Les Wizards l’emportent face aux Knicks à Londres : Thomas Bryant au buzzer, il a le nom qui va avec
Le 17 janv. 2019 à 23:41 par Bastien Fontanieu
Le rendez-vous de 2019 à Londres était entre Knicks et Wizards. Un match qui a vu New York dominer les trois quarts du temps, avant que Washington ne l’emporte au buzzer : Thomas Bryant a respecté son nom de famille !
On peut toujours compter sur les équipes imprévisibles pour nous offrir un beau match. En plein tanking cette saison, et assumé du début à la fin, les hommes de David Fizdale se voyaient bien secouer la hiérarchie à l’Est le temps d’un soir, en malmenant les copains de la capitale. Derrière les assauts d’Emmanuel Mudiay et Luke Kornet notamment, c’est un très net avantage que New York prenait dans la rencontre, de 10 points à la mi-temps et montant même au-delà de la quinzaine devant un public assez étonné. Il faut dire que les Knicks ne nous avaient pas habitué à faire d’aussi belles choses sur le parquet, eux qui restaient sur 12 défaites lors de leurs 13 derniers matchs. Mais lorsqu’on chasse le naturel un peu trop vite, il peut revenir au galop de manière assez violente. Et ce que New York va nous offrir dans le dernier quart sera terrifiant, entre manque de bon sens sur le parquet, tanking maximal des deux côtés du terrain, et gestion lamentable des temps morts par le coach en place. Une aubaine quand on veut choper Zion Williamson, diront certains, mais pas forcément ce qu’on pouvait attendre d’un match joyeux en terre européenne. Dans une fin de match serrée et qui voyait Mudiay répondre coup sur coup à Otto Porter, ce sont bien les Wizards qui ont réalisé les actions nécessaires pour l’emporter. Pas de la plus belle des manières, mais avec un W encré sur la feuille du bilan local.
GOALTEND!
Every angle we have right here! ▶️ pic.twitter.com/ecKHChUBJs
— NBC Sports Wizards (@NBCSWizards) January 17, 2019
Merci Thomas Bryant ? Oui, c’est sûr. L’intérieur s’est offert un joli petit panier au buzzer, sur une passe sublime de Bradley Beal pourtant bien pris à deux par la défense adverse. Alors qu’il ne restait que 4 secondes à jouer dans le temps réglementaire, l’intérieur intérimaire glisse bien derrière son écran et se retrouve totalement démarqué dans la raquette. Déposant un lay-up au buzzer, Bryant se fait contrer par Allonzo Trier mais le timing du rookie est ric-rac. Goaltending sifflé par les arbitres, confirmé à l’écran, et la victoire qui revient donc à Thomas. Un joli point d’exclamation pour lui, qui réalise une saison assez surprenante dans la peinture délaissée de Washington. Heureusement que le bonhomme a sauvé les siens au dernier moment, car en cas de défaite, qu’est-ce qu’elle aurait été dégueulasse côté Wizards… Manque d’envie en première mi-temps, manque de lucidité en seconde, bien aidés par des Knicks qui n’avaient pas trop envie de boucler l’affaire avec sérieux, les soldats de Scott Brooks repartent avec une nouvelle victoire, une qui doit faire du bien après la terrible défaite dans le thriller de dimanche dernier face à Toronto. Forçant le leader de la Conférence Est à jouer deux prolongations, Bradley Beal et ses boys avaient mal vécu ce revers à domicile après tant d’efforts. Ce qu’il fallait ensuite ? C’était prendre l’avion en direction de la Grande Bretagne, puis tourner la page. Disons que c’est fait, mais on a failli la voir brûler sous nos yeux, si Trier avait sauté un poil plus tôt ou avait les bras plus longs.
Le public de Londres a-t-il kiffé sa soirée ? Oui, car le money-time était chouette, et c’est tout ce qu’on aime vivre en compagnie de 20 000 passionnés. Merci aux Knicks de nous avoir offert ce choke-tanking mémorable, et pan-pan cul-cul aux Wizards qui ne doivent plus nous faire aussi peur.