Les notes de Kings – Celtics : Buddy Hield et sa grosse paire mettent fin à l’invincibilité de Boston

Le 18 nov. 2019 à 02:03 par Arthur Baudin

buddy hield
Source image : NBA League Pass

C’est l’une des nouveautés pour cette saison 2019-20, TrashTalk vous offrira chaque dimanche soir les notes du NBA main event made in France. Disons qu’on a la chance de pouvoir profiter d’un match chaque semaine en prime time, disons que ça ne nous obligera plus à patienter devant un épisode claqué de Zone interdite, alors disons qu’on a décidé de profiter de tout ça pour rigoler un peu et pour vous faire part chaque semaine de notre bulletin de notes maison. Âmes sensibles s’abstenir, on n’est pas venus ici pour caresser la NBA dans le sens du poil, enfin pas toujours.

Bim-badaboum-boom ! Non ce n’est pas John Wall qui loupe la dernière marche de ses escaliers, mais bel et bien votre bulletin de notes hebdomadaire : rubrique plus attendue qu’un tir du parking de Simmons ou qu’un système de Fizdale. Cette semaine, vous n’allez pas être déçus puisque c’est une rencontre plutôt potable qui opposait les Boston Celtics aux Sacramento Kings. D’un côté, un collectif aussi huilé que les aisselles de Jokic : des C’s à 10 victoires pour un seul revers, et qui trônent logiquement en tête de la Conf’ Est. De l’autre, une équipe hypante mais qui foire son début de saison en raison d’une infirmière visiblement trop sexy (4 succès pour 7 défaites). Mais comme on dit : “Au Golden 1 Center, mieux vaut ne pas être visiteur !” (personne ne dit ça). Du coup, les Californiens ont tenté de relever la tête après une légère déconvenue contre les Lakers. Les Celtics quant à eux, restaient sur 10 victoires consécutives avec un objectif clair : enchaîner.

Un match aussi serré que Yabusele dans du 40.

Sacramento Kings :

Buddy Hield (9) : le petit écureuil a régalé à tous les niveaux. Des tirs de mammouth et même de la responsabilité dans l’organisation… Sans De’Aaron Fox c’était à lui de porter son équipe et Hield l’a magnifiquement fait ce soir. À lui de confirmer qu’il vient de passer un cap lors des prochaines sorties, en tout cas il a joué à la hauteur de son contrat cette nuit.

Bogdan Bogdanovic (6) : shoots aussi courts que la carrière de Brandon Roy par séquence (mea-culpa immédiat). Une participation intéressante dans l’organisation avec quelques caviars mais vraiment rien de bien folichon en première période. Il aura fallu attendre les dix dernières minutes pour voir Bogdanovic sortir du pieu et envoyer trois flèches très importantes.

Nemanja Bjelica (7) : Peja Stojakovic en première mi-temps et Darko Miličić en seconde. Des rebonds à foison, une belle vision de jeu mais a croisé Bogdanovic qui sortait du lit pour faire le chemin inverse. Le poster de LeBron a eu un effet limité.

Harrison Barnes (5) : toujours un lieutenant de qualité avec une certaine constance dans l’adresse. Typiquement le mec dont personne ne va parler alors qu’il mériterait un zeste de considération. N’a pas crevé l’écran, ni le ballon, donc une note 100% Harrison Barnes.

Richaun Holmes (5) : un gros pétard sur Marcus Smart, de l’intensité, a disparu comme les pères qui partent acheter des clopes, puis est revenu une fois les études payées. L’important est assuré : choper des gros rebonds, mettre les lancers.

Dewayne Dedmon (4) : 7 points et 4 rebonds en seulement 10 minutes. Victime du succès de… euh… bah on sait pas trop en fait. Parfois totalement à la rue, parfois utile, heureusement qu’il est sympa.

Harry Giles (4) : une prestation solide en sortie de banc mais dans l’ensemble, Harry n’avait rien d’un sorcier. Désolé.

Trevor Ariza (3) : Trevor l’Aziza, je te veux si tu veux de moi. Ça c’était y’a dix piges maintenant plus personne veut de ce grand dinosaure. Paumé hier soir, et c’est pas une première cette saison.

Cory Joseph (3) : a rentré un tir une fois au chalet. Le même physique que Barney des Simpsons et potentiellement la même adresse. Devrait être plus agressif, mais bon les Canadiens aussi…

Yogi Ferrell (3) : il est pas bon mais qu’est ce qu’il est mignon.

Boston Celtics

Kemba Walker (3) : quelques statistiques mais cette impression de ne pas l’avoir vu. Il manque un tir à 3 mètres du panier alors qu’il aurait dû le mettre #AnalyseCommeDjellit. Dans un match serré et avec plusieurs actions pour tuer les Kings, Kemba n’a pas répondu présent. Envie de mettre ses copains en avant ou manque de caractère ? Au choix, la défaite est là.

Jayson Tatum (4) : beaucoup trop inconstant pour réellement aider les siens à l’emporter. Il était là quand il fallait, en fin de match, mais pas assez au début. Prestation équivalente à l’esthétique de sa barbe, donc légèrement trouée.

Marcus Smart (2/16) : toujours le même chien enragé dans les matchs à tension mais dégaine aussi rapidement qu’Éric Micoud parle. L’ordre des priorités est donc établi : passer chez le dermatologue puis travailler l’adresse. Ah, et bosser les floaters aussi, celui de la victoire a ricoché sur l’arceau pour le plus grand désespoir de son équipe.

Jaylen Brown (7) : le joueur le plus constant côté Celtics avec une belle feuille de match. Malheureusement trop réduit au statut de role player alors qu’il aurait sûrement pu/dû porter Boston ce soir. Comme Buddy, a encore justifié son nouveau contrat à titre individuel.

Daniel Theis (6) : véritable Gangster 2 Theis. Grosse présence dans la peinture avec toujours cette capacité à s’écarter du cercle. Un trashtalking à base de “Dewayne Ded-Mon, le mon-go-lien”. Un peu clutch, un peu puni aussi par les arbitres.

Semi Ojeleye (5) : Semi à foutre le bordel dans la défense californienne. Pas forcément la meilleure sélection de tirs mais une certaine assurance dans les appuis (quand t’as rien à dire sur lui). La belle surprise de la soirée côté C’s, surtout l’adresse à distance.

Bradley Wanamaker (4) : un nom de DJ togolais qui joue mardi au 555 Famous Club de Marrakech. Le match est bon sans pour autant changer quelque chose à notre vie. Toujours du mal avec ce numéro 9 dans le dos.

Enes Kanter (4) : des statistiques intéressantes mais sa raquette est toujours visitée par beaucoup trop de touristes. Les Celtics ont le choix : faire jouer Theis ou introniser leur peinture au patrimoine national de l’UNESCO.

Robert Williams III (2) : six petites minutes avant que Brad Stevens ne décide de l’envoyer au cachot #FreeRobert87000. Un souci à la cheville ? Bodganovic était au mauvais endroit au mauvais moment.

Carsen Edwards (2) : palmarès de Carsen Edwards : j’ai régalé en pré-saison.

Javonte Green (non-noté) : Javonte Green ?

Vincent Poirier (DNP) : dernier à jouer mais premier dans nos coeur.

C’est donc terminé pour ce quatrième bulletin de notes hebdomadaire : un match serré avec de jolies phases de jeu. Comparé au massacre offensif de la semaine dernière, on part se coucher avec autre chose que de la harissa dans les yeux. On se retrouve la semaine prochaine pour un derby texan entre Doncic et Harden Mavericks et Rockets. 


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