Les Pacers font tomber l’ogre Lakers : 105-102, put some respect on Indiana et rendez-vous demain pour le choc du mois
Le 18 déc. 2019 à 06:04 par Giovanni Marriette
Depuis le temps qu’on vous le dit, depuis le temps qu’ils nous le disent. Trois ans au moins que les Pacers sont considérés tout au mieux comme une équipe moyen-bien, et trois ans que nos provinciaux sûrs explosent les barrières censées les séparer des tous meilleurs. Cette saison ne déroge pas à la règle et c’est cette fois-ci un cador qui est venu se casser les dents à la Bankers Fieldhouse Arena. Et pas n’importe quel cador hein.
Alors ok, Anthony Davis était absent et les Lakers avaient – peut-être – la tête ailleurs hier soir au moment de se déplacer dans l’Indiana. Ok Jared Dudley est titulaire en NBA en 2019. Mais, mon Dieu, rendons plutôt hommage à cette équipe des Pacers qui, comme les Mavs la veille, a clairement choisi de rentrer dans le lard de l’officieuse meilleure équipe de la Ligue. Les Pacers, nouveaux “challengers officiels” de LeBron James s’il en est puisque cette victoire solide vient s’ajouter à un petit paquet d’antécédents entre le King et la franchise de l’Indiana. Les Playoffs 2013, les Playoffs 2014, les Playoffs 2016, la branlée all-time reçue la saison passée, disons qu’à chaque fois que le gonze LBJ est en ville… la ville est en ébullition et que cette ébullition se transforme en émulation positive, en motivation énorme pour coller une défaite de plus à un homme qui doit commencer à être usé de ses passages dans la ville des 500 Miles.
Hier ? C’est à une nouvelle démonstration de culot et de basket à laquelle on a assisté, avec un LeBron certes une fois de plus au four et au moulin mais maladroit, un Dwight Howard pas loin d’être parfait en sortie de banc, mais surtout avec des Pacers concentrés jusqu’à la dernière seconde et profitant pleinement du choke de leurs hôtes dans le dernier quart. Six lancers loupés dans les douze dernières minutes et un dernier tir offert par LeBron à… Rajon Rondo, on se dit qu’il y avait peut-être mieux à faire côté Hollywood, on se dit que les mecs n’ont peut-être pas tous leur BTS Gestion. Car à côté de ça ? Les Pacers auront tout simplement réalisé le match parfait, avec en tête d’affiche un Domantas Sabonis niveau All-Star et profitant des espaces libérés par l’absence de l’Unibrow et un Malcolm Brogdon monstrueusement intelligent et clutch comme quasiment chaque soir depuis son arrivée dans l’Indiana l’été dernier. Brogdon en bourreau des Angelinos, Rondo qui sauve la balle de match mais qui clang un gros coup au buzzer et donc une victoire magistrale de Pacers aujourd’hui forts d’un bilan de 19-9 et solidement installés dans le Top 6 de l’Est, à… un petit match seulement de la deuxième place. Merci Domas donc, merci l’intello de service à la mène, mais merci également à un supporting cast aussi inattendu que solide hier soir encore. Les deux frangins Holiday, T.J. McDuracell, T.J. Warren, Myles Turner qui retrouve peu à peu la gnaque qui faisait de lui un candidat au DPOY la saison passée, autant de sous-cotes évidentes mais qui participent activement à faire cette saison encore des Pacers une franchise qui compte alors que tout le monde semble les oublier un peu trop souvent.
Résultat des courses ? Une défaite pour les Lakers, la quatrième seulement cette saison, la première à l’extérieur depuis le… 21 octobre et le season opener face aux Clippers, et un choc qui s’annonce jeudi entre Lakers et Bucks, soit deux équipes leaders de leur conférence mais également deux équipes en sortie de défaite. On ne sait pas si Nate McMillan et ses joueurs regarderont le match mais une chose est sûre, les Pacers ne sont pas des victimes et ont prouvé une fois de plus qu’ils pouvaient battre tout le monde, surtout quand il y a LeBron en face.