Bismack Biyombo active sa player option à 17 millions de dollars : on a fait le prorata, ça fait cher le rebond

Le 17 avr. 2019 à 10:49 par Gianni Mancini

Bismack Biyombo
Source image : YouTube/Vice Sports

On pourrait en faire une chronique épisodique tant les carottes du genre sont fréquentes dans le monde foufou de la NBA. Dernière en date, le contrat de Bismack Biyombo, signé en 2016 à Orlando. Même si le Congolais est depuis passé chez les Hornets, ont lui doit toujours ses 72 plaques sur quatre ans et il ne fera aucun cadeau.

La Grande Ligue est pleine de petites histoires aussi surprenantes qu’invraisemblables. Et en ce qui concerne le cliché de la citrouille qui se transforme en carrosse, la campagne de Playoffs 2016 de Biyombo se pose comme l’un des exemples récents les plus WTF. Alors modeste pivot remplaçant chez les Raptors, le Congolais évolue presque dans l’anonymat. Il faut dire que quand on commence sa carrière NBA aux Charlotte Bobcats, peut-être l’une des pires franchises all-time, on part forcément avec une sorte de handicap. Nonobstant, à Toronto, Bismack va maximiser ses minutes sur le parquet pour devenir, petit à petit, un élément important de la rotation de Dwane Casey, profitant notamment des pépins physiques de Jonas Valanciunas. C’est donc auréolé d’un statut de gobeur de rebonds express et de Dikembe Mutombo du pauvre que le gus va entamer la postseason avec des responsabilités renforcées, au sein d’une équipe visant la suprématie à l’Est. Et même si les Dinos ont, comme tous les ans, buté sur BronBon et sa bande en finale de Conf’, Biyombo se permit de poser quelques matchs mastocs, ce qui confirma les cartons claqués plutôt dans la campagne. Face aux Cavs, il fut même l’auteur d’une perf’ à 26 rebonds, ce qui représente tout simplement un record pour Toronto en Playoffs. Malgré ses limites offensives plus que visibles, avec l’explosion du cap salarial, c’est de façon assez logique que le pivot se mettrait en position de faire jackpot à l’intersaison suivante.

Pardon, on a dit “logique” ? Ah, oui, le paragraphe précédent a très mal vieilli. Alors, B-double a effectivement signé un gros contrat de 72 millions de dollars sur quatre ans à l’été 2016, mais pour le reste… Après deux saisons anecdotiques du côté du Magic, c’est les Hornets qui ont eu la bonne idée de récupérer son contrat en espérant lui permettre de se relancer à Charlotte ? Bien essayé, mais non. 4,4 points et 4,6 prises de moyenne, le tout en à peine plus de 14 minutes jouées, c’est famélique. On a sorti les calculettes Texas Instruments et la conclusion est la suivante : ça fait cher le rebond. Malgré tout, Bismack serait un peu con de lâcher le morceau, et c’est sans trop de surprise que l’on apprend via Shams Charania de The Athletic qu’il vient d’exercer sa player option pour la saison prochaine, activant ainsi sa dernière année de contrat à 17 millions. Ka-ching.

Ah, les bons vieux contrats bien pouraves made in NBA, ça nous fera toujours marrer quand même. Le truc, c’est que ça mine un peu les finances chez les Hornets, surtout pour une équipe qui pourrait bien perdre son franchise player cet été et qui aurait bien besoin de cap pour une éventuelle reconstruction. Et Bi$mack, il en pense quoi dans son bungalow pension complète ?

Source texte : The Athletic


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