Kemba Walker sait qu’il va être comparé à Kyrie Irving : ding-dong, c’est l’heure de montrer qui a les plus grosses
Le 31 juil. 2019 à 12:38 par Julien Dubois
Meneur à Charlotte durant les huit premières saisons de sa carrière, Kemba doit désormais relever un nouveau défi : devenir le titulaire de Boston, une franchise hautement plus compétitive que Charlotte. Seulement voilà, il marche dans les pas d’un certain Kyrie Irving, et l’heure du du-du-du-duel a sonné.
Kemba et Kyrie étaient les deux guards All-Star titulaires de l’Est l’an passé, ils représentent donc l’élite de ce qui se fait au poste 1, en tous cas du côté est des États-Unis. Et le hasard de la Free Agency a poussé à ce que le premier remplace le second dans son rôle de meneur et leader des Celtics la saison prochaine. C’est un tout nouveau défi pour Walker qui a certes déjà été un franchise player à Charlotte, mais n’a jamais vraiment été dans une équipe compétitive. Preuve en est, Kemba n’a joué que onze matchs de Playoffs dans sa carrière, soit cinquante de moins que Kyrie, la stat fait mal. Tous deux habitués à marquer plus de vingt points de moyenne sur une saison, ce n’est pas vraiment d’un point de vue du scoring qu’on en attend le plus. En effet, Kyrie a montré des limites évidentes en tant que leader, en tous cas avec les C’s, de quoi ouvrir une brèche pour Kemba.
Je pense que l’on fait le même genre de choses, il y aura toujours cette comparaison. Je n’y porte pas vraiment attention, j’essaye juste de jouer au basket et de gagner des matchs. C’est vraiment ça, essayer de gagner autant que possible. – Kemba Walker pour le New York Daily News
Des meneurs, scoreurs dans l’âme, pas très grands mais très vifs et avec un shoot très correct, voilà ce que sont Kyrie et Kemba et voilà pourquoi on va les comparer. Simple, basique. Mieux entouré qu’à Charlotte, Kemba aura peut être une production supérieure mais, dans le même temps, il ne devra pas manger trop de ballon, ne pas empêcher des gars comme Jayson Tatum de s’exprimer, et c’est un tout nouveau défi pour lui. Le nouveau Celtic déclare ne pas porter attention à ces comparaisons mais on se permet de douter de notre côté et si mi-novembre, alors que Boston galère à démarrer sa saison et que Kemba ne s’adapte pas rapidement, il ne faudra pas claquer des genoux. D’un autre côté, on ne serait pas étonné de voir le Ranger venir bomber le torse devant les caméras si les verts commencent sur un 10-2…
Les départ de Kyrie et de Al Horford laissent un vide dans le leadership de Boston. Après une saison compliquée pour les verts, Kemba va devoir beaucoup prouver, et surtout du point de vue du leadership. Notez la date du premier Nets-Celtics, TTFL alerte en vue.
Source texte : New York Daily News