Objectifs de fin de saison – édition Philadelphia Sixers : franchir une étape de plus dans le Process, voire… deux étapes d’un coup

Le 20 févr. 2019 à 16:52 par Giovanni Marriette

Sixers
Source image : Léonce Barbezieux pour TrashTalk

Avec un peu plus de 20 matchs à jouer et un All-Star Break bien mérité, les 30 franchises de la NBA vont devoir aborder la fin de la saison régulière avec des objectifs précis. Lesquels ? On se pose justement dessus pour chaque équipe, en tentant de dessiner la dernière ligne droite. Tout de suite : les Sixers de Philadelphia.

  • Bilan actuel : 37 victoires – 21 défaites

C’est bien mais pas top, comme le bulletin scolaire au bac d’un commissaire bien célèbre. Le bilan place les Sixers à la cinquième place de l’Est et rien ne présage aujourd’hui que les hommes de Brett Brown pourront faire beaucoup mieux, seuls les Pacers semblant un tout petit peu au dessus de leurs moyens dans ce club des cinq. Pas de grosse impression dégagée par Jojo, Benny and co., en tout cas pas sur le long terme car Philly n’au aujourd’hui jamais réussi à enchaîner plus de quatre wins de suite. Les individualités sont au dessus, le collectif beaucoup moins, et les victoires sont souvent l’apanage d’un Embiid inarrêtable, d’un Redick dans la zone ou d’un Butler plus hero que hero-ball. Toujours pas de trace d’une once d’assise collective donc, des progrès attendus mais une fois de plus passés au second plan au soir de la deadline car, et c’est le point positif, la franchise de Pennsylvanie continue de se renforcer de partout. Exit Landry Shamet (fort dommage), exit Wilson Chandler (on s’en fout), hello… Tobias Harris, accompagné de ses deux body guards Mike Scott et Boban Marjanovic. Ca commence à faire une jolie petite équipe, ne reste plus qu’à apprendre… à jouer ensemble. C’est pas encore du Warriors basket-ball, mais le jour où la balle commence à tourner comme il faut…

  • Objectifs de la fin de saison

Difficile de viser autre chose qu’une finale de conférence avec ce groupe, même si les dirigeants de la ville de l’amour fraternel ont sûrement des plans encore plus beaux en tête. Demi-finalistes à l’Est la saison passée et défaits par des C’s en mission, le but cette fois-ci sera tout simplement de passer un tour de plus, et plus si affinités. Un bon gros run des familles (comme l’an passé) au mois de mars ne sera pas de trop, pourquoi pas pour grappiller une place ou deux au classement et gagner un avantage du terrain qui pourrait bien se transformer en sésame en Playoffs. Quoiqu’il arrive le Process prend forme, à son rythme, et ceux qui ont connu l’époque des JaKarr Sampson et Jarvis Varnado peuvent témoigner que leur franchise revient de loin.

  • Le joueur à surveiller : Jimmy Butler

On sort un peu des sentiers battus et on laisse tranquille Joel Embiid, pour s’intéresser à celui qui devra être le vrai factuer X des Sixers sur cette fin de saison. Jimmy Butler veut jouer pour une bague ? Qu’il montre déjà qu’il est capable de se comporter en leader et de produire en tant que tel. Avec une base assez jeune et des lieutenants aussi talentueux qu’à son service, Buckets peut et doit devenir le boss, pas forcément celui qui en plante 40 tous les soirs mais celui qui laisse Tatum ou Kawhi à 17, qui prend ses responsabilités en attaque et qui gère les moments chauds. Ca rigole et ça picole du côté de Minneapolis mais c’est bel et bien ce Jimmy dont les Sixers auront besoin pour passer la marche qui les mènera à de gros Playoffs. Et vu qu’il devrait passer son été à michetonner le cachet du côté de New York ou Los Angeles, l’homme à la tête de cendrier ferait bien de s’inspirer de son parcours avec les Châteauroux TrashTalkers histoire d’augmenter ses chances d’être grassement payé pour les quatre ou cinq prochaines années.

  • Le calendrier restant

 

calendrier Sixers

Voilà pour ce bilan spécial All-Star Break version Sixers, avec toujours ce delta assez important avec ce que ces mecs pourraient faire et ce que ces mecs font vraiment. La trade deadline a encore un peu plus hypé les fans, alors messieurs Embiid, Simmons ou Buter… c’est à vous de jouer désormais.