Jimmy Butler ne se fait pas de soucis quant à son futur contrat max : le rendez-vous avec la conseillère bancaire est déjà pris
Le 16 mai 2019 à 12:37 par Gianni Mancini
Vous connaissez le bruit maintenant, un petit son si doux à l’oreille, vous êtes prêts ? Et ça fait KA-CHING, cette fois pour Jimmy Butler, agent-libre cet été, et qui a déclaré en conférence de presse de fin de saison qu’il ne faisait aucun doute pour lui qu’il obtiendrait le contrat max tant convoité. Reste à savoir où…
Après la terrible désillusion des demi-finales de Conférence Est, et l’élimination face aux Raptors, dans les circonstances que l’on connait, il faut désormais se tourner vers l’avenir pour les Sixers. On parle d’un groupe qui semble être parti pour jouer les mastodontes pour les prochaines années, et maintenant, il faut déterminer les acteurs de cette quête vers le Larry O’Bien Trophy. Joel Embiid et Ben Simmons paraissent comme des locks à 99% afin de s’inscrire dans le projet à long-terme, après, pour le reste, c’est un peu plus flou. Arrivés seulement cette année, en cours de saison, par le biais de deux blockbuster trades, Jimmy Butler et Tobias Harris seront libres de s’engager où bon leur semble à l’intersaison. De là, on est en droit de se demander si le all-in réalisé par le board de Philly sera entièrement renouvelable dans l’optique du prochain exercice, surtout que, que ce soit pour Jimmy ou pour l’ancien Clippers, ce sera le max sinon rien. A ce sujet, Butler s’est exprimé en conférence de presse de fin de saison, afin de faire un petit point sur son avenir. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ex de Chicago ne manque vraiment pas de confiance quant à la nature de son prochain deal : pas de doute, il sera XXL. Un chouia présomptueux ? Pas vraiment, simplement un joueur lucide au sujet de son immense apport pour n’importe quel roster, qui s’est une nouvelle fois vérifié chez les Sixers.
“Techniquement je pense, en touchant du bois, que j’aurai un contrat max peu importe où je choisis d’aller. Donc que l’on parle d’un deal de quatre ans, de cinq ans, ça représente plus qu’assez d’argent dans tous les cas. Je pense que j’ai encore plus qu’assez d’argent maintenant provenant de mon premier contrat.”
Ah, la NBA money et sa démesure. Dans le cas présent, on parle quand même d’un gars qui se défonce pour chaque million sur le parquet, peu importe la situation autour. Après avoir été acheminé dans la ville de l’amour fraternel un peu en catastrophe, Butler a posé sa petite saison de patron à Philadelphie, que ce soit au niveau des statistiques, ou de son sens du leadership qui n’a que très peu d’égaux au sein de la Ligue. Un rôle de gestionnaire dans lequel il fut à son aise, tout en étant capable de prendre un match à son compte et, surtout, de faire le diff’ dans le money time du money time. Ça tombe bien, la money, c’est justement de ça dont il s’agit à présent, et de ce côté-là, Philly semble avoir les moyens de combler notre client. Par là, il faut comprendre la possibilité de lui offrir un bail de cinq ans, avec à la clé le max qu’il revendique, soit un salaire projeté de 190 millions sur la période. Mais attention, un All-Star confirmé encore dans son prime, ça ne va pas manquer de convoitises, et d’autres franchises seront inévitablement positionnées sur le doss’, on pense en particulier aux gros marchés cherchant à regagner leur prestige d’antan… Quoi, qui a dit les Knicks et les Lakers ? Là où le bât blesse un peu, c’est que dans la plupart des autres teams, on se dirigerait vers un contrat de quatre ans “seulement”, avec un salaire garanti de 141 millions. C’est à Butler de trancher désormais, et tous les partis devront bientôt s’asseoir autour d’une table et peser le pour et le contre. L’âge sera peut-être aussi un élément à prendre en compte, l’ailier allant sur ses 30 balais, mais avec son statut plus qu’affirmé, ses qualités rares et le niveau affiché encore cette saison, on ne se fait pas trop d’inquiétudes : Jimmy sera un homme (encore plus) riche d’ici juillet prochain. Avec ça, il devrait bien avoir de quoi s’offrir de la compagnie pour ses deux animaux domestiques, KAT et Andrew.
A n’en pas douter, les Sixers offrent à Butler un projet sportif très attrayant, en plus d’un cadre qui lui a plutôt bien réussi cette année. Après, on se doute que les sirènes provenant d’ailleurs vont fortement se faire entendre pour essayer de l’attirer, donc prudence, la tendance pourrait rapidement s’inverser. Quoi qu’il en soit, on le répète, ça fera Ka-ching. Jimmy Bucket$.
Source texte : NBC Sports