Preview Coupe du Monde FIBA 2019 – l’Argentine : la génération dorée n’est plus là mais la relève arrive, Manu peut être fier de ses enfants
Le 19 août 2019 à 19:47 par TrashTalk
Tout au long de la période pré-Coupe du Monde, TrashTalk vous offre une présentation complète des 32 nations participant à la grande messe du basket mondial. Histoire de se mettre dans le bain, et aussi parce qu’un bain c’est bien, surtout en période de canicule. Allez, let’s go.
Hola todos , nouvelle preview de cette Coupe du Monde 2019 et c’est l’Argentine qui est passée au crible. Favorite de son groupe et en période de transition après les heures de gloire des années 2000, El alma argentina tentera de maintenir son statut de deuxième meilleure nation des Amériques derrière Team USA.
Médaillée d’or aux JO de 2004 et de bronze au JO 2008, en argent au Mondial 2002 et… neuf médailles consécutives au championnat des Amériques depuis 1999 dont deux en or en 2001 et 2011. Il n’est donc pas de l’ordre du blasphème de dire que l’Argentine a marqué le basket international au début du XXIème siècle. Et pour cause, quand on a dans son effectif des joueurs d’un niveau supérieur comme, entre autres, Manu Ginobili ou Andres Nocioni, il y a moyen de faire quelques résultats pas trop dégueu. Aujourd’hui, ces légendes ne sont plus de la partie et les joueurs importants de la sélection évoluent désormais en majorité sur le Vieux Continent et plus précisément en Liga ACB. Le championnat espagnol s’étant fait famille d’accueil d’un fort contingent de joueurs qui n’ont pas eu leur chance en NBA, comme par exemple Patricio Garino, éphémère joueur du Magic qui fait depuis deux saisons le bonheur de Baskonia en Euroleague. Comme beaucoup de grandes nations, l’Argentine à dû se passer de certains joueurs majeurs à cause du conflit FIBA/Euroleague. Ce qui ne les a d’ailleurs… pas du tout empêchés de se qualifier sereinement pour ce Mondial chinois, ayant fini deuxième de sa poule derrière Team USA avec un bilan total de neuf victoires pour trois défaites, le tout avec la deuxième meilleure attaque des qualifications américaines avec 86,4 points de moyenne par match. Si le collectif et le jeu de passe est l’une des forces des argentins, as usual, le rebond et le poste de pivot en sont les principales lacunes, les mecs jouant souvent avec des poste 4 pour essayer de combler le vide en terme de poutres.
Le joueur à suivre : Nicolas Laprovittola
Grâce à un niveau de fanitude de la NBA, nous nous rappelons forcément du passage de Nicolas Laprovittola dans la Grande Ligue, lui qui a joué 18 matchs avec les Spurs en 2016-2017 pour 3,3 points de moyenne. Mythique on vous dit. Membre depuis janvier 2018 de la Joventut Badalona, il a été couronné MVP de Liga ACB pour la saison 2018–2019, ce qui signifie qu’il est plutôt un mec doué pour son sport. Il a fortement contribué à la saison surprise de l’écurie catalane, avec ses 17,1 points, 2,5 rebonds, 6,4 passes, 1,1 interception et 17.2 d’évaluation en moyenne, dont une pointe à 40 points face à Gran Canaria, écurie d’Euroleague. Réputé pour ses qualités de scoreur avec notamment une bonne adresse du parking, ses qualités de passeur pourront également permettre de nourrir des intérieurs expérimentés comme l’ancien NBAer Luis Scola. QUOI LUIS SCOLA JOUE ENCORE ??? Oups, pardon c’est sorti tout seul. Question à cent mille pour finir : la mère de Nicolas étant politicienne, peut-on considérer que le meneur de l’Albiceleste est un peu le… Timothy Weah du basket ? Bref.
Le programme :
- 31 août à 14h30 : vs Corée du Sud
- 2 septembre à 10h30 : vs Nigeria
- 4 septembre à 14h30 : vs Russie
Même si elle a moins de noms ronflants dans son effectif que par le passé, l’Argentine reste un morceau difficile à traire avec notamment des joueurs jouant au plus haut niveau européen. Plus talentueuse collectivement que la Corée, le Nigeria et la Russie, elle devrait/pourrait finir première de sa poule et même rejoindre les quarts au vu des potentiels adversaires au second tour (ça croise avec le Groupe A, lol).
L’esprit des Ginobili, Hermann, Prigioni ou Nocioni plane encore et planera toujours sur la sélection bleu ciel, et Luis Scola sera là pour le rappeler aux plus jeunes. Le groupe est drivé par de vrais leaders et les oppositions seront moyennes voire faibles jusqu’en quarts, de quoi retrouver, encore une fois, l’Argentine parmi les meilleures nations mondiales au moment des comptes. C’est comme ça, y’a des choses qui ne bougent jamais.
Article proposé par Luca Rastelli, qui attend d’ailleurs toujours d’être signé pour un two-way contract de pigiste.