Comptine du All-Star Game : parce qu’un événement aussi spécial mérite un petit hommage à l’écrit

Le 17 févr. 2019 à 16:39 par Giovanni Marriette

All-Star Game
Source image : montage via Twitter - @NBA / audencia.com

Ce soir c’est le grand soir, celui où l’on troque nos costumes de fans des Spurs, des Hawks ou des Suns contre celui de fan de… la NBA. De la NBA tout court, de la NBA qui court. Pas forcément celui de fan de basket, mais au moins celui de fan de l’entertainment, du show à l’américaine et de toutes ces petites choses qui font que la Grande Ligue est si spéciale à nos yeux. Petit mémo rapide pour les nouveaux, mais pas que hein, histoire de comprendre – vraiment – ce à quoi vous attendre ce soir.

Le All-Star Game ? C’est LE rendez-vous de l’année. Celui où on se fout de la défense. Celui où on se fout de gagner. Ah si si, celui où on se fout de gagner. Celui dont on aimerait bien être le MVP par contre. Mais il n’y qu’un ballon. C’est le rendez-vous du stress et des malettes, du strass et des paillettes, c’est le rendez-vous de Dimitri et Manu Payet, c’est le rendez-vous parfait pour faire ce genre de blague.

Team LeBron, car il n’y a pas qu’en saison régulière que le King décide lui-même avec qui il joue. Team Giannis, car Giannis sera bientôt le nouveau LeBron. En mieux. En plus grec aussi. Charlotte c’est le lieu, et avouez que 20 000 fans qui payent pour venir sur Charlotte c’est que madame doit être un sacré coup. Le All-Star Game. Le All-Star Game c’est le show, au All-Star Game il fait chaud, et cette année ça se passe chez l’ex de Rich Cho. Rich Cho l’ex… GM de Jojo, parce que ça se passe aussi chez Jojo, et en plus aujourd’hui c’est l’anniversaire de Jojo. Comme la vie est bien faîte.

Le All-Star Game. Cinq alley-oops à la minute, les lay-ups interdits, cinq passes dans le dos à la minute, les coups de sifflet interdits. James Harden va pouvoir faire plein de marchers, Steph Curry va pouvoir prendre quinze tirs du parking, LeBron James va draguer Anthony Davis, Giannis va faire un triple-double, Giannis va être MVP.

Le All-Star Game. Le All-Star Game c’est Magic en 92, c’est Jordan en 2003, c’est T-Mac qui s’envoie tout seul au alley-oop, c’est Mariah Carey qui va faire exploser sa robe, c’est Fergie qui fait exploser nos oreilles et saigner nos yeux. Le All-Star Game c’est un business évidemment. On vend des maillots, on recrute des joueurs mais attention, c’est interdit de le dire. 190-178, Kings-Rockets, 165-157, Bucks-Wizards, 101-97, ça ce sera le score à la mi-temps.

Le All-Star Game. Des places à 20 000 boules, des seaux de pop-corn à 50 boules, et des puristes qui ont les boules. 2h du matin, ici ou là, trois heures à subir ou kiffer selon qu’on s’appelle Paul ou Pascal, trois heures à attendre le highlight de l’année, trois heures à attendre un highlight qui ne viendra peut-être pas. Mais peu importe. Quand on aime la NBA on aime le All-Star Game, son trop plein, ses exagérations et l’abus dans lequel il se noie parfois. C’était mieux avant, peut-être, mais avant c’était avant, maintenant c’est maintenant, et il faut vivre – un peu – avec son temps.

Ça ne plaira peut-être pas à tout le monde, mais on ne peut pas plaire à tout le monde, car il faut de tout pour faire un monde. Puis allez, on va pas en faire tout un monde, alors à tout à l’heure… tout le monde ?