Jimmy Butler serein avant le Game 2 : ça va pour Buckets, mais les autres vont devoir se sortir les doigts

Le 15 avr. 2019 à 18:39 par Matthieu Angosto

Jimmy Butler
Source image : NBA League Pass

Battus à la surprise générale lors du Game 1, samedi (111-102), les Sixers sont déjà en situation de must-win ce soir, face aux Nets. Une situation qui n’inquiète pas Jimmy Butler, auteur d’une première rencontre sensationnelle. 

Meilleur joueur de son équipe lors du Game 1, avec 36 points (11/22 au tir), 9 rebonds et 2 contres, Jimmy Butler est entré de plein pied dans sa campagne de Playoffs. Malheureusement, ce n’est pas le cas de ses coéquipiers, dominés par les Nets samedi dernier (111-102). Diminué, Joel Embiid n’a pas eu son impact habituel (22 points, 15 rebonds, 4 passes décisives à 5/15), tandis que Ben Simmons, Tobias Harris et J.J. Redick sont complètement passés à travers : 18 points à eux trois, à 8/23 ! Plus largement, c’est la totalité du roster de Philadelphie qui a déchiré au tir, avec un atroce 3/25 du parking, et une maladresse inquiétante sur la ligne des lancers francs, malgré un nombre de tentatives très élevé : 29 sur 42. Une vraie contre-performance donc, mais qui n’inquiète pas Jimmy Buckets.

“On est chanceux. On peut jouer au basket tous les jours. On est en Playoffs. On est le 3ème seed. On est heureux. Ça pourrait être bien pire, on pourrait être menés 0-4, mais on ne l’est pas. Donc on ne va pas s’en inquiéter. On va arriver au prochain match en pensant qu’on va gagner.”

À son meilleur niveau sous le spotlight de la postseason, Jimmy Butler a parfaitement su tirer parti de ses match-ups. Contrairement à son meneur, Ben Simmons, qui n’a shooté qu’à 1/5 lorsqu’il était marqué par… Jared Dudley. Un peu de sérieux pour le Rookie de l’année sortant voyons. Même constat pour Joel Embiid, qui a terminé à 0/5 du parking, alors qu’il dominait outrageusement son duel avec Jarrett Allen, forçant ce dernier à commettre trois fautes dès le premier quart-temps. Et même si son remplaçant, Ed Davis, a rendu une copie très propre (12 points à 5/7, 16 rebonds), on attend plus de la star camerounaise. Pour inverser la tendance, et ne pas se retrouver dans une situation très compliquée, le coach Brett Brown attend de ses hommes une grande force mentale.

“Personne n’accepte ce qu’il s’est passé [samedi]. Vous regardez autour de la ligue, trois scalps ont été pris par l’équipe visiteuse. Et ça fait seulement partie d’une question, ‘Comment gagner quatre matchs ?’ Et pour moi depuis des années c’est, ‘Comment avoir la stabilité psychologique et ne pas sur-réagir ?’ Où l’on a une paix intérieure, qu’on est solide et stable, et qu’on n’est pas éparpillé et piégé par les Playoffs. Nos familles sont en ville, les médias sont en ébullition. Et il faut ignorer le bruit. Il faut vivre dans un état d’esprit qui n’est pas déstabilisant.”

Jimmy Butler a manifestement trouvé cet état d’esprit, celui d’un homme en mission, alors qu’il sera free agent cet été. Pour ses coéquipiers, l’inexpérience est potentiellement un facteur, même si la demi-finale de Conférence de l’an passé doit leur donner l’avantage face aux Nets. Dans tous les cas, les Sixers ne peuvent pas se permettre de quitter le Wells Fargo Center avec deux défaites dans le nez. Pas avec les ambitions affichées par le front office.

Source texte : ESPN