Avis de la rédaction – Coach of the Year : Mike Budenholzer, Mike Malone, Mike Kokoskov… la rédac ouvre son cœur

Le 11 avr. 2019 à 15:42 par Giovanni Marriette

coach of the year
Source image : Montage TrashTalk via YouTube

Ils ont régalé tout au long de l’année, ont très peu dormi mais doivent être félicités avec autre chose qu’un simple café. Le Coach Of the Year, c’est un trophée pour l’élite des stratèges, et ils sont nombreux à avoir fait le job cette saison. Pour qui voter ? Tous les membres de la rédaction vous donnent leurs réponses, avec le petit podium qui va bien histoire d’être sûr de n’oublier personne.

Et d’ailleurs, comme d’habitude, vous connaissez le principe : le but est de partager tous ensemble nos avis, pas uniquement les catapulter pour ne rien avoir en retour. On attend donc vos propres votes, avec votre petit texte et ce qui vous rend sûr et certain de votre choix. Alors sans plus attendre, voici les génies du jour.

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David

  1. Mike Budenholzer
  2. Doc Rivers
  3. Kenny Atkinson

En début de saison, j’avais annoncé Bud comme meilleur coach de l’année s’il amenait les Daims sur le podium à l’Est. Alors vu que le gars a même décidé de taper le top bilan de la Ligue, on ne va clairement pas changer d’avis. Certains diront que c’est facile avec une arme de destruction massive comme Giannis au sein de l’effectif, mais Budenholzer a su maximiser le potentiel de son équipe en libérant le champ pour son freak tout en permettant à chacun de d’exprimer dans son registre. Les deux suivants sur le podium ne bénéficient pas d’un joueur d’exception calibre grec-frites, mais ils ont emmené chacun à leur manière en Playoffs deux franchises que l’on ne voyait pas aussi haut. On met Doc Rivers devant parce qu’en plus de cela il a dû jongler avec beaucoup de mouvements sans lever le pied.

Ben

  1. Mike Malone
  2. Mike Budenholzer
  3. Nick Nurse

Il y a débat entre les deux premiers alors on va d’abord classer le dossier du troisième. Fraîchement arrivé dans la famille des head coachs en NBA, il a éliminé tous les doutes d’un revers de main en prouvant que les Raptors auraient déjà pu être champions si Dwane Casey avait un playbook contenant plus de trois dessins. Concernant les deux autres, la régularité et la capacité d’intégration disent Bud mais Giannis risque déjà d’avoir le MVP et cela ferait peut-être trop pour une franchise. D’autant que si on connaissait déjà les qualités du COY 2015, celles de Mike Malone commencent seulement à être reconnues. En progression chaque année à Denver, il a su tirer le meilleur d’un groupe qui a eu le temps de ravaler sa frustration pour titiller les champs toute l’année. Allez hop, on rajoute la révélation de quelques benchers de qualité et c’est réglé.

Alexandre

  1. Mike Budenholzer
  2. Mike Malone
  3. Doc Rivers

Les deux Mike sont forcément en tête pour ce ce trophée qui devrait aller dans la direction du coach de Milwaukee, tant son boulot à la tête des Daims ressemble à une métamorphose pour le groupe et ses individualités. Malone a réussi à emmener les Nuggets très haut à l’Ouest et à les y faire tenir tout au long de la saison malgré pas mal de blessures qui l’ont obligé à faire de nombreux ajustements, et les bons. Le Doc a bien le profil pour compléter ce podium car ce qu’il nous a proposé avec ses Clippers est tout bonnement une leçon de gestion humaine et mentale d’un groupe.

Giovanni

  1. Mike Budenholzer
  2. Mike Malone
  3. Kenny Atkinson

Enormément de staisfactions cette saison parmi les coachs mais un seul d’entre-eux fait pour moi foi en tant que COY. Mention spéciale aux absent de mon podium Nick Nurse, Steve Clifford, Terry Stotts ou Doc Rivers, mention donc à un Kenny Atkinson qui a merveilleusement compensé l’absence de LeVert en continuant son taf parfait avec Brooklyn, à Mike Malone qui nous sort une saison magnifique en révélant des mecs comme Monte Morris ou Malik Beasley, à l’Ouest s’il vous plaît… mais tout ce petit monde doit s’incliner face au boss de fin. Mike Budenholzer, déjà au sommet avec les Hawks en 2015 et de nouveau le patron – pour moi – des coachs cette saison. Progrès de Giannis, efficacité en attaque, efficacité et malice en défense, utilisation intelligente des role players, renaissance de Brook Lopez… ce mec n’est pas un coach c’est un génial laborantin.

Bastien

  1. Mike Malone
  2. Mike Budenholzer
  3. Kenny Atkinson

Bon, de toute façon, dans cette course on aurait pu mettre cinq types et ce serait quand même un casse-tête. Alors Doc, Nick, Nate, excusez-moi. Je vais quand même donner mon vote à Monsieur Malone, qui a fermé un sacré paquet de bouches (dont la mienne) en l’espace d’un an. Traumatisé en avril 2018 car abandonné sur la route des Playoffs au buzzer, il revient, change son approche, son jeu, sa défense, et finit sur le podium de la freaking Conférence Ouest ? Sans jamais ralentir le rythme ? Et avec un paquet de blessures ? Tout en produisant un jeu spectaculaire ? Aucun coach pour qui, finalement, il y a plus d’enthousiasme, quand on sait qu’il est passé par la case “Sacramento n’en a rien à foutre de ta gueule.” Très fort.

Nicolas

  1. Mike Budenholzer
  2. Mike Malone
  3. Doc Rivers

L’arrivée de Mike Budenholzer à Milwaukee a propulsé les Bucks dans une nouvelle dimension, eux qui sont passés d’une simple équipe de Playoffs à véritable rouleau compresseur. Évidemment, les performances de Giannis Antetokounmpo font la une mais si les Daims ont terminé la saison avec le meilleur bilan de toute la ligue, c’est notamment parce que Coach Bud a réussi à imposer sa patte en mettant un magnifique collectif en place autour du Freak. Les résultats parlent pour lui et il mérite de remporter le titre de coach de l’année, même si Mike Malone, Doc Rivers et quelques autres possèdent également des arguments solides.

Matthieu

  1. Mike Budenholzer
  2. Doc Rivers
  3. Mike Malone

En une seule saison, Mike Budenholzer a transformé les Bucks en véritable armada. On l’avait vu créer une machine bien huilée à Atlanta, mais cette fois c’est encore autre chose. Bud avait un MVP potentiel entre les mains, il l’a sublimé. Milwaukee a la meilleure attaque de la Ligue, le meilleur bilan… à qui d’autre donner la récompense ? Toutefois, il faut tirer un immense coup de chapeau au Doc et ses Clippers. Beaucoup (moi le premier) leur promettaient l’enfer cette saison. Et même avec le trade de leur meilleur scoreur, la meilleure franchise de Los Angeles est de retour en Playoffs, et elle le doit en grande partie à son coach. Enfin, la fantastique saison des Nuggets aurait pu se traduire par un titre de COY pour Mike Malone… mais la concurrence cette saison est bien trop rude.

Robin

  1. Mike Budenholzer
  2. Mike Malone
  3. Nate McMillan

Le changement incroyable de Milwaukee et les résultats des Bucks devraient assurer le trophée à Bud et ce sera amplement mérité. Ses trouvailles tactiques comme la défense sur Harden sont belles, son système autour de Giannis dans la raquette avec même Brook Lopez au large est une symphonie, bravo Mike. Mais bravo Mike aussi, puisque… Malone emmène les Nuggets à la deuxième place de cette guerre à l’Ouest, et c’était absolument inespéré au début de la saison. Enfin, même si Nurse et Rivers seront sûrement devant, dédicace à Nate McMillan ici. Son travail depuis deux ans avec les Pacers est remarquable et maintenir Indiana comme il l’a fait malgré la blessure de Toto Oladipo, c’est très fort.

Voilà pour nos pronostics maison, ou plutôt nos avis persos, ou en fait… un peu des deux. Comme dit un peu plus haut on attend les vôtres en commentaire, juste ci-dessous ou sur les réseaux pouloulou, et on ressortira tout ça au moment de l’annonce du trio final, et fin juin pour les seconds NBA Music Awards de l’histoire. Mais d’ici-là… place aux Playoffs.