Andrew Harrison signe aux Warriors pour le training camp : une opportunité à saisir pour ne pas revivre la galère de la saison dernière

Le 28 août 2019 à 16:47 par Etienne Razimbaud

andrew harrison
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Après deux premières saisons réussies dans le Tennessee, on a un peu perdu de vue Andrew Harrison l’an dernier. Signé pour le training camp des Warriors, il a l’occasion de refaire surface en verrouillant un spot dans le roster des derniers finalistes NBA.

A 24 ans, le meneur a déjà une petite expérience dans la Grande Ligue puisqu’il a passé deux ans à Memphis avec 129 matchs dont 64 en tant que titulaire. Lors de sa saison sophomore, il tournait à 9,5 points et 3,2 assists en 24 minutes de jeu avant d’être coupé en début de saison dernière. Le 44ème choix de Draft a alors passé sa third year à enchaîner les petits contrats du côté de Cleveland et New Orleans avant de rejoindre le Khimki Moscou en Europe. Après ses expériences mitigées en NBA, le produit de Kentucky se voit finalement offrir une nouvelle chance de prouver son talent en rejoignant Golden State pour le training camp selon Adrian Wojnarowski d’ESPN. Plutôt tanké pour un point guard (1m98 et 97kg), Harrison va devoir faire jouer sa densité physique et ses progrès au shoot (46,7% du parking en quatre matchs d’Euroleague) pour se faire une place chez les Warriors cette saison. Plutôt que de collectionner les contrats courts, le but serait plutôt de trouver une gâche sur le long terme dans le roster des Californiens et de faire plus que les 17 matchs disputés sur la dernière campagne.

Il va désormais falloir se défoncer pour aller chercher un contrat garanti, mais il ne sera pas seul à convoiter ce dernier spot puisqu’il sera notamment en concurrence avec Alec Burks et Jacob Evans durant ce training camp. On le sait les Warriors ont perdu gros cet été avec le départ de Kevin Durant, les pertes d’Andre Iguodala, Shaun Livingston et Quinn Cook et la grosse blessure de Klay Thompson qui sera absent une bonne partie de la saison. Même l’arrivée du All-Star D’Angelo Russell ne parviendra pas à tout compenser. Cela reste léger en terme de profondeur de banc dans une saison à 82 matchs où les équipes de ce calibre sont obligées d’avoir une second unit performante, surtout quand on voit l’apport des benchers dans le roster de Steve Kerr ces dernières années. Il y a donc plus qu’un simple spot à gagner mais du vrai temps de jeu à la clé derrière la paire Curry-Russell. De quoi motiver un peu plus les concurrents qui vont prendre ce camp d’entraînement comme des participants dans Hunger Games pour obtenir leur place dans la meilleure équipe de ces cinq dernières années.

Il faudra se battre pour retrouver la NBA, mais Andrew Harrison est prêt à prendre sa revanche après une année compliquée passée à voyager et à douter. L’objectif est simple, intégrer l’effectif final, prendre la place de Steph dans le cinq majeur, devenir MVP et remporter le titre avec cette franchise qui n’a plus trop l’habitude d’aller loin en Playoffs. Y’a plus qu’à ! 

Source texte : ESPN