Amar’e Stoudemire aussi veut sa dernière danse en NBA : le duo Melo / Stoud reformé pour la postérité, avouez que ce serait des barres

Le 16 déc. 2019 à 15:54 par Thomas Gaudet

Amare Stoudemire
Source image : YouTube

Après un bref séjour en Chine, Amar’e Stoudemire est de retour sur le nouveau continent et il espère bien décrocher un petit contrat dans une franchise NBA. Avec tout le respect qu’on a pour lui, on a beau se creuser les méninges, on ne voit pas trop qui pourrait faire appel à Stoud pour un Playoffs push

Amar’e n’aura finalement joué que onze matchs chez les Fujian Sturgeons, chez qui il avait signé au mois d’octobre dernier, avant de rentrer au bercail. Marc Stein, du New York Times, nous en a informé hier via Twitter : l’intérieur est de retour dans sa Floride natale et enchaîne les workouts dans l’espoir d’attirer le regard d’une franchise ou d’une autre. On rappelle que STAT (Standing Tall and Talented, son surnom) avait déjà tenté cette approche cet été, sans succès. Et c’est sûrement parce qu’il vient de souffler ses 37èmes bougies et qu’il ne s’appelle pas Vince Carter. Stoud était un joueur éblouissant dans ses belles années, un athlète hors du commun, un véritable compétiteur, une machine à posters, un bon rebondeur, tout ça à la fois. Mais pour la NBA d’aujourd’hui… il risque de lui manquer pas mal des qualités recherchées par les scouts. Commençons par sa taille : 2m08, pas immense pour un poste 5 de formation. Il compensait à l’époque par son physique et sa détente mais Papi n’a plus l’âge pour postériser les Marjanovic et autres, en place dans les zones restrictives du circuit. On pourrait le faire basculer poste 4 nous direz-vous, comme à ses plus belles heures. Mais s’il était capable de faire ficelle régulièrement à 3-points en effet pourquoi pas, sauf qu’il n’a a jamais été adroit à distance (la faute aux conventions d’une époque étrange où les intérieurs restaient dans la raquette). Et on ne vous parlera même pas de ses qualités défensives, très moyennes déjà dans son prime, ni de ses rotules qui grincent sur chaque appui.

En bref, peu de chance que la NBA repêche effectivement l’ami Stoud, mais oublions ce cynisme et ce réalisme trop terre à terre… et aissons le cœur et la nostalgie parler. Parce qu’on le taille, on le taille, mais on garde aussi en souvenir les belles années de l’intérieur. Et la récente success story de Carmelo Anthony nous donne de l’imagination : ne serait-il pas splendide de retrouver le duo tellement new-yorkais d’Amar’e et Melo ? À Portland s’il le faut, ou même chez les Knicks pour un titre dès 2020 ? Blurp. Qu’Adam Silver intervienne, car on rêve de revoir l’homme à la capuche et celui aux lunettes de plongée sous-marine évoluer sous les mêmes couleurs. Il y a objectivement plus de chances que ça arrive à un celebrity game du All-Star Weekend dans deux ou trois ans mais Dieu que ce serait beau. Et en parlant de Dieu on imagine déjà Gerard et Iman Shumpert les rejoindre dans la Grosse Pomme pour aller défier Giannis en finale de conf. Là au moins, on aurait de vrais cadres sérieux pour guider la jeunesse des Knicks.

Mais assez parlé d’univers parallèles. Il nous faut reposer les pieds sur terre et envisager avec tristesse la possibilité (forte, très forte) qu’Amar’e Stoudemire ne rejoue jamais en NBA. Espérons… qu’il nous fasse mentir ?

Source texte : CBS Sports


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