Jusqu’où les Cavs vont-ils enchaîner les défaites ? La série de la lose pourrait aller très loin…
Le 09 janv. 2019 à 00:50 par Bastien Fontanieu
Aujourd’hui propriétaires d’une série de 9 défaites consécutives, les Cavs sont bien partis pour la Draft 2019. Mais quitte à faire les choses à fond, le calendrier des soldats de Cleveland va s’y mettre… et pas qu’un peu.
Charlotte, Toronto, Chicago, Memphis, Miami, Atlanta, Miami à nouveau, Utah puis New Orleans. Neuf matchs, neuf défaites, quasiment neuf branlées, si on prend en compte la rencontre serrée face aux Hawks. Oui, nos amis de l’Ohio sont bien sur une série de toute beauté dans l’art du tanking, avec des écarts de points qui font mal au crâne et un style de jeu qui défie les règles imposées par James Naismith il y a 130 ans. Minimum 25 points d’écart dans la tronche sur les trois dernières rencontres, on démarre 2019 sur d’excellentes bases à Cleveland, et cela ne dérange pas grand monde quand on connait les réelles intentions de la franchise depuis le jour où LeBron a décidé d’emmener ses talents à Venice Beach. Être bien placé à la prochaine Draft, voilà l’objectif des Cavs, qui mettent tout en place pour pouvoir récupérer un des garçons de Duke, entre R.J. Barrett, Cam Reddish et Zion Williamson. Mais si les trois phénomènes du circuit universitaire regardent un peu le jeu de Cleveland en ce moment, qu’ils se mouillent bien la nuque et les fans des Cavs également. Car sur les prochaines rencontres, le niveau de difficulté pourrait encore s’élever, et donc la série de défaites pourrait se prolonger vers des hauteurs all-time. On vous laisse plutôt juger ci-dessous la beauté du planning, ambiance tank du début du 20ème siècle, tout propre et bien huilé.
Ahem. Alors, soyons d’accord tout de suite, quand on est aussi mauvais au basket que les Cavs cette saison, chaque match est difficile. Chaque soir offre une possibilité de perdre en se faisant défoncer. Donc, sur le papier, n’importe quel calendrier pourrait représenter un chef d’oeuvre dans la quête au 1er choix de Draft. Mais là ? Honnêtement ? C’est d’une rare violence. Tout commence contre Indiana, une équipe qui ne veut plus perdre contre Cleveland depuis le dernier round de Playoffs. Tu seras à domicile, mais Oladipo et ses boys vont peut-être jouer sérieusement et l’emporter dans l’Ohio. Puis vient le plat principal, un roadtrip de 6 matchs à l’Ouest dans des arènes infernales, en passant par chez LeBron, d’ailleurs. Le King sera ravi de tabasser son ancienne franchise, cette fois devant son nouveau public, s’il est revenu à temps de sa blessure. Le plus flippant, en fait, c’est de se dire qu’une fois ces matchs à l’Ouest joués, le retour à la maison se fera contre les Bulls… qui viennent de violenter ces mêmes Cavs il y a deux semaines, en l’emportant 112 à 92 à Cleveland. Cela vous donne un petit aperçu de ce que ce mois de janvier pourrait donner, si on ajoute 10 défaites de plus aux 9 déjà enregistrées jusqu’ici. Pour rappel, le record all-time de défaites consécutives sur deux saisons enchaînées est de 28 défaites de suite, pour les Sixers de Sam Hinkie. Mais si on se penche sur le record all-time de défaites consécutives dans une seule et même campagne ? Et bien dites bonjour… aux Cavs… de 2010-11… juste après le départ de LeBron à Miami. Comme quoi, l’histoire pourrait se répéter.
Le tanking magistralement géré par Koby Altman et ses sbires est au top, la série de défaites en cours pourrait monter vers la vingtaine sans forcer. La bonne nouvelle, c’est que la dernière fois que ce genre de massacre s’est produit à Cleveland, un certain Kyrie Irving a été drafté dans la foulée. Vous savez quoi faire.