Le best-of des Nuggets 2018-19 : alors oui, c’est fait en finesse, mais ça déroule à Denver
Le 17 août 2019 à 11:23 par Maxime Thoinnet
En attendant la reprise des hostilités, TrashTalk paye une nouvelle fois son mois d’août et vous offre chaque jour le best-of 2018-19 de l’une des trente franchises NBA. Histoire de se mettre bien avant la reprise, histoire de ne pas oublier que le basket est le plus beau sport du monde, juste devant la pétanque du dimanche, celle qui se pratique une boule dans la main gauche et un verre de rosé dans la droite. Allez, highlights, les vacances c’est pour les autres.
C’est parti, seizième best-of de cette série spéciale N-1, synonyme d’un début de saison qui se rapproche inexorablement. Ça c’était pour la bonne nouvelle, mais passons tout de suite aux choses sérieuses.
S’il y a bien une équipe qu’on n’attendait pas aussi haut la saison dernière, ce sont les Nuggets. Deuxième à l’Ouest à la fin de la régulière, Denver a montré des aptitudes collectives assez impressionnantes avec pour clef de voûte son franchise player, Nikola Jokic. Bien épaulé par Jamal Murray et Cie, le pivot serbe a mené les siens avec brio jusqu’en postseason. Bon, le seul problème c’est qu’en Playoffs, l’équipe du Colorado est tombée sur des Blazers qui voulaient montrer qu’à Portland, bah on n’est pas des pinces. Mais hormis cette élimination décevante pour les Nuggets lors de ce Game 7 à domicile contre la bande à Damian Lillard et C.J. McCollum, on peut dire qu’il y avait des choses à voir quand les joueurs foulaient le parquet. Murray a encore progressé et s’affiche aujourd’hui en vrai lieutenant du Joker. Et le duo fonctionne très bien. Jokic fait la loi dans la peinture pendant que Murray éclabousse les lignes extérieures avec ses gros shoots du parking, ses dunks et ses lay-ups de pur touché. Et en plus de cela, la paire de “nouvelles stars” n’est pas seule. Des jeunes, beaucoup de jeunes les entourent et le danger vient ainsi de partout. Et ce à quoi on ne s’attendait pas, c’est qu’il y ait autant de talent chez des joueurs comme Monte Morris ou Malik Beasley, qui apportent de l’énergie au jeu de Denver.
Contrairement à d’autres équipes, celle du Colorado n’a pas énormément de gros tomars dans son best-of (il y en a quand même hein attention), mais c’est plus l’occasion d’observer un jeu précis, avec des joueurs qui ont du peps et un Jokic qui distribue les passes façon Jason Kidd… alors que le bonhomme fait 2m13. Bon, d’accord. C’est un concept mais un concept qui fonctionne finalement, puisque le numéro 15 a assez de talent dans les mains et de vision pour diriger le jeu. Mais ce qui est également intéressant à Denver, c’est cette capacité à jouer juste, à trouver facilement les espaces, et cette fluidité en attaque. Denver est l’une des équipes qui harmonise le mieux entre les jeunes et les “anciens”, avec des vétérans comme Paul Millsap évidemment, toujours là, mais on n’oublie pas non plus Isaiah Thomas.
Les Nuggets étaient très bien armés la saison dernière. Et en plus de bien jouer en équipe, ils nous offrent presque 15 minutes de jolis highlights. Par contre, la NBA aurait pu intégrer le ankle breaker de James Harden sur Jamal Murray quand même.