Coupe du Monde 2019, Day 1 : les favoris ont géré leur entrée en lice, c’est parti pour quinze jours de bonheur à l’international
Le 31 août 2019 à 16:30 par Giovanni Marriette
La montre était aujourd’hui réglée à l’heure chinoise, avec le début d’une Coupe du Monde attendue de pied ferme par les fans de la balle orange. Et si Team USA se faisait déchiqueter ? Et si les Bleus allaient nous chercher une médaille ? Vincent Collet prend-il les mêmes somnifères que Corinne Diacre ? Tant de questions, et déjà quelques réponses aujourd’hui avec les huit premiers matchs de la compétition. Que s’est-il passé aujourd’hui de l’autre côté du globe ? Réponse sans plus attendre.
- Angola – Serbie : 59-105, récap juste ici
- Venezuela – Pologne : 69-80
- Iran – Porto Rico : 81-83, récap juste ici
- Russie – Nigéria : 82-77
- Italie – Philippines : 108-62
- Côte- d’Ivoire – Chine : 55-70
- Argentine – Corée du Sud : 95-69
- Espagne – Tunisie : 101-62, récap juste ici
Plusieurs grosses nations étaient sur le pont dès ce premier jour, et parmi elles la Serbie, première à l’ouvrage à l’heure de la brioche et du Nutella. De match il n’y aura d’ailleurs pas eu puisque très vite un excellent Bogdanovic (voir ci-dessous) aura porté ses copaings à une victoire aisée, face à des Angolais aussi dépassés que par une déclaration géographique de Charles Barkley. Première raclée, emballez c’est pesé, même Boban Marjanovic s’est amusé à prendre des tirs du parking, ce filou. Dans le même temps ou presque le Venezuela pensait être tranquille en laissant les Polonais ouverts derrière la ligne à 3-points, disons que ce fût une bien mauvaise idée. Merci de dire à Tintin de passer le mot au Général Alcazar : ce n’est pas comme ça que vos hommes gagneront des matchs cette année. Autre salle autre ambiance, le match entre l’Iran et Porto Rico aura déchaîné la maigre foule présente de si bonne heure. Une rencontre exceptionnelle, un finish ahurissant, et au bout du compte une victoire arrachée par les cainri de topor (faut suivre) à la toute dernière seconde face à l’Iran d’un Hammadi superstar, si si. Le Nigéria pourra également se mordre les doigts après une rencontre qui aurait dû leur revenir face à la Russie grâce à un très bon Okogie, ce même Okogie qui gâchera quelques cartouches en fin de match pour offrir la win à des Russes pas sensationnels.
Dans les matchs de l’après-midi, ou plutôt qui passaient à l’heure de la gnôle ? L’Italie a fait tourner sa machine avec douze joueurs entre 14 et 23 minutes face aux Philippines, facile quand tu mènes déjà 37-8 à la fin du premier quart. Ah ça les Philippins, quand ça ne se joue pas à l’uppercut ça fait moins les malins. On se dirigera d’ailleurs ensuite vers une après-midi sponsorisée par Branlou Mag, tant les trois derniers matchs auront manqué de suspense. L’Espagne tout d’abord, inquiétée (ou pas) le temps d’un quart-temps mais démolissant par la suite les pauvres Tunisiens, puis l’Argentine des tauliers Campazzzo, Laprovittola et… Scola explosant la Corée du Sud de (Renault) Ma Guna, score qui ne doit pas faire oublier non plus l’odieuse coupe mulet de Tayavek Gallizzi. Le dernier match de la journée ? Youpi, la Chine face à la Côte d’Ivoire. Des Elephants en grande difficulté sans Didier Drogba devant et des Chinois maîtres dans leur raquette grâce aux deux leaders Yi Jianlian et Zhai Xiaochuan et solides sur le poste 1 avec un gros match de Guo Ailun.
Le MVP du jour : Bogdan Bogdanovic
Incroyable de facilité, le sniper des Kings compile 24 points en 19 minutes en ne ratant quasi-rien, et on ne souvient même pas l’avoir vu courir. Symbole de l’aisance des Serbes, bon courage à qui voudra le stopper, Fouiny Babe style.
Le programme de demain :
- 9h30 : Canada – Australie
- 10h : Nouvelle-Zélande – Brésil
- 10h30 : Turquie – Japon
- 10h30 : République Dominicaine – Jordanie
- 13h30 : Sénégal – Lituanie
- 14h : Grèce – Montenegro
- 14h30 : France – Allemagne
- 14h30 : Team USA – République Tchèque
Des favoris qui assurent, un ou deux matchs absolument WTF et déjà la France et les States qui se profilent demain ? Il ne fallait pas être en retard au coup de feu. Nous on se retrouve demain pour de nouvelles aventures, putain que c’est bon de mater du basket à des heures normales.