Les Celtics tiennent leur revanche : victoire 116-105 face aux Bucks et Kemba Walker en patron, le message fut clair
Le 31 oct. 2019 à 05:28 par Remy Larquetoux
Si le début de soirée avait perdu un peu de son intérêt après le barfight entre KAT et Joel, il fallait donc bien trouver son bonheur ailleurs. Et quoi de mieux qu’une revanche de la demi-finale de Conférence entre Celtics et Bucks au TD Garden pour oublier le fiasco du Wells Fargo. Giannis Antetokounmpo en déplacement à Boston, toujours un must-see.
Un air de vengeance planait au-dessus des hommes verts du Massachusetts. Après leur élimination par le MVP 2019 et sa bande, et malgré les éloges de Paul Pierce envers la capacité à contenir le Greak Freak sur cette série, c’est d’une fessée que Kyrie et ses coéquipiers se sont fait sortir des Playoffs en mai dernier. Cette année ? La donne a changé à Boston. Plus de Kyrie Irving, mais un Kemba Walker motivé à l’idée de jouer autre chose que la dixième place. Et ce premier choc à domicile semblait l’occasion rêvée pour lui de véritablement lancer sa saison. Cependant, le match commence sur les mêmes bases qu’au printemps dernier. Les Bucks sont appliqués, la dimension collective combinée à la profondeur de leur effectif permet de créer un écart déjà conséquent après le premier quart-temps (34-19). Le second acte est plutôt équilibré et l’écart est toujours d’une quinzaine de points en faveur des hommes de Bud au moment de regagner les vestiaires.
Brad Stevens semble avoir trouvé les mots justes à la mi-temps car ses joueurs reviennent alors plus déterminés que jamais, refusant ainsi de se faire marcher dessus une nouvelle fois. Sous l’impulsion d’un Marcus Smart inspiré en attaque (19 points dont 5/11 à trois points) et toujours aussi relou en défense, les Celtics reviennent peu à peu. Giannis est bien muselé par son chien de garde habituel en la personne de Semi Ojeleye, qui a pu obtenir une vingtaine de minutes en l’absence de Jaylen Brown. Les ailiers de Boston commencent alors à chauffer. Jayson Tatum et Gordon Hayward, avec au final respectivement 25 et 21 points, infligent un 38-18 dans ce troisième acte face à des Bucks en manque d’adresse et d’organisation collective. Dans un TD Garden en fusion, Boston semble bien décidé à ne pas laisser passer ce qui ferait office de victoire référence en ce début de saison. L’ex-Hornet fait danser le moindre joueur de Milwaukee se présentant face à lui et terminera avec 32 points dont 13 dans le dernier quart et le slip d’Eric Bledsoe dans la poche. A noter également la bonne performance d’un Daniel Theis en quasi double-double et qui aura bien gêné les frères Lopez, dans la peinture pour Robin et derrière l’arc pour Brook. L’Allemand bénéficiait ce soir de l’absence d’Enes Kanter et en a profité, bien choué kamarad. Une absence dans le secteur intérieur des Celtics qui n’a toutefois pas permis de voir Vincent Poirier sur le parquet, paraît que ses fruits ne sont pas assez mûrs.
Ce sont donc des Celtics convaincants qui se sont dressés devant le Greak Freak et ses compères. Une vengeance et une véritable première victoire référence contre un concurrent direct pour les premières places à l’Est. Quant à Giannis et ses Bucks, un accro au TD Garden n’est pas synonyme de déroute, mais il faudra relever la tête dès le prochain match à l’Amway Center d’Orlando.