Gregg Popovich tire des leçons après la défaite de Team USA : à une semaine du Mondial, ça fait réfléchir
Le 24 août 2019 à 19:43 par Maxime Thoinnet
De nouveau confrontés aux Australiens pour peaufiner leur préparation à une semaine du Mondial, les Américains ont découvert le goût de la défaite (94-98) pour la première fois depuis 2006. Alors forcément, ça ne fait pas plaisir mais Gregg Popovich a cherché à tirer les bons enseignements de ce résultat.
Lors de leur premier duel gagné 102-86, on avait senti que les jeunes avaient eu un peu de mal à décoller – ils n’avaient qu’un petit point d’avance à la mi-temps. Cette fois, ils se sont fait cueillir par des Wallabies remontés comme jamais. Mais qu’en a pensé Pop, réputé pour ne pas faire de cadeaux à ses joueurs quand il parle aux médias après une défaite ? Finalement, le coach des Spurs s’est trouvé particulièrement compréhensif et calme vis-à-vis de sa première défaite avec Team USA en conférence de presse d’après-match.
“Les Australiens nous ont donné une bonne leçon sur la place où nous voulons être et sur la façon dont nous devons jouer dans ce genre de compétition, alors nous nous y habituons et espérons que nous apprenons.”
Paraissant plutôt détendu, à la différence de ses défaites avec San Antonio, coach Pop a profité du moment pour qualifier son meneur chez les Spurs, Patty Mills, de “casse couilles”, pour rire bien évidemment. Parce qu’on peut dire que le meneur des kangourous s’est bien amusé dans la défense des Spurs, plantant au passage 30 points qui n’ont pas beaucoup plu au head coach américain. Malgré tous les talents offensifs présents dans l’effectif cainri, le coach attend plus de la part de ses 12 hommes dans leur propre moitié de terrain.
“Ça [la défense] doit être notre carte de visite. Nous avons marqué 94 points et c’est suffisant, mais nous ne les avons pas tenus en échec sur le plan défensif. Pour nous, il est évident que c’est ce que nous devons être. Nous devons être une bonne équipe en défense et au rebond. On l’a fait au dernier match, mais on ne l’a pas fait aujourd’hui.”
Ce match nous a permis de constater l’importance de ceux qui sont restés au pays. Des gars comme James Harden, Damian Lillard ou Anthony Davis permettraient aux États-Unis de rester plus sereins par rapport à l’adversaire. Mais ces derniers ayant refusé l’invit’, Team USA a moins de marge d’erreur par rapport aux autres équipes.
“On peut apprendre autant ou plus en perdant qu’en gagnant. Nous sommes tous habitués à gagner et à perdre. C’était un peu moins le cas pour Team USA au cours des douze dernières années, avec toutes ces victoires, alors j’espère que nous pourrons revenir sur cette voie.”
En tout cas, Pop ne s’en fait pas pour son équipe. Il doit se douter que dans les moments importants ses gars feront le taf pour que ça passe. En tout cas, les US feraient quand même mieux de se méfier car la concurrence n’a jamais été aussi près du double champion du monde en titre.
Source texte : NBC Sports