Officiel, Sam Dekker prend l’avion direction le Lokomotiv Kuban : nouveau défi pour le MVP 2016 du Shaqtin A Fool

Nouvelle terrible désillusion pour les fans de NBA, à peine 24h après avoir appris le départ pour la Chine de Shabazz Muhammad. C’est cette fois-ci Sam Dekker qui quitte la Grande Ligue direction… la Russie, en espérant que le Wi-Fi de Kuban n’aura pas permis aux fans de son nouveau club de voir en boucle sa plus belle action en carrière.

Une carrière de basketteur tient parfois à peu de choses. En effet, quatre saisons au plus haut niveau ne seront parfois pas assez pour faire oublier au peuple une action chelou, inscrite dès l’instant T dans l’ADN d’un joueur pour ne plus jamais le quitter. On aurait ainsi pu parler de la Draft de Sam Dekker, au premier tour en 2015, d’un poster incroyable sur la trogne d’Enes Kanter ou même de performances loin d’être insignifiantes avec les Rockets, les Clippers, les Cavs ou les Wizards. On aurait pu parler d’un mec propriétaire de 200 matchs NBA avec des moyennes d’environ 5 points et 3 rebonds par soir, de son voyage entre le Texas et la Californie le soir du blockbuster trade ayant envoyé Chris Paul à Houston.

Oui mais voilà.

Oui mais voilà, la NBA 2.0 est ainsi faite : le buzz l’emporte toujours. Et au delà du fait que le mec a un nom à barouder dans les Flandres avec la Rabobank, c’est bien ce soir de l’automne 2016 qui fait aujourd’hui encore de Sam Dekker l’une des légendes de ces dernières années. On re-situe le contexte ? 3 novembre 2016, Madison Square Garden, on a connu pire musée pour se taper l’affiche. Ce bon vieux Samuel récupère un rebond long sur une énième brique new-yorkaise et file à grandes enjambées en contre-attaque. Sauf que ce qui va suivre dépasse tout simplement l’entendement… Le pied droit et le pied gauche ne sont pas d’accord, Sam perd l’équilibre et part vers l’avant avant de chuter lamentablement, seul, très seul. Mais une simple chute aurait été trop triste et le ballon va décider de rentrer dans la danse en rebondissant et en allant s’écraser sur le pif du pauvre joueur, ce dernier concluant son exploit en se brûlant les genoux sur le parquet et sur cinquante bons centimètres. Le nez est rouge, les images font le tour du monde, essayez et vous n’y arriverez même pas.

C’est donc cette action qui symbolise la carrière NBA de Sam Dekker, dur dur quand on sait que le pelo a quand même derrière lui un CV honnête de bon petit role player. Et c’est donc en Russie et du côté de Kuban que Sam continuera sa route, laissant derrière lui les casseroles et se concentrant désormais sur son nouveau défi, dans un championnat où il croisera d’ailleurs un certain Ron Baker, signé il y a quelques jours par l’ogre de Moscou (le CSKA, pas Zangief hein).

Nouveau départ en NBA, nouvelle fuite de l’un de nos chouchous. Mais rassure-toi Samounet, Internet est vif et ici on n’est pas prêts d’oublier ta carrière Outre-Atlantique cette chute de bolosse, celle qui t’a instantanément fait rentrer pour toujours au Panthéon de nos souvenirs. Love.