Eric Bledsoe et les Bucks valident leur crush : 70 millions sur quatre ans pour Mini-LeBron, parce qu’il wanna be here

Le 02 mars 2019 à 02:21 par Giovanni Marriette

Eric Bledsoe
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On ne peut décidément jamais être tranquille en NBA. La trade deadline passée depuis quelques semaines et le sprint vers les Playoffs désormais bien lancé, on s’attendait à avoir un mois de mars plutôt calmos mais les Bucks ont malgré tout décidé d’envoyer un message au reste de la ligue en réalisant une double-opération savoureuse en cette nuit du 1er au 2 février : arrivée de Pau Gasol et signature d’Eric Bledsoe pour quatre ans, en effet on a connu des nuits moins agitées.

On reviendra très vite sur le buy-out du désormais ancien joueur des Spurs et sur son arrivée à Milwaukee, mais attardons-nous déjà sur la signature de la nuit, qui vient valider une excellente saison du Mini-LeBron dans le Wisconsin :

Guard Eric Bledsoe has agreed to a four-year, $70M extension with the Milwaukee Bucks, league sources tell ESPN.

— Adrian Wojnarowski (@wojespn) 1 mars 2019

Adrian Wojnarowski nous a donc offert une notification de plus au réveil (ou au coucher), une dont il a le secret. Pas une énorme surprise finalement tant le point guard titulaire de la meilleure équipe NBA cette saison semblait comme un poisson dans l’eau à Milwaukee après avoir fui les Suns via le salon de coiffure le plus connu de l’Arizona. Proposant ses stats les plus basses au scoring depuis 2014 (15,7 points, 4,6 rebonds, 5,5 passes et 1,4 steal), Eric Bledsoe n’a pourtant jamais paru aussi bien dans ses baskets depuis l’arrivée de Mike Budenholzer en ville, et l’ancien Bledsoe est peut-être bien mort un soir d’avril 2018, assassiné par Terry Rozier, pour laisser place à un tout nouveau joueur, un Rico qui tire dans le sens de l’équipe en se mettant au service de son collectif et d’un projet qui vise clairement les sommets. Comme quoi une hiérarchie sérieusement établie peut vous aider à tirer de vous le meilleur (poke Suns), comme quoi aussi la trentième année semble décidément être un point culminant dans la carrière d’un joueur de NBA.

A la base unrestricted free agent pour l’été à venir, Eric Bledsoe s’engage donc sur la durée avec une franchise qui semble lui correspondre et faire de lui un homme et un joueur aguerri, personnage à la fois central en attaque et en défense, crédo voulu et installé à Milwaukee par l’ancien coach des Hawks. Le salaire n’est pas mirobolant, dans la veine de ce qu’il touchait jusque-là, et les Bucks vont désormais pouvoir se concentrer sur un objectif devenu plus que sérieux au fil de cette magnifique saison : les Finales NBA. Viendra ensuite l’heure de se pencher sur les dossiers Middleton, Brogdon voire Brook Lopez, mais avec un Bledsoe validé pour quatre ans les Bucks s’offrent déjà une assise confortable au poste de meneur en sachant qu’ils possèdent évidemment dans leur roster un type capable d’être MVP lors des dix prochaines saisons.

Tout travail mérite salaire et en NBA… tout bon travail mérite gros salaire. Après un début de carrière frustrant à Los Angeles et des montagnes russes traversées à Phoenix, voici donc Eric Bledsoe installé pour de bon et dans un projet aussi sain qu’ambitieux. Rien de plus logique finalement, comme quoi ça a du bon de tweeter de la merde en direct de chez son coiffeur.