Profil Équipe de France : Rudy Gobert, la Tour Eiffel mais surtout la tour de contrôle des Bleus

Le 16 août 2019 à 14:08 par Nicolas Meichel

Rudy Gobert EDF
Source image : YouTube/FFBB

La Coupe du Monde arrive à grands pas et c’est donc l’heure de passer à la présentation des joueurs qui défendront fièrement le drapeau bleu-blanc-rouge en Chine durant la première quinzaine du mois de septembre. 12 mecs, 12 profils, comme ça vous serez au point quand il faudra supporter les Bleus en finale pour taper les Etats-Unis. Allez, on attaque avec notre Rudy Gobert national.

Quelques infos pratiques pour bien connaître le bonhomme

  • Nom : Rudy Gobert
  • Âge : 27 piges
  • Poste : Pivot
  • Caractéristiques physiques : 2m16, 118 kilos, un beau bébé
  • Club : Utah Jazz (NBA)
  • Sélections : 53 sélections

Son parcours en Équipe de France 

La première fois que Rudy Gobert a intégré les grands (façon de parler hein) du groupe France, c’était en 2012 pour la préparation aux Jeux Olympiques de Londres, où il a notamment participé à trois rencontres histoire de goûter un peu au haut niveau international. Mais c’est véritablement deux années plus tard, à la Coupe du Monde 2014 en Espagne, que le pivot du Jazz a vraiment pris place chez les Bleus. Déjà en NBA à l’époque après son passage à Cholet, Rudy a donné un aperçu de son grand potentiel durant cette compétition. Au cours de cette dernière, lors du magnifique quart de finale remporté par Vincent Collet et ses hommes face aux Espagnols (oh que c’était bon), il s’est même tapé Pau Gasol à travers une bâche monstrueuse dont tout le monde se souvient encore. Un superbe moment, et une médaille de bronze en prime. Gobert a ensuite continué son ascension jusqu’à devenir une pièce essentielle du collectif français, lui qui aidé les Bleus à décrocher une autre médaille de bronze lors de l’Euro 2015 (dont une partie s’est déroulée en France), où il s’est véritablement affirmé. La suite ? C’est une participation aux Jeux Olympiques pour la première fois de sa carrière, en 2016 du côté de Rio. L’année suivante, Rudy a fait l’impasse sur l’Euro à cause notamment de quelques pépins physiques au genou. Mais désormais, il est en pleine forme et prêt à foutre un bordel dans les raquettes.

Ce qu’il va apporter aux Bleus

Une tour de contrôle dans la raquette, ça fait toujours beaucoup de bien à n’importe quelle équipe. Rudy, c’est un roc qui va énormément apporter au secteur intérieur des Bleus. En termes de pivot défensif et de protecteur d’arceau, c’est une véritable référence car on parle quand même d’un mec qui a raflé deux fois le titre de meilleur défenseur de l’année en NBA. Autrement dit, bonne chance à ceux qui voudront s’aventurer dans la raquette tricolore. Du contre et du rebond avant tout, mais aussi une contribution offensive qui peut s’avérer précieuse, surtout en finition. Et puis Gobert, c’est également un statut qui donne de la crédibilité à cette Équipe de France parmi les différents favoris. Même s’il n’a toujours pas participé à un All-Star Game NBA, Rudy a prouvé sa domination dans la plus grande ligue du monde et ça, ce n’est quand même pas rien. En clair, on parle d’une pièce maîtresse du groupe de Vincent Collet.

Sa saison 2018-2019

On ne va pas y aller par quatre chemins, Rudy Gobert reste sur sa campagne la plus accomplie en NBA. Déjà, ça se voit au niveau des chiffres avec des moyennes de 15,9 points, 12,9 rebonds (records en carrière) et 2,3 contres, le tout à 66,9% au tir (record également). Son impact dans la raquette du Jazz est considérable et comme indiqué au-dessus, il a remporté son deuxième titre consécutif de meilleur défenseur de l’année. Pour info, voici les mecs qui ont gagné ce trophée deux fois de suite dans l’histoire de la NBA : Sidney Moncrief, Dennis Rodman, Hakeem Olajuwon, Dikembe Mutombo, Alonzo Mourning, Ben Wallace, Dwight Howard et Kawhi Leonard. Bonjour le club VIP. Sur le plan collectif, Rudy et le Jazz ont terminé la saison sur une fausse note avec une élimination en cinq matchs au premier tour contre les Rockets du barbu James Harden, mais ça reste tout de même une campagne très positive pour le natif de Saint-Quentin.

Voilà, c’est terminé pour ce premier profil, et on revient demain pour la présentation d’un autre membre de l’Équipe de France. Un indice, il n’aime pas trop quand on le charrie sur sa coupe de cheveux.


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