Carlos Boozer dégagé de son équipe des… Ghost Ballers en Big 3 League : la vie c’est dingue, tout va trop vite
Le 23 juil. 2019 à 09:47 par Giovanni Marriette
Avant toute chose, question : que peut-il arriver de plus cheum à un basketteur que de se faire dégager de son équipe de… Big 3 League ? On vous le demande. C’est en tout cas et depuis hier le destin de Carlos Boozer, aka le chauve luisant, aka l’ennemi de Mario, aka l’homme qui hurlait les and one les plus bruyants des années 2000.
Être millionnaire et se retrouver du jour au lendemain à manger des patates matin midi et soir ? Passer quinze ans de sa vie avec Monica Belluci et emménager avec Susan Boyle ? Vivre des années en Corse et être muté à Cherbourg ? Être échangé par les Warriors… à Memphis ? Les exemples de chutes vertigineuses existent, ils sont nombreux, mais avouez que passer en dix ans d’un statut de All-Star à celui de vilain petit canard des Ghost Ballers tient toute sa place dans notre ranking des cassages de gueule. C’est pourtant la situation de Carlos Boozer, remercié gracieusement – ou pas – par son équipe et par son coach George Gervin, même si on imagine que toutes les décisions de ce genre doivent également transiter par le bureau de ce génie de Ice Cube, le “fondateur président responsable égérie supporter” de cette magnifique ligue. Carlos Boozer ? Disons que le gars valait encore 12 points et 7 rebonds il y a à peine quatre ans, fort d’une longue et belle carrière qui l’avait alors mené jusqu’aux Lakers en passant par les Cavs, les Bulls et surtout le Jazz, théâtre de ses plus belles années en NBA puisque All-Star à deux reprises grâce à un petit 21/12 de moyenne entre 2007 et 2008.
Sauf qu’aujourd’hui tout va trop vite, et les parquets de la Big 3 League ont donc fermé leurs portes à l’ancien hurleur. Jamario Moon, Ricky Davis, Alex Scales et Mike Taylor forment le quatuor magique de Gervin, Mike Bibby en est le cerveau, et Carlos Boozer a donc été relayé en bout du bout de rotation puisqu’il n’est rentré cette saison que quelques minutes, le temps de se rendre compte que ces conneries étaient bel et bien terminées pour lui. Une ligue de gros et d’alcooliques, voire de gros alcooliques très peu pour lui, à voir désormais si Booz’ se laissera tenter par un ultime défi, aux Warriors, en Chine ou même à Mario World.
Entrée fracassante de Carlos Boozer en home page de le version US de vdm.com. La Big 3 League reste en tout cas un monde parallèle où l’adresse à 4-points est un axe important dans le recrutement. Peut-être finalement que Charles Bouze a du mal à vivre avec son temps, tout simplement. Tiens, au passage, c’est pas les Lakers qui voulaient jouer avec uniquement des mecs de plus de 2m et 110 kilos dans leur cinq ? Tout va trop vite, la vie c’est dingue.