NBA Flashback 2018-19 #59 : ce jour où Stephen Curry s’est assis sur une série tout entière, jamais présent dans les grands rendez-vous celui-là

Le 28 août 2019 à 08:18 par Giovanni Marriette

Stephen Curry
Source image : NBA League Pass

La saison 2018-19 est à peine écoulée qu’elle nous manque déjà. Comme chaque été, TrashTalk vous propose donc de revenir sur ces événements qui nous ont fait vibrer, sursauter, rire ou pleurer, histoire aussi de garder notre belle NBA en tête H24 et douze mois sur douze. Allez, coup d’œil dans le rétro histoire de se rapprocher tranquillement… de la reprise. Comment ça on se repose l’été ? Comment ça on est des geeks ?

Lorsque l’on est un humain lambda ? On s’assoit sur une chaise, ou un tabouret. On s’assoit dans un fauteuil, dans un canapé, dans un divan, dans un sofa, dans une rocking chair. On peut aussi s’assoir sur un banc pour nourrir des pigeons, ou pour faire tourner des serviettes. Petite variante, on peut aussi s’assoir sur un cadeau si l’on n’a pas été sage avec Maman. Tes vacances ? Tu peux t’assoir dessus ? Pareil pour ton augmentation si tu montres trop à quel point tu n’aimes pas bosser le vendredi. Stephen Curry ? Lui s’est carrément assis sur une série de Playoffs, face à son… frère, et en Finales de Conférence s’il vous plaît. Et si lui aussi s’est assis sur toutes sortes de sièges cette saison, les Blazers sont clairement celui qui s’en sort le plus usé.

On le pressentait, même si l’absence de Kevin Durant est évidemment un facteur dérangeant dans une équipe, on parle quand même de l’un des trois meilleurs joueurs au monde. On le pressentait donc, car si les Blazers arrivaient alors en Finales de Conférence après un parcours aussi héroïque… qu’harassant, les Dubs, eux, commençaient à nous rappeler méchamment la douce époque pre-KD, duo d’années légendaire durant lesquelles le jeu des Californiens était l’un des plus beaux et des plus efficaces jamais pratiqués. Une symphonie de mecs tournicotant autour d’un arc de cercle avant de dégainer et de – très souvent – faire mouche après une dizaine de passes au moins. Et dans ce système-là ? Disons que Stephen Curry redevient le Chef Curry, disons que Steph redevient le MVP unanime. Les Blazers, les pauvres Blazers, ne l’auront que trop bien compris, eux qui ont donc subi sur cette série une bourrasque comme rarement une franchise aura subi sur quatre matchs de Playoffs, guettez plutôt…

Curry

Quatre matchs, quatre victoires, quatre démos. 36, 37, 36, 37, et le Chef est tellement fort qu’il en a donc même fait un appel aux dons pour le Téléthon. C’est bien simple, jamais dans l’histoire un joueur n’avait autant scoré sur les quatre matchs d’un sweep, le dernier étant Shaquille O’Neal avec 145 points lors des Finales 2002, 145 soit… un de moins que Baby Face. Mais une fois les chiffres posés, parlons aussi de cette impression laissée par Cucu, et plus globalement par toute son équipe. Vous l’aurez remarqué si comme nous vous avez vécu ces quatre matchs en direct : à chaque fois Portland a cru tenir le bon bout, se donnant corps et âme pour résister et oser prendre un match à cette équipe de badass. les écarts sont même montés très haut, +15, +20 et même +23, mais jamais, à absolument AUCUN moment… on a osé imaginer que les Warriors perdraient un match dans cette série. Une impression de gestion totale pesait dans l’air, et chaque fois les successions de banderilles ramèneront GS dans le match jusqu’à le gagner et ce sans avoir tremblé une seule seconde. Curry en première ligne, lui qui se sera également offert le luxe de challenger son bro’ Seth devant papa et maman, so cute, mais so hard pour le petit frère qui aura tout de même réussi à enjailler la famille à plusieurs reprises lors de un-contre-un bien saignants à rendre tellement fier n’importe quels parents.

Au bout du compte c’est quasiment toujours pareil depuis maintenant cinq ans. ca joue, ça joue même bien, mais à la fin les Dubs sont toujours devant, à quelques exceptions près. Du 15 au 21 mai 2019 Steph Curry n’y était pas pour rien, et on a retrouvé l’esapce d’une semaine le joueur qui nous a tant fait rêver depuis une bonne moitié de décennie. Propre, tellement propre.


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