Ron Adams préfère rester aux Warriors que d’aller aux Lakers : les Angelinos galèrent même pour recruter des assistants
Le 12 juil. 2019 à 00:07 par Benoît Carlier
Observés et copiés de toute part, les Warriors auront un visage totalement différent à la rentrée. On peut quand même féliciter Bob Myers pour le boulot effectué car ça aurait pu être bien pire. La preuve, même les assistants de Steve Kerr préfèrent rester à Golden State que suivre la hype. Pas vrai, Ron Adams ?
Son nom ne vous dit peut-être pas grand-chose mais vous l’avez forcément déjà vu, à prendre un joueur des Warriors à parti lors d’un temps-mort pour lui délivrer de précieux conseils. Du haut de ses 71 ans dont 25 en NBA, Ron Adams est un visage bien connu sur le banc de Golden State. Arrivé dans le staff de Tintin pour sa première expérience dans le coaching en 2014, il a donc vécu les plus belles heures de la franchise californienne et a déjà été élu quatre fois meilleur assistant de la Ligue par les GM. Sa spécialité ? La défense, avec des mecs comme Draymond Green et Klay Thompson qui squattent les All-Defensive Teams avec assiduité grâce à lui. Car on parle souvent de la pluie de météorites qui s’abat tous les soirs du côté de l’Oracle Arena mais la désormais ancienne salle des Dubs était quand même un sacré coupe gorge où de nombreux attaquants ont perdu leurs moyens face à la D locale. Alors forcément, certaines franchises dont les Lakers sont venues approcher le natif de Laton se trouvant pile entre San Francisco et Los Angeles. Passer d’un poste d’assistant à un autre pour rejoindre Lionel Hollins et Jason Kidd dans le staff de Frank Vogel ? Merci mais non merci, l’offre aurait poliment été refusée selon ESPN. Même dans le recrutement des coachs, les Gens du Lac n’ont pas eu leurs top priorités cet été. Et ce n’est même pas de l’acharnement mais un simple constat.
Au lieu de jouer les marionnettes de LeBron James, Ron Baker fait donc confiance au projet des Warriors et reste dans un staff qu’il a intégré il y a cinq ans avec déjà trois bagues à la clé. La quatrième ne devrait pas être pour 2020, mais avec Golden State on peut s’attendre à tout. Après avoir changé de franchise tous les cinq ans maximum, le septuagénaire a jugé qu’il n’avait pas terminé son histoire avec Steve Kerr dans la Baie. L’année prochaine, il y aura en effet du boulot pour tenter d’inculquer les bonnes habitudes défensives à Stephen Curry et D’Angelo Russell qui risquent de devoir porter l’équipe sur leurs épaules tout au long de la saison régulière. Heureusement, le DPOY 2017 sera là pour donner l’exemple dans la peinture car la défense sera encore plus déterminante pour les Warriors maintenant qu’ils ont perdu leur arme offensive principale et tant que Klay Thompson ne sera pas remis de sa blessure. On en profite pour souhaiter bien du courage au spécialiste de la D des pourpres et or quand il devra demander à LeBron de rester collé à son gars suite aux demandes insistantes de Kyle Kuzma pour le recadrer.
Le principal enseignement de cette nouvelle, c’est que les Lakers ont encore du boulot à faire pour redevenir la franchise la plus attractive de la Ligue. Que ce soit sur le marché des joueurs ou des entraîneurs, pas sûr que Rob Pelinka avait imaginé son équipe comme ça pour la campagne 2019-20. Il faudra faire avec.
Source texte : ESPN