Boom : Anthony Davis a bien les Celtics sur la liste d’équipes préférentielles pour son futur transfert

Le 16 févr. 2019 à 17:26 par Bastien Fontanieu

anthony davis
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Si vous pensiez que l’affaire du transfert autour de ce cher Anthony Davis allait se calmer, vous vous trompez. L’intérieur de New Orleans s’est exprimé sur le sujet ce samedi, et ce sont les Celtics qui peuvent aujourd’hui se frotter les mains.

L’ambiance était moyenne, ou disons plutôt que le flou était bien présent dans les rues de Boston ces derniers temps, lorsque le nom du All-Star des Pelicans était mentionné. Il faut dire qu’avec le cirque médiatique qui avait été opéré depuis un mois, il y avait de quoi froncer les sourcils. Suite à sa demande de transfert de Louisiane fin-janvier, Davis avait attendu un peu puis indiqué les équipes dans lesquelles il acceptait d’être tradé. Question de communication en coulisses, afin que les franchises souhaitant récupérer la bête ne se retrouvent pas avec un joueur qui arrive en ayant déjà un pied dehors. Certes, l’intérieur a été clair sur le fait qu’il souhaitait profiter pleinement de sa free agency en 2020, lui qui sera le plus gros poisson présent sur le marché, mais cela n’empêche pas plusieurs managements de se retrousser les manches afin de proposer un package aux Pelicans. Lakers, Knicks, Bucks et Clippers avaient été leakés concernant la liste préférentielle d’AD… mais pas les Celtics. Une information troublante, car Danny Ainge semblait être en pole-position pour récupérer l’intérieur, le boss de la franchise de Boston se préparant à faire une offre exceptionnelle à la fin de la saison en cours. Coup de comm foireux de la part de l’agence du joueur ? Sources bancales voulant troubler les affaires des Celtics ? Entre cette absence sur la liste d’AD et les déclarations du père du All-Star, qui ne voulait apparemment pas voir son fiston être sous les décisions d’un joueur de poker comme Ainge, la piste Boston avait une bien moins bonne gueule que prévu. Et bien, bonne nouvelle pour les fans de l’armée aux 17 titres, c’est Anthony Davis lui-même qui s’est exprimé à ce sujet lors de la session média du All-Star Weekend.

Anthony Davis a été interrogé sur l’absence des Boston Celtics sur sa liste d’équipes préférentielles : “Ils sont bien sur ma liste. Ils n’ont jamais été écartés de ma liste. J’ai regardé plusieurs équipes et j’ai fait mon choix.”

Et boom, voilà une info qui devrait faire quelques vagues sur la planète basket, en pleine teuf à Charlotte. Côté Lakers, forcément, on s’arrache les cheveux. Déjà que la fenêtre de tir liée à la trade deadline a été loupée, notamment suite au refus en bloc du management de New Orleans de faire quelconque transfert avec la franchise de Los Angeles avant le 7 février, c’est maintenant Davis qui intègre publiquement Boston dans la course au trade et pourrait ainsi booster la cote des Celtics en juillet prochain. Plan stratégique mis en place par le camp du joueur et son agence, afin de calmer le jeu autour des Lakers et équilibrer les chances auprès de tous ? Possible. Mais il est clair que ce type de déclaration ne va pas passer inaperçue. Les Celtics ont été clairs sur leurs intentions, ils veulent faire une offre intouchable aux Pelicans cet été, basée potentiellement autour de Jayson Tatum et des picks de Draft. Bien évidemment, il faudra travailler sur cette première proposition, en y intégrant des pièces comme Jaylen Brown et/ou Marcus Smart, mais quand on ajoute à ces récentes nouvelles l’éviction de Dell Demps, aujourd’hui remplacé par Danny Ferry, il y a de quoi se frotter les mains dans le Massachusetts. En effet, Ferry est un GM qui a fait ses preuves notamment chez les Hawks en allant chercher les meilleures offres pour réaliser ses transferts, et s’il pense qu’il peut obtenir le plus de contreparties à Boston, il foncera tête baissée. La course ne fait donc que commencer, rendez-vous fin-juin puis en juillet.

Anthony Davis n’a pas écarté les Celtics de son viseur. S’il doit jouer à Boston et y rester une saison ou plusieurs, il le fera. Mais au moins, publiquement, les choses sont claires : feu vert pour la maison verte, Danny Ainge est déjà prêt à étaler ses cartes dans quelques mois.

Source : Tim Bontemps – Washington Post