Team USA domine l’Espagne et ferme quelques bouches : victoire 90-81, et ce n’était pas des mecs de G League en face

Le 17 août 2019 à 10:47 par Nicolas Meichel

Avec tous leurs absents et leur défaite lors d’un récent scrimmage face à des joueurs de G League, Team USA commençait à inquiéter et cette rencontre de prépa face à l’Espagne représentait un bon test pour se jauger. Au final, les Ricains ont rassuré avec une victoire solide.

Après cette défaite il y a quelques jours lors d’un scrimmage contre des inconnus, beaucoup ont commencé à vraiment se poser des questions sur la capacité des Stazunis à défendre leur statut de numéro 1 mondial. Et on ne va pas fuir nos responsabilités, car on avait mis en avant cette prestation inquiétante, tout en relativisant un peu en disant que ce n’était qu’un scrimmage. Du coup, la rencontre de vendredi face à l’Espagne à Anaheim était intrigante car on voulait voir où en étaient vraiment les hommes de Gregg Popovich à deux semaines du début de la compétition en Chine. Parce que bon, c’est bien beau les Team Blue vs Team White et autres images d’entraînement, mais on voulait voir un vrai match de prépa face à un adversaire de qualité, qui fait partie des favoris du prochain Mondial. Et on peut dire que Team USA a répondu présent, avec sérieux et application. En contrôle pendant quasiment toute la rencontre, la sélection américaine s’est imposée sans trembler sur le score de 90-81. Les USA ont montré leur supériorité face à une équipe espagnole qui est restée au contact derrière son duo Ricky Rubio – Marc Gasol. Là aussi, ça ne veut pas dire qu’il faut partir dans l’extrême inverse et imaginer que les Américains sont tout d’un coup redevenus imbattables, mais il est clair que cette victoire remet un peu les pendules à l’heure.

Altruistes offensivement, bien solides de l’autre côté du terrain, les Etats-Unis ont fourni une prestation collective vraiment intéressante étant donné le manque d’automatismes logique qui existe dans ce groupe, ainsi que le manque d’expérience FIBA. Aucun joueur n’a véritablement explosé, mais le scoring a été parfaitement réparti avec notamment quatre joueurs à plus de dix points (Donovan Mitchell, Jayson Tatum, Khris Middleton et Kemba Walker). S’il fallait désigner un homme du match, on pourrait quand même mettre en avant Kemba Walker, qui a pesé dans les différents compartiments du jeu (11 points, six rebonds, huit caviars, deux interceptions à 4/7 au tir). Mais on va accentuer sur le collectif car c’est bien ça l’enseignement de cette rencontre. Les Ricains ont particulièrement fait mal du parking avec 11 réussites en 19 tentatives, mais ils ont surtout mangé les Espagnols au rebond. Et quand on dit “mangé”, c’est la totale. Entrée, plat, fromage, dessert, café. 42 à 20 ! C’est ce qu’on appelle une domination sans partage. Quand tu prends 22 rebonds de plus que ton adversaire, logiquement tu gagnes le match. Bref, les USA avaient faim et ont rassuré leurs supporters en battant une équipe talentueuse et expérimenté.

La suite pour les Américains, c’est l’Australie. La bande à Pop va s’entraîner du côté de Melbourne dans les prochains jours et va affronter à deux reprises les Boomers, avant de rejoindre Sydney pour un match face au Canada. L’occasion de voir s’ils arrivent à confirmer leur belle perf’ contre l’Espagne.


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