Preview Team USA – Brésil : le Brésil doit gagner pour survivre, mais c’est même pas sûr que ça suffise

Le 09 sept. 2019 à 10:59 par Rémi Collenot

Source image : Youtube/FIBA

On pensait que le Brésil avait fait le plus dur en tapant la Grèce au premier tour. Il suffisait de battre les Tchèques pour se qualifier en quarts. Sauf que non, les Brésiliens ont échoué face à une République Tchèque décidément très surprenante, et se retrouvent maintenant un peu dans l’embarras (pour ne pas dire plus). Déjà, faut taper Team USA, mais en plus, faut prier.

D’abord, un point sur la situation un poil bordélique du groupe K. Devant, Team USA ne devrait pas, sauf accident, bouger de sa première place. Deux possibilités pour cela. La première, une défaite contre le Brésil avec une victoire de la Grèce contre la République Tchèque. La deuxième, très improbable, une défaite de 22 pions ou plus contre le Brésil si les Tchèques s’imposent contre la Grèce. Si ce dernier scénario arrive, Team USA sera tout simplement éliminée. Taper Team USA de 22 points ou plus, c’est d’ailleurs le seul moyen pour le Brésil de passer en quarts à coup sûr. Sinon, c’est un peu galère. Dans tout les cas, il faut gagner, sinon on retourne à Rio, mais une victoire assez courte risquerait de ne pas suffire. Car si les Tchèques battent la Grèce, on aurait trois équipes avec un bilan de quatre victoires pour une défaite, et les Tchèques se qualifieraient avec Team USA grâce à un meilleur panier average. Donc si les hommes d’Aleksandar Petrovic gagnent de moins de 22 points, restons dans le champ du possible, seule une victoire grecque ce matin leur permettrait d’aller en quarts. Bref, ça sent pas très bon pour Anderson Varejao et ses copains.

Côté Brésil, on n’a donc pas vraiment le choix : il va falloir retrouver les Leandro Barbosa et Anderson Varejao du premier tour (notamment contre la Grèce) pour rêver de frapper un grand coup contre Team USA. Lors de la première phase, le Brésil a prouvé qu’il pouvait étouffer ses adversaires en défense (coucou Giannis) et qu’il savait gérer une fin de match bien chaude. Il va bien falloir ça pour faire tomber les États-Unis. Car si la team de Gregg Popovich est toujours privée de Jayson Tatum, elle a également été très solide défensivement contre les Grecs samedi. Un sujet bien maîtrisé, avec notamment un Kemba Walker qui assume son rôle en attaque. Au final, on ressort avec l’impression que Team USA monte tranquillement en puissance depuis son match contre la Turquie. Pas bon signe pour le Brésil, qui peut espérer que Pop fasse un peu reposer ses cadres dans un match qui présente moins d’enjeu pour ses joueurs. Mais à l’inverse, le coach des Spurs pourrait aussi lâcher l’artillerie lourde pour continuer de dissiper les doutes sur son équipe. Dans tous les cas, il n’y a pas à réfléchir pour les Brésiliens : il faut faire un exploit.

Les Brésiliens risquent donc de payer très cher leur grosse défaite face aux Tchèques (-22). Plus le choix, faut maintenant battre Team USA le plus largement possible, en espérant que la Grèce se réveille un peu contre la team de Tomas Satoransky. En gros, si Bruno Caboclo doit montrer un jour qu’il est vraiment le Kevin Durant brésilien, c’est aujourd’hui à 14h30.


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