Hall of Fame 2019 : Westphal, Moncrief, Jones et Divac bientôt introduits, Ben Wallace et Chris Webber vont devoir être patients

Le 06 avr. 2019 à 16:03 par Robin Wolff

Hall of Fame
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L’annonce des nouveaux Hall of Famers est très attendue par les nostalgiques de la balle orange et cette année, la sélection risque de faire débat. On vous spoile vite fait, toujours pas de Bill Laimbeer à l’horizon.

C’est une classe old-school placée sous le signe de la défense qui sera intronisée au Temple du Basketball à Springfield dans quelques mois avec Paul Westphal, Sidney Moncrief, Bobby Jones et Vlade Divac. Petite piqûre de rappel, pour ceux qui ont découvert la NBA avec 2K15 et mêmes les autres. Le premier nommé était un joueur des années 70-80 et une légende chez les Suns. Quintuple All-Star, Westphal a été retenu parmi la All-NBA First Team à trois reprises et en seulement six saisons sous le maillot de la franchise de l’Arizona dont il est le cinquième meilleur scoreur all-time. Il devient ensuite un entraîneur solide et amène ces mêmes Cactus jusqu’en Finales NBA. C’est donc tout Phoenix qui rayonne aujourd’hui en apprenant cette nouvelle et souhaite la bienvenue à Paulo au Panthéon du Basketball. Passons à Sidney Moncrief, l’homme à tout faire des Bucks. Dix années à Milwaukee, dix saisons en Playoffs et sept régulières consécutives terminées au-dessus des 50 victoires. Un bon exemple pour Giannis d’autant que Sidney était monstrueux en défense et plantait régulièrement sa vingtaine de points de l’autre côté du terrain. Cinq fois All-Star, membre de la All-NBA First Team et DPOY la même saison et quadruple All-Defensive First Team, c’était une machine. En parlant de machine défensive, le secrétaire de la défense Bobby Jones arrive également au Hall of Fame avec sa bague de champion 1983 et ses huit sélections dans la NBA All-Defensive Team – les deux tiers de sa carrière – ça en dit long sur le niveau du garçon de ce côté du terrain. Il est également sixième homme de l’année en 1983, une carrière complète et récompensée 33 ans après sa retraite. Mieux vaut tard que jamais comme on dit. Enfin, Vlade Divac rentre au Hall of Fame par la voie internationale. Avant d’être un GM inspiré à Sacramento, c’était un big man aux mains de velours et un passeur prodigieux. C’est un très grand joueur FIBA et NBA, un des meilleurs européens de l’histoire. Il est All-Star en 2001 et champion en 2002 n’est pas passé loin d’être champion à plusieurs reprises comme en 1991 ou en 2002. Ces quatre joueurs sont totalement méritants et on les félicite encore tout comme Al Attles qui était le coach des Warriors lors de leur premier titre obtenu en Californie en 1975, seulement de gros noms se sont faits oublier cette année et ça ne va pas passer inaperçu.

Parmi les recalés qui étaient pourtant finalistes, on trouve donc des inconnus comme Marques Johnson, Ben Wallace et Chris Webber. A Detroit et à Sacramento on a un peu les boules et c’est rien de le dire. Débutons par le moins connu, le pote de Moncrief, Marques Johnson. Le très grand scoreur des Bucks et des Clippers, aussi connu pour sa carrière NBA que pour son rôle dans Les blancs ne savent pas sauter n’est pas convié cette année. Mais les deux noms qui font sauter du siège sont bien les suivants, Ben Wallace et Chris Webber. Le premier nommé est un des tous meilleurs défenseurs de l’histoire, tout simplement. Le non-drafté n’a jamais dépassé les 10 points de moyenne sur une saison mais alors de l’autre côté… Le pivot de 2 mètres 06 était un enfer, quatre fois meilleur défenseur de l’année, quatre fois All-Star, deux fois meilleur rebondeur et un titre de meilleur contreur, on appelle ça un monstre. Le champion NBA 2004 est une légende de Detroit et son maillot est évidemment retiré dans la franchise des Pistons mais il devra encore attendre un petit peu pour rejoindre la crème de la crème du basketball international. Enfin, que dire de Chris Webber avec ses 21 points et 10 rebonds de moyenne en carrière sur 17 saisons. L’ailier-fort classieux a tourné jusqu’à 27 points sur une saison, a été nommé rookie de l’année, quintuple All-Star et était le leader des Kings en 2002. Pas sûr que la sélection de Vlade Divac ne vienne le réconforter. La classe de 2019 est belle mais elle laisse un petit arrière-goût amer. Il faut voir le bon côté des choses, les sélections futures promettent du très très haut niveau.

On regardera tout de même la cérémonie qui s’annonce magnifique pour applaudir les nouveaux venus à Springfield en septembre prochain mais Big Ben et C-Webb bouderont leurs téléviseurs et on peut les comprendre.

Source texte : ESPN


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