Greivis Vásquez continue son chemin de croix : revenir en NBA semble bien utopique, le mec galère même pour marcher…
Le 21 juil. 2019 à 06:24 par Tom Rousset
Vous vous souvenez de Greivis Vásquez ? Mais si, ce petit meneur vénézuélien passé par New Orleans notamment. Un gars assez rapide, bon scoreur et chef d’orchestre hors pair. Ça y est, ça vous revient ? Et vous vous demandez maintenant où il est passé ? Sale nouvelle, il a vécu un enfer physiquement depuis 2015 sur lequel il s’est confié pour The Athletic alors qu’il tente tant bien que mal de revenir dans la Grande Ligue.
Comme chacun le sait, en NBA une blessure peut faire dérailler une carrière en un clin d’œil. Vous jouez votre meilleur basket et soudain votre corps vous dit stop. Alors parfois, certains s’en sortent plutôt bien et réussissent à revenir à un bon niveau (coucou Paul George), mais pour d’autres la chute est bien plus brutale et la route vers un retour au parquet devient un véritable chemin de croix. C’est le cas de Greivis Vásquez. Écarté des parquets NBA depuis décembre 2015 à cause d’une cheville douloureuse et récalcitrante, le Vénézuélien s’est exprimé avec peine sur sa situation actuelle et la possibilité ou non d’un retour en NBA au micro de The Athletic :
“C’est compliqué, c’est assez déprimant de se dire que je ne suis pas dans la Ligue non par manque de talent mais pour une histoire de blessure, mais je dois vivre avec et y faire face.”
L’article de The Athletic révèle aussi qu’au-delà de rejouer au basket, il est très difficile pour lui de courir, trottiner et parfois même marcher. A 32 ans… Vu sous cet angle, impossible d’imaginer un retour sur les parquets (quels qu’ils soient d’ailleurs) dans un futur proche. Et que ce serait triste comme fin de carrière pour lui ! Vásquez c’est avant toute chose un potentiel énorme en sortie de la fac de Maryland avec une grosse dernière saison à 19,6 points de moyenne. Il est ensuite drafté 28ème par les Grizzlies en 2010 et enchaine les franchises, puis réalise un très bon passage à New Orleans où il signe sa meilleure saison en 2012-2013 avec 13,9 points, 4,3 rebonds et 9,0 assists de moyenne, que des career highs. Cependant ses pépins physiques démarrent dès la saison suivante lors de laquelle il ne dispute que 18 matchs avec les Kings. Puis il est envoyé à Toronto avant de connaître sa dernière franchise à ce jour : les Bucks. On ne peut s’empêcher aujourd’hui de faire de Vazquez un énorme what if : et s’il avait confirmé sa superbe saison à NOLA ? All-Star ? All-NBA ? On n’aura sans doute jamais la réponse mais son destin reste l’un des plus tristes de cette dernière décennie en NBA.
L’histoire de Greivis Vasquez est déchirante. Le genre d’histoires qu’on préfèrerait ne jamais voir en NBA. Elle est de celles qui nous font réaliser à quel point le basket peut passer au second plan parfois et comprendre la vitesse à laquelle une carrière peut basculer.
Source: The Athletic