Pau Gasol quitte les Spurs et rejoint les Bucks dans la foulée : c’est comment à Milwaukee là, ils ont eu un spasme ?
Le 02 mars 2019 à 03:35 par Giovanni Marriette
Nouvelle notification nocturne… et on part de nouveau du côté de Milwaukee. Eric Bledsoe c’est fait, pourquoi est-ce qu’on n’irait pas également chercher un vétéran de la guerre 2013-2015 histoire de lustrer le bout du banc en apportant au passage l’une des plus grosses sciences basket de toute la ligue. C’est ce qui s’appelle une nuit plutôt bien gérée non ?
Et Pau Gasol… qui n’apporte plus rien, et Pau Gasol… qui est trop, beaucoup trop payé pour un vieux débris de 38 ans, voilà ce que l’on pouvait entendre depuis déjà plusieurs mois du côté de la fanbase des Spurs. Messieurs rassurez-vous, vous pouvez désormais souffler car l’illustre intérieur espagnol et la franchise texane ont décidé d’un commun accord de mettre fin à leur relation après deux ans demi de flirt. Parce que Pau avait besoin d’un dernier kiff avant de tranquillement se diriger vers son Hall Of Fame, et parce que les Spurs semblent en avoir fini avec leur délire cougar.
The San Antonio Spurs and center Pau Gasol have agreed on a contract buyout, clearing the way for the six-time All-Star to be playoffs-eligible for his next team, league sources told ESPN.
— Adrian Wojnarowski (@wojespn) 1 mars 2019
Fin de relation établie donc, et le timing n’est évidemment pas dû au hasard puisqu’il restait encore quelques jours à Papy Gazouze pour signer dans une équipe en tant que joueur éligible pour les Playoffs. Et qui a sauté sur l’occasion histoire de blinder encore un peu plus son roster ? Ding ding ding les Bucks, qui n’en finissent plus de s’armer en vue des joutes printanières à l’Est…
Pau Gasol is planning to sign with the Milwaukee Bucks, league sources tell ESPN.
— Adrian Wojnarowski (@wojespn) 1 mars 2019
Pau Gasol quitte donc les Spurs en bon terme, car il faut vraiment s’appeler Kawhi pour… bref, et les 16 millions qu’il devait encore toucher la saison prochaine se transforment donc en 6,7 millions garantis, une somme un peu plus proportionnelle à ce qu’il est encore capable d’apporter sur un parquet. Du côté des Spurs ? On fait ainsi un peu de place dans le tiroir à billet et on profitera de la fin de saison pour donner un peu plus de temps de jeu à Jakob Poeltl et Chimezie Metu (est-ce qu’elle fait mal cette phrase ? Oui), alors que pour les Bucks l’ajout d’un vétéran d’une telle qualité confirme le souhait des Bucks de frapper très fort et ce dès cette saison. Nikola Mirotic à la deadline, Pau Gasol aujourd’hui, les Bucks fourbissent leurs armes et semblent également se positionner comme une franchise que les Français détestent en additionnant le plus d’Espagnols possible dans leur roster. Blague à part la composition du groupe de Mike Budenholzer commence à faire flipper, notamment quand on se rend compte qu’un joueur comme Pau Gasol verra probablement son rôle très réduit au sein d’un groupe déjà bien au point…
- Meneurs : Eric Bledsoe, Malcolm Brogdon, George Hill, Isaiah Canaan
- Arrières : Sterling Brown, Donte DiVincenzo, Pat Connaughton
- Ailiers : Khris Middleton, Tony Snell, D.J. Wilson
- Ailiers-forts : Giannis Antetokounmpo, Nikola Mirotic, Ersan Ilyasova, Christian Wood
- Pivots : Brook Lopez, Pau Gasol
Ça commence à faire non ? Un MVP en puissance, un shooteur All-Star, un quintet Grec/Turc/Espagnol x2/Gitan dans la raquette, une multitude de solutions à la mène et un coach favori au trophée de Coach Of the Year ? Calmez-vous parce que l’on va vraiment commencer à croire que ces jeunes Bucks sont les véritables favoris à l’Est.
Une nuit que l’on appellera donc la nuit des Daims, lors de laquelle les mecs seront apparus deux fois pendant votre sommeil histoire d’ajouter quelques touches de plus à une partition déjà pari les plus stylées de toute la Ligue. On parle quand même du meilleur bilan NBA, du meilleur bilan de NBA qui n’en finit plus de se renforcer. Est-ce qu’on ne commencerait pas à avoir peur ? Si, on peut.