Les Hornets font plier les Bulls, 126-125 : Charlotte sera peut-être moche toute l’année, mais cette nuit elle était belle

Le 24 oct. 2019 à 06:17 par Giovanni Marriette

Si tu pensais que ce match serait l’un des plus beaux de la nuit tape dans tes mains, si tu pensais que ce match serait l’un des plus beaux de la nuit tape dans tes mains, si tu pensais que ce match, si tu pensais que ce match, si tu pensais que ce match serait l’un des plus beaux de la nuit tape dans tes mains.

Stupeur dans la salle, personne ne tape dans ses mains. Car en effet, malgré la hype entourant le premier match de la première grosse soirée NBA de la saison, pas grand monde n’imaginait les Hornets et les Bulls enflammer notre début de nuit. Et pourtant, ces deux franchises pas vraiment annoncées comme des cadors cette saison nous ont offert deux heures et demi de basket souvent léché, un peu bordélique parfois, mais diablement agréable à regarder. Le genre d’équipes qui jouent un basket décomplexé, fait de vas-y tente et on verra bien, et un match qui donne finalement une opposition fort savoureuse.

Côté Bulls ? Parlons de la défense car ce sera fait. Voilà, c’est fait. Au niveau des points positifs à retenir ? Un Lauri Markkanen qui s’impose déjà comme le vrai leader de son équipe. 35 points à 13/25 au tir, 17 rebonds, voilà ce qu’on appelle une rentrée réussie. Un petit moins pour un Zach LaVine qui aura mis une mi-temps à se réveiller mais qui s’est au moins évertué à faire jouer les copains, et ça c’est plutôt nouveau. Wendell Carter Jr. signait pour sa part son retour après une saison rookie tronquée et le sosie costaud de Soprano aura régné sous le cercle, ses 12 points et 9 rebonds ne reflétant pas son apport dans la raquette. Au rayon des satisfactions on retrouve également un Thaddeus Young beaucoup trop propre dans ses fondamentaux, un Kris Dunn aussi excitant qu’il peut parfois être énervant, et surtout un Coby White dont on a envie de se lover dans la tonsure tellement le tempo du gamin est parfait et tellement – il faut bien le dire – la tonsure a justement l’air terriblement confortable. Les deux seuls tords de ces Bulls cette nuit ? La défense on l’a dit, ou plutôt la air-defense, mais surtout d’être tombé… sur des Hornets en feu…

Car il faut bien le dire et il n’y a pas d’autres mots : Charlotte avait le feu au cul cette nuit. Une statistique pour étayer cette expression un poil beauf ? Record de franchise battu pour les tirs du parking inscrits dans un match avec 23, grâce à trois hommes absolument unstoppables today et Sia approuve tout ça. Marvin Williams, soldat inaltérable cette fois-ci en sortie de banc (5/7), Devonte Graham lui aussi bien coquin derrière la ligne (23 points et 8 passes à 6/7 de loin) et surtout… P.J. Washington, Pièce-Jointe débutant le match avec trois bombes de loin pour terminer le premier match de sa carrière avec 27 points dont 7/11 du parking de l’insolence. Rajoutez à cela un Cody Zeller de plus en plus chauve mais de plus en plus fringant lorsqu’il joue les trailers ou un Dwayne Bacon saignant sur la plaque et vous obtenez une base carrément solide, en tout cas assez pour disposer de Bulls beaucoup trop permissifs. On retiendra par contre les débuts timides Malik Monk, de Miles Bridges et du franchise player potentiel Terry Rozier, qui n’a eu cette nuit de scary que son pourcentage au tir. De quoi offrir une belle marge de progression à la troupe de James Pento Borrego, alors que Nicolas Batum a démarré sa saison de la pire des manières, Nico s’éclatant le doigt dans le troisième quart-temps avant qu’un premier verdict ne tombe : fracture au niveau du majeur, difficile de faire un doigt aux haters mais ça va faire cher la bandelette…

Le score final de ce premier feu d’artifice au pays de Lolotte ? 126-125 Hornets, une première victoire dans une saison où la grande partie des observateurs ne les voient pas en gagner plus de quinze. Première gifle au destin, bien ouej les gars.

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