Les chiffres concernant l’évolution du salary cap sont tombés : Daryl Morey va pouvoir payer encore plus en luxury tax

Le 17 sept. 2019 à 12:00 par Rémi Collenot

salary cap
Source : africatosports.com

C’est un rituel qu’on attend tous les ans en NBA : quel sera le salary cap pour les saisons à venir ? Une question qui a évidemment un impact important sur la politique des franchises et le potentiel d’une free-agency. Les chiffres pour les saisons 2020-21 et 2021-22 sont tombés, et comme d’habitude, les franchises vont pouvoir donner des salaires toujours plus gros à leurs joueurs.

Si certains trouvent les salaires des joueurs NBA complètement abusés, ils ne sont pas prêts de changer d’avis. Car sans surprise, le salary cap de chaque équipe va augmenter dans les saisons à venir. De “seulement” 109 millions de dollars pour cette année, les franchises disposeront ensuite d’une masse salariale maximum de 116 millions en 2020-21, puis de 125 millions pour 2021-22 d’après Shams Charania de The Athletic. On part donc sur une augmentation d’environ 15% en deux ans, rien que ça. Et pour les petits malins qui veulent dépasser cette limite, ils pourront aller jusqu’à 141 millions en 2020-21 puis 151 millions en 2021-22 avant de payer la luxury tax (coucou Daryl Morey). Les estimations données par Shams peuvent encore changer un petit peu, mais on devrait rester quasiment sur ces chiffres-là. Alors, quel impact aura ce changement sur les saisons à venir ?

The NBA has informed teams of currently projected salary cap and tax level in 2020-21 ($116M/$141M) and 2021-22 ($125M/$151M), sources tell @TheAthleticNBA @Stadium. It is $1M lower for '20-21 and unchanged for '21-22 based on previous projections.

— Shams Charania (@ShamsCharania) September 16, 2019

D’abord, c’est le salaire des joueurs qui sera directement impacté par ce changement. Globalement, les salaires devraient suivre plus ou moins l’évolution du cap, donc on verra probablement des salaires qui seront supérieurs de 15% dans deux ans par rapport à ceux donnés cette saison. Aussi, l’augmentation du cap devrait rendre la free-agency encore plus folle dans les années à venir. Si la prochaine devrait être assez calme (il faut bien digérer celle qu’on vient de vivre), on risque de passer un été de folie en 2021. Potentiellement, on pourrait apprendre cet été-là la dernière destination de LeBron James, mais aussi les futurs défis de Blake Griffin, Kawhi Leonard, Paul George, Rudy Gobert pour ne citer qu’eux, et peut-être même de Giannis Antetokounmpo si celui-ci refuse l’offre XXL que lui proposeront les Bucks dans un an. Bref, de tels noms avec un salary cap aussi élevé, ça promet un sacré été. Mais pour aujourd’hui, la nouvelle a surtout dû rassurer des franchises comme Portland, qui a prolongé Damian Lillard et CJ McCollum cet été, et à qui il pourrait donc rester un peu d’argent pour les entourer correctement dans quelques années. Enfin, qui dit augmentation du salary cap dit augmentation du nombre de contrats bien pourris, et on suivra ça de très près.

Sans surprise donc, le salary cap va augmenter assez largement dans les saisons à venir. 15% sur deux ans environ, de quoi ravir pas mal de joueurs. On a déjà hâte d’être en 2021 en tout cas, car on pourrait bien vivre une free-agency aussi folle que celle de cet été.

Source Texte : The Athletic


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