Soirée de rêve pour les Kings : victoire à OKC, défaite des Lakers, manque plus que le titre de 2002
Le 24 févr. 2019 à 05:28 par Bastien Fontanieu
En déplacement chez le Thunder cette nuit, les Kings espéraient profiter de la fatigue adverse pour remporter un précieux match contre un gros steak de l’Ouest : mission accomplie et avec brio, par les petits de Sacramento.
Sur l’échelle du kif, du côté des fans des Kings, ce genre de soirée se rapproche d’un parfait 10. Pour des raisons multiples et variées, qu’on va pouvoir dérouler ci-dessous, mais il est clair que ce samedi soir était semblable à un perfect du point de vue des habitants de Sacramento. Déjà, il y avait le plus important, la victoire. L’emporter à OKC n’était pas impossible, après tout les poulains de Dave Joerger ont très sérieusement géré leurs matchups cette saison contre la franchise du Thunder. Mais il fallait tout de même se farcir le public de la Chesapeake Arena et un Russell Westbrook possédé, qui n’avait apparemment pas assez dépensé d’énergie la veille dans le marathon opposant son équipe à celle du Jazz. En feu dans le domaine du scoring, Russ refusait que son équipe laisse la fatigue être utilisée comme motif de défaite, et bien aidé par le duo Schroder – Adams, le meneur tenait tête aux visiteurs. Des Kings qui, parfaitement conscients de l’état physique et moral des troupes d’en face quelques heures après le match contre Utah, appuyaient sur l’accélérateur d’entrée. On galope, on galope, on va les épuiser, et repartir avec la victoire. Surtout que, pendant ce temps-là, les Lakers prenaient l’eau à New Orleans. Il était donc hors de question de ne pas profiter d’un tel alignement des planètes.
Et qui faisait le job pour mener la charge ? Buddy Hield, de retour dans l’Oklahoma où il avait fait ses études. En bon ancien élève qu’il est, le sniper de Sacramento prenait feu et forçait les extérieurs du Thunder à dépenser encore plus d’énergie. Un effort de Buddy qui était suivi par l’activité de De’Aaron Fox des deux côtés du terrain, tout comme Marvin Bagley et Bogdan Bogdanovic. Petit à petit, les Kings faisaient leur nid, mais la seconde mi-temps n’était pas top pour les potes d’Harrison Barnes. Défense moins dure, confiance redonnée au Thunder, soudainement le match était serré et on allait encore se farcir un finish épique à la Chesapeake. Westbrook, qui enchaînait les tirs à distance, se voyait bien prendre le relais de Paul George qui redescendait enfin sur Terre (4/19 au tir)… sauf que sur l’action la plus importante du match, le Brodie se tapait un vilain passage en force. Deux points d’avance pour Sacramento, balle dans les mains du meneur qui voit une ligne de pénétration, et qui vient faire la bonne rotation inattendue ? Monsieur Willie Cauley-Stein, critiqué plus d’une fois et à juste titre pour son manque de régularité dans son investissement. Cette fois, le pivot se calait parfaitement pour prendre Westbrook en plein torse, et ainsi transformer l’ambiance dans la salle d’OKC. Coup de tonnerre sur le Thunder, pas de victoire pour cette fois, malgré 48 minutes de vaillants efforts. C’est suite à un dernier shoot manqué de Paul George que Buddy Hield, sachant l’importance de cette victoire, levait les deux poings en l’air. Il faut dire que le type a misé sa baraque sur une qualification des siens en Playoffs, donc il fallait assumer. Et c’est peu dire si l’arrière à assumé, avec les siens, de retour sur ses terres, dans une chaude atmosphère.
Les fans de Sacramento peuvent-ils demander meilleur combo que celui de cette nuit ? Une victoire, chez un gros, en étant clutch collectivement, pendant que les Lakers perdent et donc laissent un écart au classement : on croit plus que jamais à la course aux Playoffs chez les Kings.