NBA Flashback 2018-19 #5 : ce jour où Stephen Curry a sorti la baguette de sureau contre les Wizards

Le 05 juil. 2019 à 08:18 par Arthur Baudin

La saison 2018-19 est à peine écoulée qu’elle nous manque déjà. Comme chaque été, TrashTalk vous propose donc de revenir sur ces événements qui nous ont fait vibrer, sursauter, rire ou pleurer, histoire aussi de garder notre belle NBA en tête H24 et douze mois sur douze. Allez, coup d’œil dans le rétro histoire de se rapprocher tranquillement… de la reprise. Comment ça on se repose l’été ? Comment ça on est des geeks ? 

Lorsque vous lui ouvrez la porte, la magie est partout. C’est aussi valable pour l’Oracle Arena qui chaque soir laisse entrer l’un des meilleurs meneurs all-time, si ce n’est le (ça blasphème rapidement). Alors certes, tu es un sorcier John Wall, mais à côté de Stephen Perceval Wulfric Brian Curry, le point guard de la Capitale passe rapidement pour un gros moldu. Il y a de ces soirées où la magie est parmi nous, sans que personne ne la soupçonne de s’être salement tapée l’incruste. Vous êtes bien naïfs de croire que le buzzer de Kawhi contre les Sixers n’est dû qu’au talent. Le pote Marcel l’arceau est un peu le Choixpeau de la NBA et choisit ou non de faire rentrer la gonfle. Par ailleurs, les énormes performances qui nous font rêver via des actions spectaculaires et uniques sont prédestinées à arriver. Ainsi, nous pouvons vibrer au rythme des 60 points de Kobe pour son dernier match, du buzzer de Curry contre les Raptors Dwyane Wade contre les Warriors ou encore des 50 pions de Derrick Rose… Revenons quelques mois en arrière où les sortilèges d’un sombre déglingué se sont emparés d’une salle de basket, le temps d’une soirée.

Hop, on sort le souvenir de son gros crâne et on fout la tête dans la pensine ! Nous sommes au début de la régulière pour le quatrième et cinquième match des Wizards et Warriors. La Dub Nation en 3-1 reçoit la bande à John Wall en 1-2. Le match commence et la gueule de bébé sort les outils pour travailler. Premier trois points pour Stéphane qui enchaîne avec un joli lay-up en coupe devant un John Wall en Petrificus Totalus. L’Oracle Arena fait plus de bruit que ton cuisinier maison et son Vorwerk pendant que la pluie du parking commence à tomber. Curry artille depuis le troisième étage et la vieille John McGonagall Wall ne peut rien y faire. Threezus se permet même quelque arrêts d’un peu plus loin pour dégainer sa baguette. Les Wizards sont perdus et comprennent vite qu’ils n’ont de magique que le nom. Le Poufsouffle de la NBA ne sait plus où donner de la tête et continue de se faire arroser par le môme, qui s’écarte peu à peu du panier. À partir des 26 points de son équipe, Curry va inscrire consécutivement les 18 prochains. Dans le genre all-time, c’est pas mal non-plus. Le mec ouvre grand son sac à dos et met toute la Californie dedans. Sauf Damian Jones qui va rester à l’extérieur pour des raisons matérielles. Bref, le plus incroyable dans tout ça, c’est que Steph marque 51 pions avec trois fois moins de lay-ups que de billes du parking. La vie est tellement injuste quand tu compares ça avec Joakim Noah qui organise un pot pour chaque lancer marqué. Finalement, le fils de Dell ne jouera que trois quart-temps histoire de laisser d’autre All-Stars pisser sur les Wiz. Ce qui n’est pas sans accentuer la fuc**ng performance qu’il vient de réaliser. Le match se termine en pure boucherie, 144-122 pour les Californiens.

51 points, 4 rebonds et 3 passes à 15/24 au tir dont 11/16 du parking et 10/10 aux lancers, le tout en trois quart-temps #enfoiré

La performance est historique d’autant plus qu’il n’est qu’à trois tirs derrière l’arc d’égaler son gars sûr Killa Klay. C’est marrant parce que Thompson inscrit ses 14 trois points en un match, seulement six jours après cette rencontre. Vraiment une clique de fous furieux. De plus, 10/10 aux lancers est un fait digne des meilleurs tireurs de l’Est. Stéphane doit sans aucun doute être le basketteur qui maîtrise le plus son sport. Bref, la première sensation ressentie à l’issue de cette rencontre, c’est que ce petit con est en capacité d’en claquer 100, cent prévenir (lol). C’est dans ces moments que l’on peut se rendre compte du niveau de domination de la part des joueurs de la Baie, qui malgré leur échec face aux Raptors, ont encore une fois très souvent talqué des petites fesses roses. Bravo Chef on est rassasiés, mollo l’an prochain.

Une année standard MVP

Mine de rien, le nourrisson termine à 27,3 points, 5,3 rebonds, 5,2 passes et 1,3 interception à 47% au tir dont 44% from nowhere. Entouré de quatre potentiels All-Stars, that’s lit. C’est dingue de constater que ses stats sont supérieures à celles d’un Kemba Walker pourtant entouré de dix pèlerins. Hormis le match contre les Wizards, le double MVP n’a pas fainéanté. En effet, malgré la défaite au Game 3 contre les Dinos, Stéphane a porté son équipe du haut de ses 47 pions. Une autre grosse soirée pour Baby Face qui tente souvent de redresser la barre via des bombinettes du logo. Nous avons aussi eu le droit à 44 unités contre ces mêmes Raptors en novembre dernier. Comme quoi, il reste le seul et unique leader de cette franchise. Un punto that’s alle !

Les roses sont rouges, les violettes sont bleues, Curry arrose et c’est tant mieux. Et oui, tant qu’un monstre pareil est encore sur les parquets, profitons-en. C’est d’ailleurs très différent des LeBron et Durant qui misent sur leur domination physique pour nous faire vibrer, ce môme est spécial.