Les highlights de Rui Hachimura cette saison : un produit japonais qui met des étoiles dans les yeux, c’est validé
Le 25 avr. 2019 à 10:46 par Bastien Fontanieu
La Draft 2019 débarquera dans deux mois, mais avant cela il faut se pencher sur les perles qui seront appelées par Adam Silver lors de la grande cérémonie. Cela tombe bien, zoom du jour sur Rui Hachimura, entre le Japon et Gonzaga.
Non, ils ne sont pas nombreux à venir du pays de Nintendo et à dominer en NBA. Déjà que, de base, on n’a pas eu masse de joueurs asiatiques ultra-respectés au fil des décennies, voir un garçon faire un cursus intéressant en NCAA et débarquer à la Draft avec de la hype a quelque chose d’intrigant. On dit bonjour à Rui, né à Toyama et qui a fait son parcours scolaire dans l’ancienne fac de Ronny Turiaf, John Stockton, Adam Morrison et d’autres légendes du jeu. Fier de ses origines, Hachimura sait qu’il a un drapeau à planter en NBA et il a prévu de le faire en étant sélectionné assez haut lors de la prochaine Draft. Une saison, deux saisons, trois saisons chez les Bulldogs, voilà ce qu’il aura fallu pour que ce musculeux ailier trouve son identité au niveau supérieur. Sorte de combo-forward qui peut marcher sur les traces d’un Tobias Harris sans forcer, Rui a ce mélange d’ancienne école et de nouvelle école qui séduit. Mi-distance, isolation, tir à distance, finitions athlétiques, intelligence de jeu, le package est complet. Reste à voir qui sera le premier choisi entre lui et Brandon Clarke, l’intérieur de Gonzaga ayant lui aussi foutu un sacré boxon dans les raquettes cette année. On sait cependant que les fans de la franchise qui récupérera Hachimura se frotteront les mains et auront raison de le faire, car en terme de potentiel et de technique, on fait difficilement mieux sur cette cuvée 2019.