Kevon Looney probablement out pour le reste des Finales : J moins pas longtemps avant que Steve Kerr ne remette le short
Le 04 juin 2019 à 11:17 par Giovanni Marriette
On avait laissé Kevon Looney sortant en se tenant le torse lors du Game 2, un peu comme s’il venait de se faire friendzoner ou un truc du genre. Sauf que le truc du genre est en réalité une côté fracturée, comme si les Warriors n’avaient pas déjà assez de bobos comme ça.
Ça commence à faire là non ? Kevin Durant ? Absent. DeMarcus Cousins ? A peine de retour. Klay Thompson ? Élongation à la cuisse, questionable pour le Game 3. Andre Iguodala ? A peine revenu de ses pépins également. Jordan Bell ? Bête comme ses pieds. Stephen Curry ? Toujours aussi chokeur à en écouter les spécialistes. Bref, c’est la bérézina dans la Baie et Napoléon n’a rien à voir là-dedans. Out indefinitely, voilà donc ce que les Warriors ont communiqué à propose de leur jeune intérieur, jeune étant la résultante de la date de naissance inscrite sur sa CNI plutôt que de sa tronche de quarantenaire fatigué, et une fois de plus Steve Kerr va devoir bricoler pour composer ses rotations.
On vous arrête tout de suite, on a connu… pire comme nouvelle. Beh oui, on parle quand même d’un roster qui pourra du coup compter à temps plein sur… DeMarcus Cousins, quelle catastrophe en effet. Ok Kevon Looney fait partie de ces mecs un peu undergrounds finalement très importants à la bonne tenue des Warriors cette saison (poke McKinnie, poke Quinn Cook), ok son apport en Playoffs est l’une des très bonnes surprises pour la fanbase des Dubs, mais sans manquer de respect au presque Kevin, on est encore loin du désert au poste de pivot. DeMarcus reste, en pleine forme, un Top 3 pivot en NBA, Andrew Bogut est toujours l’un des bouchers les plus appréciés de la clientèle (les deux ont d’ailleurs pesé au Game 2) et Stevie est très capable de nous sortir un Damion Jones de derrière les fagots. Ah oui, on ne parle même pas du fait que Draymond Green, Andre Iguodala, Jordan Bell voire Jonas Jerebko peuvent aussi jouer poste 5, sinon ça va devenir énervant.
Bref, comme disait mon maître de stage Patrick Saunier en 2002 : pas de problèmes, que des solutions. Il me disait également d’enlever ma casquette pour bosser mais ça n’a rien à voir, on retiendra donc plutôt que l’absence de Kevon Looney demandera une nouvelle fois une grande force d’adaptation de la part du staff de Golden State, mais que comme d’habitude ces fifous devraient s’en sortir sans trop de tracas. Énervant ? Un peu oui.
