masses sur le match, ratant un paquet de ses petits tirs qui sont pourtant sa spécialité d’habitude. Ce qu’on retiendra de ce match, c’est qu’un homme au blase de métier de bouche mériterait de lui passer devant dans la rotation.

O.G. Anunoby (5) : il n’était pas là lors du coup de chaud de fin de match et ce n’est peut-être pas un hasard. L’un des seuls Dinos à être tranchant en première mi-temps et pour le reste pas grand chose. Voyelle, consonne, voyelle, consonne, voyelle, consonne, voyelle. Sept lettres, Anunoby discret.

Pat McCaw (6) : le triple-champion NBA en titre a une tronche à faire le sixième Jackson Five mais il n’empêche que c’est lui qui a lancé le match pour Toronto. Derrière il a surtout bien défendu, et c’est déjà pas mal comme dirait Andre Roberson.

Chris Boucher (8) : Chris Boucher a tenté quelque chose. “Xavier Vaution, le 22 décembre à 23h04”. Mais ça c’était avant que le boucher n’affûte ses couteaux et déboule sur la fin de match comme votre copain Jean-Louis au concours du plus beau cri du cochon. Fantastique d’abnégation, en attaque comme en défense, et auteur de son career high au point, Chris Boucher mérite les félicitations du jury.

Rondae Hollis-Jefferson (8) : merci de nous le prêter quand on partira à la guerre en pensant que tout est perdu. Surmotivé alors que son équipe perdait encore de vingt poins, c’est clairement lui qui remet les Raptors sur les bons rails. RHJ a marqué des points pour la suite, c’est notre petit doigt qui nous le dit.

Terence Davis (7) : un blase à lâcher des passes à Sylvain Wiltordu sur ISS mais une aide précieuse au moment où Toronto fait basculer le match. Deux gros tirs du parking, des lancers qui comptent, un bandeau et une grosse défense.

Malcolm Miller (6) : un blase à récupérer les centres de Bichente Lazaratu sur ISS mais une présence défensive précieuse en fin de match. Tête d’affiche de la press tout terrain de Nick Nurse, parce qu’il faut bien trouver un rôle à chacun dans cette belle histoire.

Matt Thomas (-) : le seul roux qui peut jouer en NBA en s’appelant Matt n’est évidemment pas cet avatar. Nomého.

Marc Gasol (51) : aperçu downtown en train de fêter le titre de juin dernier avec des fans des Grizzlies. Incorrigible.

Pascal Siakam (-) : il reste le meilleur cainfri de NBA même sans jouer, quel homme.

Norman Powell (-) : on connait désormais la raison de son absence : une chirurgie faciale pour redresser son nez cornu.

Dallas Mavericks

Kristaps Porzingis (6) : pas assez solide en défense et c’est un problème. Pour le reste ? Encore un 19/12/3 mais pas de quoi pavoiser, nous aussi on fait pareil si on fait 2m20. Un buzzer à la mi-temps aussi, un de plus, qu’il est clutch.

Tim Hardaway Jr. (4) : a raté les trois quarts de ses tirs et s’est même pris un petit pont en début de match. C’est Tim Hardaway Jr. ou c’est Nolan Roux du coup ?

Jalen Brunson (6) : vraiment solide à la baguette, mais trop juste quand il a fallu se bagarrer avec Michael Kyle Jordan Lowry en fin de match. Maladroit au début du match puis bien mieux par la suite, pas grand chose à se reprocher.

Dwight Powell (6) : toujours aussi monté sur ressorts mais inutile en défense face à des mecs agressifs. S’il aime sauter il peut toujours rejoindre la sélection canadienne de trampoline.

Dorian Finney-Smith (6) : il a tenu longtemps la baraque en défense tout en étant quasi-parfait en attaque puisqu’il bne rate son prremier tir que dans le money time. C’est con, c’est limite le seul qu’il avait vraiment besoin de mettre.

Seth Curry (1) : on connaissait Steph Curry, on connaissait Dell Curry, on pensait connaître Seth Curry mais ce soir on a surtout vu Pet D’Curry, le moins bon de tous les frères.

Courtney Lee (-) : a pris de belles photos.

Maxi Kleber (4) : il a mis un shoot à trois avec la planche et a mimé un téléphone en rigolant. On se croirait dans une partie de Piccolo App.

Justin Jackson (-) : le sosie officiel de Bruno Mars n’a pas joué, et on ne saura d’ailleurs jamais si ce n’était pas plutôt Justin Jackson qui a chanté avec Adèle aux NRJ Music Awards de 2017.

J.J. Barea (42) : pour son nombre de centimètres au dessus du mètre.

Delon Wright (2) : porte le même numéro que Dikembe Mutombo mais possède le gabarit d’une cuisse de Dikembe Mutombo. Et son adresse de loin également.

Ryan Brockhoff (hlghdgsdk) : y’a toujours un con avec qui tu te reprends à six fois pour écrire son nom. Merci pour tout Ryan Brontchoff.

Boban Marjanovic (-) : non seulement il ne joue presque pas, mais en plus il gêne la moitié du premier rang avec ses giga-oreilles.

Luka Doncic (-) : tout sourire à la fin du match, parce qu’il ait probablement déjà comment faire pour battre les Raptors au prochain match.

Dirk Nowitzki (100) : aperçu dans un bar à tapas après le match en train de trinquer avec Marc Gasol. Et évidemment Dirk a  couché Marc, question d’origine.

C’est tout pour cette fois-ci et très honnêtement… ce match du dimanche a fait un bon directement à la première place de nos soirées dominicales. Big up aux Raptors pour cet héroïque comeback et, tiens, vous voulez une bonne nouvelle ? la Team Notes vient de nous confirmer que tous les matchs du Christmas Day seront passés au crible, la bouche pleine de bûche et le gosier rempli de champagne bon marché. Elle est pas belle la vie ?