Les salaires des New Orleans Pelicans pour la saison 2019-20 : on espère que le quatrième plus gros salaire des Pels jouera plus de 30 matchs

Le 05 oct. 2019 à 08:17 par Giovanni Marriette

Salaires New Orleans Pelicans
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Qui dit nouvelle saison dit nouveaux chèques à faire tous les 30 du mois, et à ce petit jeu-là le comptable des Pelicans est dans la même situation que ses collègues de bureau : à l’aube d’une nouvelle ère. Trois darons qui prennent leur gros chèque, les jeunes qui apprennent à devenir riche, mais surtout un avenir proche qu’il faut commencer à imaginer sur le terrain mais aussi à la banque. Parce que papy le disait si bien : c’est le nerf de la guerre.

Petit guide pratique sur le Salary Cap et les Exceptions

salaires Pelicans

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Situation financière par rapport au cap

  • Le seuil de la Luxury Tax est fixé à 132,627,000$ cette année.
  • Le Salary Cap de la NBA est fixé à 109,140,000$ cette année.
  • Avec 114,761,031$ prévus contractuellement cette saison, les Pelicans font partie des bons élèves, grâce notamment à leur tripotée de gamins pas encore assez poilus pour prétendre à un trésor à chaque fin de mois. Finances saines, une belle place faite dans le cap avec le départ d’Anthony Davis, et donc une année idéale pour voir venir en Louisiane. Y’a plus qu’à signer Jahlil avant la reprise et le groupe sera au complet.

Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 6

  • Jrue Holiday
  • J.J. Redick
  • Zion Williamson
  • Jaxson Hayes
  • Nicolo Melli
  • Nickeil Alexander-Walker
  • Deux anciens dont on sait que la présence sera bénéfique, quatre jeunes arrivants dont les progression seront – à des niveaux différents – les composantes essentielles de l’avenir à NOLA, et deux Team Options à gérer pour les cas Lonzo et Josh Hart. Un avenir proche qui sent bon la rose jusqu’à ce que ces messieurs deviennent logiquement gourmand, mais on appellera ça des problèmes de riche donc tout va bien.

Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison

  • Derrick Favors : contract year pour l’ancien inspecteur du Jazz, et on sait tous ce que ça signifie. Derrick joue une partie de sa carrière cette saison, et dans un roster jeune et rapide… il devra s’imposer comme le dos d’âne parfait. Intérieur à l’ancienne, solide sur ses appuis mais avec un record aux environs de 30 secondes sur 100 mètres, le futur probable titulaire du poste 5 a un an pour séduire. Séduire les Pels, pourquoi pas, mais surtout séduire trente franchises en vue de la suite de sa carrière. Pas sûr qu’il ne retrouve le genre de contrat dont il est aujourd’hui propriétaire, mais chaque 20/10 fera en tout cas monter sa cote.
  • Lonzo Ball : tout comme son voisin du dessus, Lonzito joue gros cette saison. Enfin affranchi d’Hollywood, on l’espère débarrassé de son boulet de père, le génial meneur débarque dans le bayou avec la confiance de sa franchise, avec des copains qu’il connait par cœur et pour jouer aux côtés d’un homme qui attirera une grosse partie de la hype sur ses énormes épaules. Parfait pour Lonz’, qui devra prouver que si sa mécanique de tir est moche, son adresse, sa vista et son talent ne le sont pas. S’il y parvient ? A lui les salaires annuels à huit chiffres.
  • Jahlil Okafor : les Pels comptent sur lui cette saison mais son contrat n’est… même pas garanti. En clair ? Fais-nous des merveilles parce qu’on t’aime Jahlil, mais à la moindre connerie tu dégages. Un genre de contrat bourreau-victime qu’il va probablement se voir garantir avant la reprise mais que le Jah ne peut pas forcément contester car les années d’errance ayant suivi tant de promesses le mettent aujourd’hui dans une situation inconfortable, malgré de belles choses montrées sur les parquets la saison passée. C’est le prix à payer quand on a des grosses fesses et qu’on ne défend pas, alors qu’on était censé dominer le monde il y a moins de cinq ans.