Boston continue sa folle série : orgie offensive victorieuse contre les Wizards, malgré un Bradley Beal des grands soirs
Le 14 nov. 2019 à 05:44 par Remy Larquetoux
140-133. Non le All-Star Game n’a pas été avancé au mois de novembre. Mais quand les Wizards jouent en ce moment, c’est tout comme… enfin sans les stars bien sûr. Boston a livré une nouvelle fois une prestation solide du début à la fin, maitrisant les coups de chaud de Bradley Beal, et en gérant particulièrement bien une fin de match qui pouvait s’avérer piégeuse. Les Celtics sont plus que jamais la meilleure équipe de la Ligue en ce moment.
C’est avec un taux de confiance à son maximum que les hommes verts se présentaient face aux Wizards cette nuit au TD Garden. La rencontre se joue, comme attendue, sur un rythme élevé où les efforts défensifs et attaques sur demi-terrain ne font pas vraiment partie du jeu prôné par les coachs. Les Celtics, toujours invaincus à domicile, devaient se voir très beaux en voyant une équipe de Washington vaillante mais bien faible se présentant face à eux. Mais attention, en NBA, un match n’est jamais joué d’avance et les pensionnaires de la Capitale l’ont bien saisi. La première mi-temps est très serrée, Jayson Tatum retrouve un peu d’adresse après son catastrophique 1/18 du match précédent, maintenant son équipe au contact des hommes de Scott Brooks. Si les titulaires assurent plus ou moins, c’est du banc que viendra la lumière. En effet, le sniper de poche en la personne de Carsen Edwards a décidé de pointer le bout de son nez. Il terminera à 18 points à 4/5 à 3 points notamment. En l’absence du bondissant Robert Williams, nous avons même eu le droit à une petit dizaine de minutes de Vincent Poirier. Dans un match où Brad Stevens avait décide de jouer l’extra smallball – une raquette Tatum – Grant Williams – l’ancien intérieur de Vitoria a su profiter de son petit temps de jeu. Sa ligne statistique parle pour lui : 3 points, 4 rebonds, 3 passes et 1 contre. Complet et encourageant pour la suite. Dès l’entame du second acte, Boston donne le ton et s’échappe, conservant en moyenne une dizaine de points d’écart jusqu’à la fin du match. Si Washington s’accroche, revenant même à -5 à quelques instants de la fin , Kemba, comme à son habitude, a pris ses responsabilités pour clore le match. Une ficelle du parking, et donc un neuvième succès de rang.
Côté Wizards, orgie offensive rime souvent avec carton de Bradley Beal. Et une nouvelle fois, cela n’a pas manqué. 44 points pour le véritable FP des Sorciers, et une lueur d’espoir en fin de match pour son équipe… en vain. En effet, si Rui Hachimura a encore été bon avec ses 21 points, si Isaiah Thomas de retour dans son ancien jardin a également contribué de manière positive en bras droit de BB, le supporting cast autour est trop faible. Si en plus, ceux-ci ne daignent pas se donner les moyens de bien défendre, la saison risque d’être trop très longue. En même temps, difficile de gagner un match en encaissant en moyenne 120 points depuis le début de la saison. Car on parle de ces mêmes gars qui avaient réussi il y a peu à perdre un match en en mettant 158... Tout ça pour dire que s’ils ne veulent pas se prendre des fessées tous les soirs, il faudrait aborder les matchs autrement qu’une rencontre de G League. Alors… John, toi qui est désormais assistant coach – lol -, il serait judicieux que tu fasses passer le message rapidement.
Qui peut s’assoir à la table de ceux qui disaient que les Celtics seraient sur le toit de la Ligue après dix matchs ? Pas grand monde sans doute mais une chose est sûre, c’est que cette équipe est vraiment cool à regarder. En plus de cela, elle est efficace et ne semble pas vouloir se contenter de cela. La première place à la fin de la saison en ligne de mire ? Pourquoi pas. Mais comme chaque année, le moment où nous les attendons le plus, c’est en mai, pas fin Avril, prêts à partir en vacances.