Rick Carlisle a été prolongé cet été : connaissant Mark Cuban, il avait bien dû lui promettre un Porzingis

Le 14 mars 2019 à 11:05 par Robin Wolff

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C’est officiel depuis hier, Rick Carlisle a signé une extension de contrat et il est maintenant à la tête des Dallas Mavericks jusqu’à la saison 2022-23. Le coach qui avait en octobre 2015 signé une prolongation de cinq ans allant de 2017 à 2022 a encore vu son contrat s’allonger d’un an, pour le plus grand bonheur des fans Texans.

On connaît donc plus que jamais le coach qui gérera la reconstruction à Dallas. Reconstruction déjà bien amorcée grâce à Atlanta la réception du prodige slovène Luka Doncic dans un trade le soir de la Draft 2018, et grâce au trade six mois plus tard permettant à la franchise de Mark Cuban de récupérer la licorne lettone, Kristaps Porzingis. Rebâtir autour de joueurs européens, il paraît que c’est une spécialité de la maison. Dirk Nowitzki vous connaissez ? Le Wunderkind pourra s’en aller l’esprit tranquille en fin de saison ou en fin de saison prochaine… ou bien peut-être celle d’après, parce qu’avec Dirk on ne sait jamais. En effet, là où il y’a deux ans l’après Nowitzki était craint, aujourd’hui on l’aborde avec un grand sourire. L’un des plus grands prodiges de l’histoire du basket européen, un joueur de 2m21 qui tourne à presque 40% du parking et pour les diriger l’un des, allez, quinze/vingt plus grands coachs de l’histoire de la NBA, c’est du lourd , du très lourd. Oui car voilà, pour ceux qui ne suivent la NBA que depuis peu, petit rappel de la carrière du bonhomme. Sans compter la saison actuelle, Rick Carlisle exerce depuis 17 ans dans la grande Ligue, et sur ces 17 saisons seules quatre ont étés finies avec un bilan négatif, 12 ont étés jusqu’en Playoffs, et une jusqu’au trophée Larry O’Brien. De plus pas n’importe lequel, ce trophée c’est celui des Mavericks en 2011, l’un des plus beaux et plus inattendus de l’histoire. Cette année-là, la bande de Dirk et Carlisle battent tour à tour les Blazers de LaMarcus Aldridge, le Thunder de KD, Harden et Russ, les Lakers de Kobe et Gasol et enfin le Heat de LeBron, D-Wade et Chris Bosh, un parcours juste extraordinaire.

En dehors de cette campagne, Rick Carlisle c’est un titre de champion en tant que joueur avec les Celtics de 1986, même si on vous accorde qu’avec 2,6 points par match cette année-là, il n’était peut être pas la pièce centrale du dispositif de K.C. Jones. C’est également un titre de Coach of the Year en tant que rookie avec les Pistons de Detroit  en 2001-02, avant d’emmener la saison suivante Motor City en Finale de Conférence. Un an plus tard ? Il bat le record de victoire de la franchise d’Indianapolis et conduit les Pacers au meilleur bilan de la Ligue avec 61 victoires pour 21 défaites. Il retourne une nouvelle fois en Finale de Conférence mais se fait sortir par son ancienne franchise, future championne. Vous l’aurez compris, Rick n’est pas un coach banal et ce n’est pas pour rien si Mark Cuban lui fait confiance depuis tant d’années. En effet, Carlisle est dans le Texas depuis 2008, et s’il va au bout de son nouveau contrat il aura donc passé quinze ans sur le banc de Dallas. Il en est donc déjà à onze et dans la NBA actuelle, mis à part Gregg Popovich personne ne fait mieux. Il y a bien Erik Spoelstra qui fait aussi bien, arrivé juste onze jours avant Rick sur le banc du Heat mais c’est à peu près tout. Une longévité et une expérience exceptionnelles qui vont permettre à Luka Doncic et Kristaps Porzingis de pouvoir se développer dans un cadre sain et dans une franchise stable, une aubaine pour tout jeune joueur.

Rick Carlisle jusqu’en 2023, c’est une signature idéale pour les Mavericks qui vont pouvoir compter sur leur génial tacticien encore un peu plus longtemps que prévu. L’après Dirk prend forme semaine après semaine à Dallas, la hype ne cesse de grimper dans le Texas et comme depuis vingt ans… elle a un fort accent européen.

Source : Bleacher Report